Thierry Breton un autre professeur Tournesol de l'econo-globish
Qui est Thierry Breton ?
Un ingénieur Supélec branché informatique, à ses débuts.
Un écrivain, qui n'a pas écrit personnellement tous ses livres, recruté par un garagiste autodidacte au réseau bien maçonné, qui s'initiera à la politique.
Un soi-disant « grand Manager » qui n'a jamais redressé durablement et globalement une entreprise (voir Thomson, France Télécom).
Un ministre de l'économie et des finances et de l'industrie sans envergure.
Au jour d'aujourd'hui, président-directeur général de la société Atos Origin : une position sociale trop étriquée pour ce vieux jeune loup.
Et c'est ainsi que réapparut Thierry Breton, l'ingénieur électricien qui se pique d'économie, dans les colonnes du quotidien vespéral. Il y apporte sa modeste contribution dans la propagande de l' econo-globish, pour faire inscrire dans la Constitution des limites supérieures à l'endettement de l'Etat.
Comme nous sommes sérieux, nous ne perdons pas notre temps (et le vôtre, chers internautes) à répondre aux arguments absurdes, déjà ressassés dans tous les médias, d'un hussard de l'oligarchie qui a besoin de formation en économie, puisqu'il écrit : « Ma conviction est faite : le véritable investissement d'avenir, c'est le désendettement. »
En économie, les mots ont un sens : en ne sachant pas, Thierry Breton voudrait embarquer la France vers d'autres maux.
Mais alors, quel est l'intérêt de l'article paru dans le Monde du 2 février ? Thierry Breton tenait absolument à nous faire part de sa découverte : la corrélation évidente entre la croissance et le déficit publique, sur la période de 1981 à 2010.
A notre avis, avec une démonstration aussi savante que la sienne, quelqu'un devrait pouvoir mettre en évidence, sur la même période, la corrélation entre l'accroissement du déficit et l'augmentation du nombre d'obèses.
C'est grave et triste à dire, mais de nos jours, l'oligarchie française apprécie les professeurs Tournesol de l' econo-globish.
Alexandre Anizy