L'Albanie vue par Danü Danquigny (leçons pour la France envoûtée du bankster)
Le cadavre du dictateur Enver Hodja à peine refroidi en avril 1985, une perestroïka sans limite se mettait en branle pour le bonheur des sociopathes.
Dans un polar de bonne facture, Les aigles endormis (Gallimard, Folio, 2021, livrel disponible en Prêt Numérique en Bibliothèque de Paris), Danü Danquigny raconte en toile de fond la désintégration de l’Albanie. Intéressant puisque le schéma s’est reproduit en Yougoslavie et en Russie, avec des degrés différents d’intensité violente mais la même voracité financière !
« Celui qui jouera du pipeau plus fort que les autres, qu’il soit un imam dévoyé, un banquier en marche [c’est nous qui soulignons] ou le chantre du nationalisme nostalgique d’un jadis doré et fantasmé, celui-là trimballe toujours le troupeau d’une aliénation à l’autre sous les vivats d’une poignée d’insatiables salopards gras et avides. Ce qui est moche ici, c’est que ces fumiers, on les connaît. » (p.137/158)
En pleine actualité française, n’est-ce pas ?
Alexandre Anizy