Les banksters ont le pouvoir sur la BCE
Mario Draghi, l'oracle de Francfort, a dit : les rachats massifs de dettes publiques européennes par la BCE vont pouvoir reprendre, sans limite a priori mais conditionnés à de nouvelles amputations économiques. Les peuples trinquent, les banques se goinfrent.
Tous les médias ont passé en boucle LA bonne nouvelle.
Mais qui a parlé du nouveau cadeau aux banques ?
En effet, la BCE a aussi décidé de renoncer à son statut de « créancier privilégié », qui la protégeait des pertes en cas de défaut de paiement d'un pays. Autrement dit, en se rangeant au niveau ordinaire, elle accepte d'assumer les pertes sur un pays.
Les banques vont se défausser des créances pourries au comptoir de la BCE, ce qui toilettera leurs bilans. Elles pourront d'autant mieux spéculer sur les dettes publiques … avec un risque limité du genre « face je gagne, pile tu perds ».
Pour ce nouveau cadeau, les banksters comme Goldman Sachs (la banque qui aida la Grèce à maquiller ses comptes, la banque qui paya 550 millions de dollars en 2010 pour ne pas être traînée devant les tribunaux pour fraude dans la vente du produit Abacus adossé à des dérivés de crédits immobiliers) peuvent remercier la BCE et son président Mario Draghi (ex pilier de Goldman Sachs).
Alexandre Anizy
PS : dans la presse, d'aucuns s'interrogent sur un possible noyautage de l'administration américaine par des ex cadors de Goldman Sachs, voire d'autres administrations occidentales ; mais en France, que dire des allées et venues de ceux de la Banque Rothschild par exemple, comme le jeune énarque et déjà millionnaire Emmanuel Macron ?