Dominique Strauss-Kahn parle bien "econo-globish"
Dominique Strauss-Kahn, l'ami du CAC 40, a été placé à la tête du Fonds Monétaire International (FMI) par le Président ubiquiste Sarkozy de Nagy Bocsa : il le méritait sans conteste. Sous l'ère Jospin, il avait montré l'étendue de son talent d'illusionniste.
Etant loin de sa base électorale française, DSK n'a plus besoin de maquiller ses préférences doctrinales et ses propos conservateurs. C'est ainsi que le FMI, sous sa direction, vient de sommer le Portugal de diminuer ses dépenses budgétaires par une baisse de la masse salariale des fonctionnaires et par une réduction des aides sociales.
Gageons que s'il était en France, DSK l'ami du CAC 40 aurait noyé, comme Sarkozy de Nagy Bocsa, son remède néolibéral dans une chicorée socialiste : c'est le talent que nous lui reconnaissons.
En effet, DSK maîtrise parfaitement l'« econo-globish », cette langue économique pratiquée sur notre planète par l'ensemble des décideurs qui veillent à ce qu'hors de cette théorie dominante, point de salut ! C'est d'ailleurs pourquoi il a obtenu le job : une sorte de fondé de pouvoir des grosses fortunes.
Alexandre Anizy