Fabienne Brugère philosophe de la charité et béquille du PS
Il nous faut revenir sur ce concept de "care", puisqu'il va constituer la charpente idéologique du PS, le pseudo parti de gauche.
Fabienne Brugère, philosophe de son état, est l'inspiratrice de la société du bien-être et du soin mutuel. Elle définit ainsi le "care" :
« Il désigne un courant de pensée qui permet de se focaliser sur la fragilité des vies réelles et un monde de plus en plus interdépendant (...) »;
complété par :
« Il s'agit d'un projet de société pour changer la vie, ce qui veut dire donner à tout le monde les moyens de choisir son destin, et non de le subir, (...) »
Changer la vie, ce n'est qu'un slogan publicitaire digne d'un "Rolexien", qui a déjà servi, et pour le reste, même un libéral outrancier comme Pascal Salin ne peut raisonnablement s'y opposer. C'est dire la pertinence nulle du concept.
Cependant, allons plus loin avec la charitable philosophe :
« Réfléchissons sur une prise en charge des inégalités réelles pour renouer avec un universel mis à mal (ce qui implique politiquement, au premier chef, une réforme de la fiscalité, une assurance sociale professionnelle personnalisée). »
L'Etat vu comme une infirmière omnipotente.
Alors quid de la désindustrialisation, des délocalisations ?
« Quant à la destruction de la politique industrielle, le "care" ne saurait tout résoudre ... »
Cela sonne comme « l'Etat ne peut pas tout faire » de Lionel Jospin le fossoyeur.
Maintenant, tout est clair, n'est-ce pas ?
Alexandre Anizy