Les débuts d'Erlendur par Indridason
Il ne faut pas abuser des bonnes choses. C'est pourquoi nous ne suivons jamais le rythme annuel de publication des auteurs réputés de polars que nous apprécions, nous contentant d'y revenir de temps en temps au gré de nos envies et de nos voyages ferroviaires ou autres, en piochant dans la réserve.
Arnaldur Indridason compte parmi les chouchous et Les nuits de Reykjavik (Métailié, février 2015, 261 pages, 19 €) vient de sortir.
Cette fois-ci, l'auteur revient au commencement de la carrière de flic d'Erlendur, quand il n'était qu'un agent patrouillant dans la ville en voiture. Au cours d'une de ses tournées nocturnes, il avait rencontré un clochard qu'on retrouva quelques temps après dans une tourbière : mort accidentelle par noyade. Erlendur s'en voulait de ne pas avoir insisté auprès du vagabond pour qu'il change d'habitat, à défaut de changer de vie. Et peu à peu, fouinant à titre privé, il découvre des éléments troublants qui l'amènent sur la disparition étrange d'une jeune femme.
C'est la première enquête du futur commissaire.
Les nuits de Reykjavik confirme ce que nous écrivions en novembre 2007, à savoir qu'Arnaldur Indridason est un géant :
http://www.alexandreanizy.com/article-14066539.html
Ce qui ne nous empêchait pas ensuite d'être critique :
http://www.alexandreanizy.com/article-17746202.html
et encore
http://www.alexandreanizy.com/article-20063006.html
Mais 2015 est une bonne année.
Alexandre Anizy