Le programme de cette femme politique peut se résumer à la défense de ces 3 valeurs : Travail, Famille, Patrie. C’étaient aussi la devise du Maréchal Pétain à Vichy.
Il se trouve que Florian ROYAL, le grand-père, était un farouche partisan de PETAIN, et que Jacques ROYAL, le père (catholique pur et dur, semble-t-il) fut un lieutenant-colonel de l’armée française, qui ne cachait pas ses sympathies pour l’OAS : il aurait voté pour l’extrême droite en 1965, i.e. Monsieur TIXIER-VIGNANCOURT.
Marie-Ségolène ROYAL a vécu en Lorraine (née en 1953 au Sénégal, elle n’y arriva qu’au début des années 60) dans une maison bourgeoise de 10 pièces sur 3 étages, avec garage, cour intérieure, jardin en contrebas de l'autre côté de la rue : c'est un ancien pavillon de chasse du duc de Lorraine, qui classe la famille ROYAL parmi les notables.
Quand elle vit en Martinique, Marie-Ségolène ROYAL va aux Couvents (école privée d’excellente réputation) ; en Lorraine, elle va à l’Institution Notre Dame d’Epinal. Force est de constater que cette femme politique est personnellement qualifiée pour parler de l’école publique.
Elle a quitté son statut d’étudiante pour entrer dans le cénacle de l’ENA : l’Elysée l’attend déjà à sa sortie… Marie-Ségolène ROYAL peut parler des gens pauvres et les défendre, parce qu’elle les a beaucoup fréquentées : c’est une évidence, n’est-ce pas ?
Si la « douce Madonne » séduit beaucoup de français, le Duce en jupon déçoit beaucoup ses employées ou ses collègues : lisez les livres de son ancienne assistante parlementaire et de Monsieur Eric BESSON.
Parce que c’est aussi une Mère, Marie-Ségolène ROYAL sait que pour éduquer les jeunes français, il faut rétablir un Service Civil ou Militaire optionnellement. Pour former les mineurs délinquants, le militaire est le maître qui convient.
C’est pourquoi le socialisme de Madame ROYAL nous fait penser à celui de Marcel DEAT, le « collabo » qui adorait les uniformes : il soutenait PETAIN lui aussi.
MITTERAND a travaillé à Vichy sous PETAIN : il a même été décoré de la francisque par le Maréchal. Il devait y côtoyer des gens honorables, comme Monsieur BOUSQUET par exemple, utiles pour son avenir de jeune Rastignac. Ce n’est que beaucoup plus tard qu’il découvrit le socialisme et qu’il s’empara du Parti éponyme. C’est dire que Marie-Ségolène ROYAL, quand elle se décida pour la carte du PS en 1978, retrouvait un milieu naturel où les affinités sont sélectives.
Alors aujourd’hui, il faut expliquer à Madame PARISOT et ses ami(e)s, à tous les Emigrés (fiscaux ou autres) : n’ayez pas peur !
Parce que si Dame ROYAL s’empare de la Toison présidentielle, les affaires reprendront, comme en 1983 : une année qui marqua la revanche historique du capital sur le travail. Et s’il le faut, pour le bien des gens évidemment, elle saura par atavisme diriger le pays à la schlague.
Alexandre Anizy