Sortir de l'euro selon Yves de Kerdrel

Publié le par Alexandre Anizy

La foudre se serait-elle abattue sur Yves de Kerdrel (chroniqueur libéral au Figaro de la famille Dassault), lui octroyant une lucidité qui manque cruellement à ses prêches quotidiens ?


Extraits de son papier du 2 mars 2010 :


« (…) l'euro dont la décomposition se déroule sous nos yeux, comme un film au ralenti, va laisser des millions de chômeurs, des friches industrielles gigantesques, une paupérisation européenne encore incalculable, un laxisme budgétaire qu'il faudra des années à purger, et une Allemagne toujours plus forte au sein de notre Vieux Continent. »


« La BCE de Wim Duisenberg, puis de Jean-Claude Trichet, porte une responsabilité colossale dans la chronique de cette mort annoncée. Elle a mis l'Europe industrielle à genoux, et enrichi les rentiers. »

« L'euro a été imaginé comme un socle pour l'Europe, alors que, comme l'avait montré Philippe Séguin, cette monnaie obligeait chaque pays à renoncer à sa politique économique. »


« La question est désormais de sortir de ce nœud de vipères avec le moins de morsures possibles, tant les dégâts sont déjà nombreux. »


Cet article serait-il un cadeau de la Providence ?

Il est vrai que « le miracle est, avec la vigne, l'une des principales cultures de la France ». (Pierre Daninos, les carnets du major Thompson)



Alexandre Anizy