Qu'est-ce qu'une régression sarkozyenne ?
Si nous n’avons aucune sympathie pour Jacques Julliard
(Lire http://www.alexandreanizy.com/article-36363783.html ),
nous reconnaissons qu’il lui arrive de produire de bons articles, comme celui du 15 octobre 2009 (Nouvel Observateur), dans lequel il définit le processus sarkozyen :
« (…) toute réforme engagée par le pouvoir comprend désormais deux volets indissociables. Primo, la réponse, bonne ou mauvaise à une question donnée ; secundo, le renforcement du pouvoir personnel de Nicolas Sarkozy. »,
Qu’il faut compléter par :
« Le système est verrouillé grâce à la maîtrise par le président de la direction du parti (UMP) qui est maîtresse des investitures. Or, dans tout élu, il y a un candidat à sa réélection, qui a besoin de la caution du monarque. ».
Concluons par cette observation :
« Ainsi, le noble objectif de la réforme est devenu le pavillon de complaisance qui couvre l’acheminement de la France vers un pouvoir personnel. »
Si Jacques Julliard comprend le processus sarkozyen, il ignore l’essentiel, que Jean-François Kahn vient encore de résumer (Marianne du 17 octobre 2009) :
« Depuis deux ans, il convient d’admettre que « réforme » est synonyme de « régression ».
Ce que nous disions déjà dans notre note du 17 mars 2008.
( http://www.alexandreanizy.com/article-17779216.html )
Alexandre Anizy