Le contre-Grenelle de Lyon et Nicolas HULOT un zozo de l'écologie

Publié le par Alexandre Anizy

700 participants au contre – Grenelle de l’environnement organisé à Lyon par les férus de la décroissance : c’est un bon score.

Pour l’économiste Paul ARIèS, le Grenelle de Jean-Louis BORLOO et consorts ne serait qu’une « tentative d’OPA inamicale de la droite et des milieux d’affaires sur l’écologie ». C’est pourquoi les intervenants ont ciblé le Président ubiquiste SARKOZY DE NAGY BOCSA en le qualifiant de « VRP d’Areva » ou de « missionnaire des intérêts privés » à cause de ses positions : selon eux, il souhaite redessiner le concept de l’écologie pour le rendre assimilable par le capitalisme.

 
Pour Nicolas HULOT, un zozo de l’écologie, le public a vanté ses talents de pilote d’hélicoptère pour chaîne télé en béton, tandis que Sophie DIVRY, journaliste du mensuel la décroissance, estimait qu’il n’avait d’autre ambition que de repeindre le capitalisme en vert. On ne lui donnera pas tort à la lecture de l’entretien que « l’éco - tartufe de la jet-set » a donné au Nouvel Observateur du 11 octobre, où il met en avant comme exemples de propositions concrètes :

  • l’abaissement de 10 km/heure la vitesse autorisée sur les autoroutes ;
  • une taxe « verte » sur l’essence ;
  • réduire de 50 % l’emploi des pesticides et imposer le 100 % bio dans la restauration collective.

Hormis les gros céréaliers français qui s’engraissent sur le dos de la PAC, qui peut être contre ces mesures quasiment immédiates ?

Mais le contre – Grenelle a une plus noble ambition : repolitiser l’écologie. Avec un vrai projet d’alternative au capitalisme. Vaste programme !
Concernant la question sociale, ils préconisent l’instauration d’un Revenu Universel Inconditionnel et d’un Revenu Maximum Autorisé.

 
On s’étonne que l’énarque Martin HIRSCH, le serf de la République solidaire, n’y ait pas encore pensé.


Alexandre Anizy