Svetislav Basara toujours en forme
A l'occasion fiscalement optimisée d'un (dé)placement inopportun au royaume pourri d'un Grand Duc, en plein cœur de la vertueuse Union Allemande mortifère, nous pûmes survoler à nouveau (1) la prose absurde et drôle de Svetislav Basara, ce bon à rien qui occupe ses jours ouvrés ou retraités à broder des histoires sans queue ni tête. Il est vrai que son statut de diplomate permet bien des excentricités et sauve même du ridicule. Hubert de Védrine ne manquera pas de démentir.
N'étant pas fêlé, nous ne raconterons rien de Solstice d'hiver (Notabilia des éditions Noir sur blanc, 2013, 137 pages, 15 €). Tout au plus un report :
« Quand le commandement Tu aimeras ton prochain comme toi-même paraît insuffisant et pauvre ; quand on désire l'étoffer et l'argumenter, on obtient le Manifeste du Parti Communiste. Il semble à première vue tout à fait pareil au commandement, en plus long. Sauf qu'il a un effet secondaire : le goulag. » (p.94)
Il fut un temps où seul un chien à la Mutualité pouvait jacter de la sorte sans se faire casser la gueule par la police de la pensée des beaux quartiers, latin ou pas. Dieu merci, nous allons bientôt être libérés de leurs derniers avatars (2).
Alexandre Anizy
(1) Pour apprécier quelques bons mots de ce bougre-là, lire le billet ci-après
http://www.alexandreanizy.com/article-fele-svetislav-basara-108370588.html
(2) Combien d'impostures générées par La cause du peuple ?