Piglia a raté sa cible

Publié le par Alexandre Anizy

 

Quelle déception ! Ricardo Piglia nous avait agréablement surpris avec Argent brûlé, mais nous faillîmes abandonner Cible nocturne (Gallimard, décembre 2012, 303 pages, 22 €) à moult reprises. Pourquoi ?

Il est difficile de répondre en quelques lignes, parce que l'architectonique est d'aplomb et le style digne des meilleurs. Seulement voilà, il nous semble que Piglia s'est embarqué dans un projet de polar borgésien – c'est d'ailleurs probablement la réminiscence de lectures anciennes qui nous retînt -, dans lequel nous ne sommes pas vraiment entrés.

 

Nota bene : dans le contexte politique français actuel (où d'aucuns parlent d' union nationale), comme dans toutes les situations de conflits en général, il est bon de ne pas oublier que

« Les gens qui parlent de conciliation et de dialogue sont toujours ceux qui tiennent la queue de la poêle et font leur petite cuisine. Telle est la vérité. » (p.278)

 

 

 

Alexandre Anizy

 

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Publié dans Notes culturelles

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