Pour NS : "Ausgang" de Theodor Fontane

Publié le par Alexandre Anizy

 

Les soirs de mélancolie, certains font ce bilan définitif :

 

« Immer enger, leise, leise

Ziehen sich die Lebenskreise,

Schwindet hin, was prahlt und prunkt,

Schwindet Hoffen, Hassen, Lieben,

Und ist nichts in Sicht geblieben

Als der letzte dunkle Punkt. »

 

« Ausgang », Theodor Fontane

 

Que l'on peut traduire ainsi :

 

« Les cercles de la vie, doucement, doucement,

Se tracent toujours plus étroitement.

Tout s'en va, qui n'était que pavane et parade,

L'espoir s'en va, la haine et l'amour,

Et il n'est rien resté en vue

Que le dernier point obscur. »

 

 

Pour ce poète allemand, la fin est une modeste sortie.

 

 

Alexandre Anizy

 

 

 

Publié dans Notes culturelles

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