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Retenez la plume de Gérard Laveau

Publié le par Alexandre Anizy

            Gérard Laveau invente le polar d'outre-tombe : une lecture jubilatoire.   

 

 

            Commençons par l'incipit et la suite, pour souligner d'emblée la qualité d'écriture qui n'a pas changé, comme Montceau.

            « La voiture entra dans l'ancienne cité minière entre minuit et une heure. La rue Carnot était déserte, pas trop éclairée. Les phares devançaient la Simca d'un pinceau de guingois au jaune faiblard. Ils léchaient des stores cadenassés et des affiches pour les dernières élections, des devantures obscures et des vitrines mornes où parfois, un mannequin blafard se tenait dans la posture d'un rôdeur aux aguets. »

            Les Presses du Midi sont bien inspirées quand elles publient Oublie que je te tue de Gérard Laveau (octobre 2018, 284 pages, 19 €). Avec cette nouvelle enquête, le détective Georges Amer plonge dans le marais de l'édition, dont le dédale ne lui est pas étranger ( Cf. les aventures précédentes ici et ).

 

            Fort d'une architectonique béton, l'auteur emmène ses lecteurs tambour battant, les transportant d'un jet de plume dans l'arrière-boutique culturelle. SAS Laveau glisse parfois sur la pente de Virginie, en plus raffiné puisqu'il a son bâton d'homme de lettres.

 

 

Alexandre Anizy

 

Le style de James Salter

Publié le par Alexandre Anizy

            On ne risque rien en plongeant dans un livre de James Salter, hormis le plaisir d'une lecture enchantée. 

 

 

            Après la mort de James Salter en 2015, les éditions de l'Olivier ont décidé de publier en 2018, dans le cadre d'une dynamisation de leur catalogue, un recueil de nouvelles anciennes complétées de quatre inédites, livre titré Last Night (éditions de l'Olivier, 2018, en livrel). Pour découvrir le style de James Salter, nous le préférons à son roman Et rien d'autre (éditions de l'Olivier, août 2014), dont la promotion nous avait agacé (1).

 

Prenons quelques incipit :

            « Barcelone à l'aube. Pas une lumière dans les hôtels. Toutes les grandes avenues vont à la mer. » (p.4/256)

            « Un jour de juin, Philip épousa Adele DeLereo. Le temps était nuageux et le vent soufflait. Plus tard, le soleil apparut. » (p.154/256)

            « Walter Such était traducteur. Il aimait écrire avec un stylo à encre vert qu'il avait l'habitude de lever légèrement en l'air après chaque phrase, comme si sa main avait été un ressort. » (p.179/256)

            « Elle était petite avec des jambes courtes et son corps avait perdu ses formes. » (p.197/256)

            « Les hommes n'ont pas besoin d'être beaux. Ce n'est pas ce qui compte. » (p.247/256)

Des phrases courtes qui accentuent le sens de l'épure, comme un patchwork d'images qui invite le lecteur à compléter lui-même, c'est ce que nous apprécions chez Salter. Avec la ponctuation savante qui rythme intelligemment le récit. Comme ici :

            « Quand, à la fin, ils s'étaient tous figés, la main sur le coeur, Newell, resté à l'écart, seul, avait résolument fait le salut militaire, fidèle, comme l'imbécile qu'il avait toujours été. » (p.153/256)

 

            A vos prochaines vacances, osez un double Salter.

 

 

Alexandre Anizy

 

 

(1)

http://www.alexandreanizy.com/article-james-salter-vaut-la-tartt-125069235.html

 

 

Le meilleur de Louise Erdrich

Publié le par Alexandre Anizy

 

            On peut égratigner un auteur sans pour autant renoncer à le lire : c'est le cas de Louise Erdrich. 

 

 

            En 2012, l'écrivaine Louise Erdrich publiait The round house, qui sortit chez nous l'année suivante sous un titre mystérieux Dans le silence du vent (Albin Michel, disponible en livrel). En le relisant aujourd'hui, nous constatons l'importance de l'incipit : « Des petits arbres avaient attaqué les fondations de notre maison. » (p.4/309). Ici, chaque mot a son importance, comme chaque lieu. « J'ai pris l'ouvrage de droit que mon père appelait La Bible. Le Manuel de droit fédéral indien de Felix S. Cohen. Mon père l'avait reçu des mains de son père ; la reliure rouille était éraflée, le long dos craquelé, et chacune des pages comportait des commentaires manuscrits. Je tentais de me familiariser avec la langue désuète et les perpétuelles notes de bas de page. Mon père, ou mon grand-père, avait mis un point d'exclamation p.38, à côté de l'affaire en italiques qui m'avait naturellement intéressé, moi aussi : Etats-Unis contre 43 gallons de whisky. » (p.5/309)

 

            Cette fois-ci, contrairement à son livre LaRose,

http://www.alexandreanizy.com/2018/06/l-epine-de-louise-erdrich.html  

elle ne s'égare pas, reste dans son sujet jusqu'au bout, nous donnant ainsi un état de la situation de sa communauté indienne.

 

            Dans le silence du vent, c'est un roman captivant de Louise Erdrich.  

 

 

Alexandre Anizy

 

Kivu libre, Rwanda francophone, et baudruche Macron

Publié le par Alexandre Anizy

            Jean Van Hamme a raconté le Kivu, avec Christophe Simon, ce qui nous amena à Louise Mushikiwabo.   

 

 

            Le Kivu est une région du Congo frontalière du Rwanda, où on extraie beaucoup de minerais... Alors il y règne la corruption, la guerre de libération, enfin toutes ces saloperies fomentées et attisées par des gens puissants pour piller intensément, c'est à dire sans entrave. Cette BD de Simon & Van Hamme le révèle talentueusement en 63 planches.

            Kivu, c'est une piqûre de rappel : le multilatéralisme n'a pas désarmé la Bête immonde.  

 

            La France participe activement à cette ronde africaine, et sa diplomatie boiteuse vient d'illustrer à nouveau l'hypocrisie des Centres du capitalisme à l'égard des Périphéries, comme disait l'économiste Samir Amin. Comment ? En soutenant Louise Mushikiwabo, ministre du Rwanda, un pays qui conchie la France dans l'affaire de son génocide, un pays qui a mis fin à l'enseignement du français et a pris l'anglais pour langue nationale, Louise Mushikiwabo donc pour le poste de secrétaire générale de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Jupitérito a montré le niveau de lisibilité de son dévouement pour sa langue maternelle : zéro.

  

            Peu à peu, les Français découvrent à leurs dépens la baudruche Macron : tardivement hélas ! (1)

 

 

Alexandre Anizy

 

 

(1) http://www.alexandreanizy.com/2016/04/bel-ami-macron-en-marche-dans-la-cour-des-miracles.html

 

Sous le Jupitérito Guignol's Band

Publié le par Alexandre Anizy

            Où va la France sous le Jupitérito Guignol's Band ? 

 

 

            Si Jupitérito a une boussole, qui notamment le mène à rembourser ceux qui l'ont fait roitelet dans le cadre d'une déconstruction accélérée des règles sociales de l'Etat-nation sous le joug d'une élisphère paneuropéiste, ses affidés (1) quant à eux ressemblent plus à des girouettes soumises aux caprices médiatiques. Ainsi le spectacle navrant de la médiocrité va continuer, et mieux vaut en rire qu'en pleurer, n'est-ce pas ?

           

            Les serviteurs d'Edouard Philippe simulent un comité de fonctionnaires présentés comme des techniciens experts (2), agissant sous l'autorité des juges luxembourgeois. Que de médecins charlatans !

 

 

Alexandre Anizy

 

 

(1) Christophe Castaner, le kéké de Forcalquier, nommé à l'Intérieur, n'est-ce pas un peu comme une danseuse placée à la tête des armées ?

 

(2) On sait, par exemple, François Goullet de Rugy expert en parjure et spécialiste en mangeoires, mais pour le reste...

http://www.alexandreanizy.com/2017/06/abstention-le-petit-livre-rouge-de-bueno.html

 

  

Fan du PSG : le cas Protche

Publié le par Alexandre Anizy

            Le PSG a brillé face à l'Etoile Rouge de Belgrade, mais il n'y a plus de lanterne pour éclairer le faux noble Grégory Protche.      

 

 

            Est-ce parce qu'il s'est vu cité,  

« Enfin cool. C'est l'adjectif que Patrick Besson employait à son sujet dans Les Années Isabelle - lorsque j'allai le voir en 1992 au Salon du livre, je lui fis signer son livre à la page où figurait la description si judicieuse du maestro et fus un peu déçu que Safet n'eût pas pour lui l'importance qu'il avait pour moi. J'aimais la Yougoslavie à cause de Susic et lui à cause de la Yougoslavie. » (p.111/196) ,

ou par simple esprit d'entraide corporatiste,

            [Journaleux de tous les pays, congratulez-vous !]

que Patrick Besson le croato-français ( Ja takodjer u Beogradu volim odsjesti u hotelu Palace ) tartine un papier dithyrambique sur Je suis né la même année que PSG de Grégory Protche (JCLattès, 2018, en livrel) ?  

            Car il faut avoir perdu le sens de la mesure et de la retenue pour écrire :

« Grégory Protche (48 ans) vient de m'offrir un plaisir rare : celui de ne pas lire un écrivain mort. (...) le seul ouvrage que je peux rapprocher de celui de Protche est Mort à crédit , dont le titre est meilleur. (...) Une génération. Celle de Moix, de Beigbeder, de Zeller, de Foenkinos et de Protche. Mais Grégory n'est pas un fils à papa, n'ayant pas eu de père. » (Le Point n°2389 du 14 juin 2018)

Notons qu'en loucedé le rejeton de Montreuil, qui attend sa plaque bleue aux coins d'une rue, glisse une vacherie sur les "french petits matous de la littérature".

M'enfin ! Riry Prot d'chien n'est pas Céline, c'est pas du lourd !

 

            Lui son costaud, c'est Safet-la-Crème !

« Mustapha avale des kilomètres, mais c'est Safet qui est enrobé. Susic est colérique et culpabilisateur. Dahleb, indulgent, sait que ce qui compte, dans un collectif, c'est l'équilibre, celui de l'adversaire et celui des forces, rien ne le motivant plus que de rencontrer une équipe meilleure que la sienne. Mustapha est bon même contre les mauvais. » (p.27/196)

« Comme avec Mustapha Dahleb en 2000, Jacques Vergès en 2001, Michel Platini en 2004 ou Hubert-Félix Thiéfaine en 2005, devant Safet Susic en 1986, je bredouille, bafouille, rougis, perds mes mots et toute ma salive. Adieu questions soignées, déclarations absolues et projets de photo avec l'idole. La bouche ouverte, je le regarde au lieu de parler. » (p.93/196)

« Je crois m'être remis plus vite de la rupture avec Hélène que du départ de Safet Susic du PSG. » (p.110/196)

            Mais Besson n'en démord pas :

« Peu d'auteurs ont ce style d'une précision footballistique. Grégory sait quand passer la belle phrase et quand marquer le bon mot. » (Le Point, ibid.)

 

            Pour Eric Zemmour, c'est autre chose. Plus socio, moins yougo.

« Le foot, encore le foot, toujours le foot. A la télévision, sur internet, dans les journaux. Et dans les livres aussi. Une avalanche de livres. Enseveli sous l'avalanche [sans trop d'effort, EZ aurait pu éviter la répétition !], on en repère un, pas le plus important peut-être, ni le meilleur sans doute. Pour le titre d'abord : Je suis né la même année que PSG attire l'oeil et amuse. L'éditeur a bien joué ! On ouvre, on lit. L'auteur nous raconte sa vie. C'est une autofiction footballistique. » (Figaro du 28 juin 2018)

            Il n'empêche que l'information nous est repassée sous les binocles en 2 semaines : est-il permis de rater le protche ?

            Alors avec Zemmour, c'est forcément politique. Mondialisé, of course.

« [PSG] Une création du show-biz,  de couturiers et de chanteurs, reprise par Canal+ puis par les princes du Qatar. Tout est dit rien que par ses propriétaires successifs. Pas de racines, pas d'histoire, le club du vide mondialisé et cosmopolite. » (Figaro, ibid.)   

Mais pas seulement. Zemmour se fait critique, et comme une teigne balance le verdict !

« Notre Déroulède du PSG a du rythme, de la gouaille, de la tripe. Souvent trop. Trop de "fait chier", trop de longueurs, trop de tunnels, trop de style parlé, relâché auraient dit nos vieux maîtres. Ceux que Protche, né après 68,  n'a pas eus ! N'est pas Céline qui veut.

Zemmour est finaud, loin d'être con. Son papier, c'est pas de la lèche !

 

 

            Maintenant que la question littéraire est pliée, causons au moins ballon rond avec l'auteur, car sur ce terrain-là, l'entente pourrait être cordiale. Citons Zemmour citant Protche :

« Comme le dit joliment Protche, "on devient supporter par la défaite. La victoire, c'est pour les filles, les parents, les médias et les annonceurs, ceux qui n'aiment pas le foot, ceux qui aiment les buts et le spectacle, ceux à qui un score suffit pour résumer un match." Grégory Protche est de la dernière génération qui a connu le football d'avant l'arrêt Bosman de 1995. Et çà change tout ! » (ibid.)

            Bon, personnellement nous avons une tendresse enfantine pour les Sangliers ardennais, du temps de Louis Dugauguez, avec les Lemerre, Gasparini (un gars de Piennes, comme Roger Piantoni), Yves Herbet, Philippe Levavasseur, Michel Watteau...  et l'amour du beau jeu prime sur tout ! C'est pourquoi notre classement pour la Coupe du Monde 2018 est :

1. Belgique

2. Croatie

3. France

 

 

Alexandre Anizy

Evitez de tomber dans la falaise de Patrick Grainville

Publié le par Alexandre Anizy

            Quand une broderie laisse de marbre...

 

 

            Autrefois, Patrick Grainville nous intéressait un peu : dans le paysage littéraire français, il apportait un vent de folie dionysiaque.

            Et cet été, nous sommes tombés dans Falaise des fous (Seuil, janvier 2018, en livrel). Ce produit commercial bien pensé n'a qu'un défaut majeur : être un roman et non pas un récit documentaire. Dès lors, le lecteur ne peut pas prendre pour signe comptant les informations relatives au cercle des artistes peintres disparus.

 

            Ayant passé la limite d'âge, le vieux Grainville aurait mieux fait de se dorer la pilule en contemplant des corps callipyges sur les plages de Corfou.

 

 

Alexandre Anizy

 

En rade amère personne ne reste

Publié le par Alexandre Anizy

            A Brest, la mer est un cimetière.

 

 

            Pour son premier roman titré Rade amère (éditions du Rouergue, 2018, en livrel), Ronan Gouézec fournit une dose punk aux lecteurs saturés de polars formatés : no future en terres de Siam !

            S'il travaille en profondeur, l'auteur pourra émerger.

 

 

Alexandre Anizy  

Parler cash pour la Frèche

Publié le par Alexandre Anizy

            Mieux qu'Emilie Frèche, on ne va pas se gêner. 

 

 

            Personne ne lui ayant jamais appris que le linge sale privé sur la place publique, c'est pas joli, Emilie Frèche couche sur le papier sa mauvaise bile qu'elle maquille en littérature dans Vivre ensemble (Stock, septembre 2018, en livrel). Si au moins le style était au rendez-vous, on pourrait peut-être l'absoudre...

 

            Dès l'incipit, le décor est planté, l'exacerbation transpire :

« La première fois qu'ils se sont vus tous les quatre, le fils de Pierre n'a pas supporté un mot du fils de Déborah, ou peut-être était-ce juste un rire, une mimique, et pris d'une rage folle, il s'est mis à hurler qu'il les détestait, que de toute façon elle ne serait jamais à son goût et Léo non plus, qu'elle ne serait jamais sa mère et Léo jamais son frère, puis il a attrapé le couteau de boucher aimanté à la crédence derrière lui et, le brandissant à leur visage, il a menacé de les tuer ― cela faisait une heure à peine qu'il les connaissait. »

Cela ressemble à un staccato de Christine Angot (1).

 

            Rapidement, la réification commence : le fils de Pierre devient « une guêpe, un vulgaire petit insecte quasi inoffensif » (p.6/191), « on dirait le labrador de papy » (p.37/191). On vous épargne les propos malvenus, voire douteux comme « avec la courtoisie d'un petit paroissien de Saint-Nicolas-du-Chardonnet » (p.84/191). La mesure, la pondération, la bienveillance, c'est pas du tout Frèche, qui la joue perso, pas collectif.

« La fameuse Françoise Gaspard, elle, était la candidate PS, et devinez comment elle a nommé sa liste ?

― Vivre ensemble ?

― Dans le mille. Et le plus terrible, c'est que cette gentille dame allait dans les réunions publiques expliquer aux gens que les villes n'avaient aucun pouvoir sur les questions d'immigration, (...) Six mois plus tard, Georgina Dufoix, qui était secrétaire d'Etat "chargée de la famille, de la population et des travailleurs immigrés", lançait un vaste programme de lutte contre le racisme en coopération avec Jack Lang, dont le slogan était "Vivre ensemble avec nos différences". Oui, oui, "vivre ensemble"... Voilà le mot magique qu'ils avaient trouvé, à gauche, pour lutter contre l'extrême-droite, (...) » (p.172/191)

Cette séquence d'autofiction est intéressante :

* en plus de l'ingrédient "vivre ensemble", si vous psalmodiez le mot fête avec un nez rouge et une plume dans le cul, vous retrouvez la bouillie du spectacle politique offert par la clique du francisquain Mitterrand, que Philippe Muray a si bien raillée : alors, Emilie Frèche, si près  de toi Muray...

* nous supposons qu'ayant fait des recherches préalables pour cibler le "vivre ensemble", Emilie Frèche ne doit pas ignorer que la bourgeoise énarque Françoise Gaspard était une minorité cachée en 1983 (elle fera son coming-out à la fin de 1998) : puisqu'Emilie n'est pas diplomate, serait-elle couarde ?   

 

            En fait, l'indignation sélective est aussi débectante que la propagande lénifiante.

 

 

Alexandre Anizy

 

(1) Cf. par exemple ce billet :

http://www.alexandreanizy.com/article-pour-estoquer-les-petits-de-christine-angot-68637034.html 

Dolores Redondo au sommet

Publié le par Alexandre Anizy

            Il n'est plus possible maintenant d'ignorer le talent de Dolores Redondo : elle rejoint les cadors comme Camilleri, Mankell, Rankin...

 

 

 

 

            Dans l'Espagne monarchique contemporaine, el pueblo sait que rien n'a changé : l'arrogance et l'immoralité des maîtres indignes piétinent l'ordre de la communauté. Malheureusement le foyer catalan sous la coupe d'une bourgeoisie d'affaires sécessionniste prépare insidieusement le retour des phalanges aux ordres de l'aristocratie dégénérée. C'est le fond du tableau de Tout cela je te le donnerai (Fleuve éditions, 2018, en livrel). 

            Pour l'architectonique, c'est du grand art.

 

 

Alexandre Anizy