L'ennui chez Pierre Michon

Publié le par Alexandre Anizy

 

L'incipit donne à penser que l'on va plonger dans une œuvre de qualité supérieure :

« Il était de taille médiocre, effacé, mais il retenait l'attention par son silence fiévreux, son enjouement sombre, ses manières tour à tour arrogantes et obliques – torves, on l'a dit. »

Et puis rien. Un assemblage hétéroclite, une construction futile d'un écrivain sans tripe.

 

On s'ennuie grave avec « les onze » de Pierre Michon (Verdier, avril 2009, 137 pages, 14 €), et pas de vuvuzela pour vous réveiller.

 

 

Alexandre Anizy

 

 

Publié dans Notes culturelles

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