Un avis sur Vladan Matijević
« Le baisespoir du jeune Arnold » (éditions Les Allusifs, septembre 2009, 131 pages, 14 €) n'est pas un roman, mais une décharge de signes enguirlandée de provocations scatologiques pour maintenir le filet d'intérêt des lecteurs ébahis devant le barbouillage.
Son auteur, Vladan Matijević, dit qu'il « tâche d'écrire le moins possible ».
A notre avis, Vladan, quand on est au fond d'une impasse littéraire, il vaut mieux changer de registre.
Par exemple : oser le saut français, dont parle Enrique Vila-Matasdans « Dublinesca », sans nouvelle théorie générale du roman s'il vous plaît !
Alexandre Anizy