Le métier de Christine Lagarde

Publié le par Alexandre Anizy

 

Christine Lagarde, née Lallouette en 1956, a échoué à deux reprises au concours de l'ENA : elle s'est rattrapée en devenant avocat, notamment spécialisée dans le droit social. De 1981 à 2005, elle fera une brillante carrière américaine au sein du grand cabinet d'avocats mondiaux Baker & McKenzie.

 

A un certain stade de son ascension professionnelle et sociale aux États-Unis, Christine Lagarde intègre un "think tank" (Center for Strategic and International Studies – CSIS), puissant cercle de "réflexion" euro-atlantique truffé d'hommes d'affaires et de barbouzes, où l'on "cogite" plutôt en faveur des intérêts militaires américains (la question de l'élargissement de la communauté euro-atlantique taraude déjà la dame ...).

 

En 2005, il paraît qu'un publicitaire poitevin dénommé Jean-Pierre Raffarin débusque les talents politiques cachés de l'avocate d'Amérique, bien cachés puisqu'elle n'a jamais été élue par le peuple et qu'elle n'a jamais géré un budget public (commune, conseil général, etc.). Bref, on ne sait par quel "miracle", l'avocate d'Amérique est bombardée ministre déléguée au Commerce extérieur du gouvernement de Dominique Galouzeau de Villepin le 2 juin 2005.

Le bilan du ministre Lagarde est éloquent : la balance commerciale française est en déficit de 30 Milliards € pour l'année 2006, soit le plus mauvais chiffre depuis 1980 ! L'alouette n'a pas fait le printemps …

Malgré ou bien à cause de çà, Christine Lagarde héritera d'autres ministères où elle ne fera aucune étincelle comme vous le savez, et certainement pas en économie son grand domaine d'incompétence.

(lire nos notes consacrées à l'incompétente ministre Lagarde)

 

En vérité, le curriculum vitae de Christine Lagarde montre bien qu'elle n'obtient de bons résultats que lorsqu'elle exerce son métier : avocat.

 

« Donc, il faut que chacun fasse son métier, que M. Cantona fasse le sien, moi, je fais le mien. » (Christine Lagarde à l'AP, le 1 décembre 2010)

Malheureusement pour la France, Christine Lagarde ne fait pas ce qu'elle dit.

 

 

Alexandre Anizy