Hollande se couche à Bruxelles dans la spirale austéritaire
Comme nous le prévoyions, le candidat culbuto molletiste Hollande n'a pas respecté son engagement de renégocier le Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG) : un texte qui interdit les déficits structurels supérieurs à 0,5 % du PIB.
Quels sont les deniers de Judas ?
D'abord, Mutti Merkel est ses acolytes néolibéraux ont fait semblant d'octroyer au président Hollande un pacte pour la croissance et l'emploi de 120 Milliards. En effet, ce pacte n'est qu'une resucée d'une proposition de la Commission de début 2012, qui n'a pas la même valeur juridique que le TSCG puisqu'il n'est qu'une annexe des conclusions d'un "Sommet européen".
Enfin, on nous dit aussi (entendre le ministre Pierre Moscovici hier matin dans le "Quart d'heure de vérité" s'arc-bouter sur un NON de la France fut croquignol) et dira sur tous les tons, dans tous les médias, que la règle d'or (o,5 % du PIB de déficit) ne sera pas inscrite dans la Constitution : la belle affaire puisqu'elle est dans le TSCG ! A ce que nous sachions, la France a pour habitude de respecter scrupuleusement les Traités qu'elle signe...
Mais la règle d'or n'est pas inutile, parce qu'elle servait et servira de leurre dans la communication des politiques.
Puisqu'il n'a rien obtenu de nouveau, force est de constater que le président Hollande s'est couché à Bruxelles. En conséquence, l’Europe allemande (i.e. l'économie communiste de marché) poursuit sa route.
Et aujourd'hui son factotum enclenche la spirale austéritaire. L'esprit de Munich règne dans la pseudo élite eurocratique.
Alexandre Anizy