Pour NS : "Ausgang" de Theodor Fontane
Les soirs de mélancolie, certains font ce bilan définitif :
« Immer enger, leise, leise
Ziehen sich die Lebenskreise,
Schwindet hin, was prahlt und prunkt,
Schwindet Hoffen, Hassen, Lieben,
Und ist nichts in Sicht geblieben
Als der letzte dunkle Punkt. »
« Ausgang », Theodor Fontane
Que l'on peut traduire ainsi :
« Les cercles de la vie, doucement, doucement,
Se tracent toujours plus étroitement.
Tout s'en va, qui n'était que pavane et parade,
L'espoir s'en va, la haine et l'amour,
Et il n'est rien resté en vue
Que le dernier point obscur. »
Pour ce poète allemand, la fin est une modeste sortie.
Alexandre Anizy