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Le freluquet Julien Bayou et Taïwan

Publié le par Alexandre Anizy

Dans l’affrontement national Chine / Taïwan, un petit chose Vert donne une leçon frelatée de politique. Hélas, il se prend pour un homme d’Etat !

 

Nous nous souvenons qu’à peine sorti du cocon éducatif, Julien Bayou faisait le pitre sur un chariot dans la rue du 4 Septembre : une opération d’agit-prop de son association Jeudi Noir¹ rapportée par le mal nommé Libération, journal libéral-radical d’avant-garde foireuse.  Le sort des sans-abris n’a pas changé, mais celui de Bayou s’est amélioré… Maintenant,  sans doute pour paraître crédible, le freluquet a glissé une cravate dans sa panoplie de parlementaire, et comme il est dépourvu d’éthique, nous espérons qu’il n’aura pas la possibilité de saisir une cravache !

            Il y a quelques jours, suite à la visite à Taïwan² de la sénile sénatrice³ Nancy Pelosi, Julien Bayou a montré d’une part sa perfidie en tirant sur son allié politique au nom d’un grand principe (défendre la Démocratie : partout, envers et contre tout), et d’autre part son irresponsabilité, en feignant d’ignorer⁴ que l’Etat français ne reconnaît qu’un seul Etat chinois (la République de Xi Jinping). Quand on se rêve en homme d’Etat, on ne devrait pas dire ça…  

 

Pour le bien de la France, il vaudrait mieux que le freluquet Julien Bayou ne grandisse plus dans les ors de la République.

 

Alexandre Anizy

 

(¹) Cet ambitieux organisait aussi des visites de squats pour un politicard… (Monde diplomatique, juillet 2016).

(²) Même Dominique Moïsi, membre de la Commission Trilatérale (une organisation privée qui n’est pas farouchement anti-américaine…), écrit : « Dans sa politique à l’égard de la Chine, l’Amérique serait-elle passée de "l’ambiguïté stratégique" à "la confusion stratégique" ? On attend d’une grande puissance responsable qu’elle sache hiérarchiser ses priorités. Or l’Amérique a-t-elle les moyens, et la volonté, de gérer trois crises virulentes en même temps : avec la Russie, avec la Chine, sinon avec l’Iran ? Le court mais hautement symbolique déplacement de Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, à Taïwan, le troisième personnage de l’Etat, est l’exemple parfait de ce qu’il ne faut pas faire en politique internationale. » (Les Echos du milliardaire Bernard Arnault, lundi 8 août 2022).  

(³) Même Renaud Girard, qui n’est pas gauchiste, écrit : « Trois mois avant des élections de mi-mandat (du premier mardi de novembre), qui s’annoncent extrêmement difficiles pour le Parti démocrate américain  ̶  qui pourrait perdre sa majorité à la Chambre des représentants au profit du Parti républicain  ̶  , on peut comprendre que Mme Pelosi ait voulu faire parler d’elle. Mais choisir une démarche diplomatique aussi provocatrice était, de sa part, irresponsable. » (Figaro de la très riche famille Dassault, mardi 9 août 2022).

(⁴) Chez Julien Bayou, entre l’incompétence diplomatique et l’hypocrisie, nous avons choisi. A tort peut-être ? 

De quoi Bruno Le Maire est-il le nom ?

Publié le par Alexandre Anizy

Tout l’été, les médias des riches (pléonasme) vont seriner la chanson de Bercy, parce qu’il ne faut pas laisser de temps libre aux cerveaux des citoyens.

 

 

Ainsi le servile Bruno Le Maire (lire ici ) assisté de Gabriel Attal, l’ambitieux médiocre¹,  matraqueront les Français avec leurs solutions pour le pouvoir d’achat.

Commençons par la blague du chèque carburant : avec un prix de 2 € le litre et un « chèque carburant » de 150 €, le consommateur peut acheter 75 litres, avec lesquels il pourra faire environ 900 km, soit 1,28 mois de trajets domicile/entreprise. Mais bernique pour les 1,72 mois hivernaux restants, et les mois printaniers, etc. ! Le « chèque carburant », c’est un cautère sur une jambe de bois.

Enchaînons avec les lancinantes heures supplémentaires défiscalisées. Il est triste de devoir rappeler au petit monde de don Bruno que les employeurs demandent des heures supplémentaires quand leurs carnets de commandes sont pleins et qu’ils ont en magasins les pièces pour la fabrication… Est-ce le cas en ce moment ? Non. Statistiquement, tous les salariés font-ils des heures supplémentaires ? Non. Par conséquent, don Bruno impose aux députés un débat sur le sexe des anges.

Quant au financement du projet politique que les macronistes viennent de vendre aux citoyens en juin, parlons-en ! En 2023, la maîtrise des dépenses et la CROISSANCE permettraient d’être dans la trajectoire financière exigée par la Commission de l’UEa. Balivernes, puisque comme le dit Joachim Fels, conseiller économique de la société Pimco (le plus grand gestionnaire obligataire au monde, ayant un encours de 2.000 Milliards de dollars), « nous sommes de facto déjà  en stagflation et en train d’entrer en récession »² ! Au 1er trimestre 2022, le PIB des Etats-Unis était négatif et les indicateurs donnent un 2ème trimestre négatif. La récession viendra en fin d’année pour la zone euro, compte tenu du décalage de quelques mois de l’Europe dans le cycle économique. Force est de constater que les macronistes ignorent l’économie.

 

Alors se pose la question : est-ce que le petit monde de don Bruno est sérieux ? Non.

 

 

Pourtant Bruno Le Maire n’est pas un imbécile (certes pas douanier… mais énarque : lire ici ), alors de quoi est-il le nom ? Du cynisme et de l’incompétence crasse de la pseudo-élite autoproclamée.

 

Alexandre Anizy

 

 

(¹) : Dans Crépuscule de Juan Branco (Au diable vauvert / Massot éditions, 2019), son camarade de l’Ecole Alsacienne puis de Sciences Po. Sans le pognon de papa, que serait devenu le petit Gabriel ?

(²) : Propos rapportés dans l’imMonde du 11 juillet 2022.

 

Guerre de Louis-Ferdinand Céline

Publié le par Alexandre Anizy

Fallait-il éditer ce brouillon ?

 

En littérature, nous posons comme principe de ne pas publier un texte sans l’accord formel de l’auteur. Guerre de Céline (Gallimard, mai 2022) donne un argument à cette position, si besoin était : on y retrouve le style célinien… avec des ratés.

N’ayant pas fait l’exégèse de son œuvre mais goûté beaucoup de ses textes, nous avons le sentiment que pour la première fois apparaît l’aveu d’une culpabilité. Alors la question lancinera : dans « la monstrueuse boucherie de 14 », de quoi Louis Ferdinand  Destouches peut-il avoir honte ?     

 

Alexandre Anizy

 

L'ennemi de Gérald Darmanin

Publié le par Alexandre Anizy

Pour ce ministre de l’Intérieur, ses compatriotes transformateurs sont des ennemis.

 

 

Ce matin, sur la chaîne du milliardaire franco-israélien fiscalement suisse (BFMtv), Gérald Darmanin a nommé deux partis politiques comme ennemis, réservant le mot adversaires aux « socialistes » (on suppose du genre Hollande, Le Fol, Delga, Cazeneuve), aux écologistes (on suppose du genre Jadot, Hulot), et aux amis qu’il a trahis (le parti LR).

Comme le dit aujourd’hui le philosophe Marcel Gauchet (Figaro, le journal des milliardaires Dassault) à propos de l’affaire du Stade de France : « Le ministère de l’Intérieur, c’est le ministère de la réalité, celui des faits qui ne peuvent être ignorés, si déplaisants soient-ils. Si celui-là choisit lui aussi de regarder ailleurs, de mentir délibérément et d’empêcher la manifestation de la vérité en laissant détruire les images qui permettraient de l’établir, alors, il n’y a rien à attendre des responsables publics. »

La psychose du politicard Darmanin prend ce matin une allure inquiétante pour un tiers des Français.    

 

N.B. : notons que Mme Malherbe, si prompte à s’indigner du langage de « mâle dominant » du même Darmanin, ne moufte pas quand ce ministre de la Protection des Français (ce sont ses mots) déclare ennemis un tiers de ses compatriotes. Il y a des protestations acceptables par « les soi-disant élites qui n’en ont que le nom » (Marcel Gauchet, ibidem), dont font partie les propagandistes comme Mme Malherbe…

 

 

Alexandre Anizy

Les turbines du France d’après Robert Perišić

Publié le par Alexandre Anizy

La campagne des législatives était le moment adéquat pour lire ce roman. Il n’est pas trop tard pour vous y mettre.   

 

            Nous parlons du livre Les turbines du Titanic (Gaïa éditions, 2019), dans lequel le désenchantement philosophique de Robert Perišić fait merveille.      

 

Alexandre Anizy

 

L'infection ukrainienne et le basculement du capitalisme

Publié le par Alexandre Anizy

Inexorablement l’Europe s’approche du précipice, et selon notre hypothèse, l’invasion russe de l’Ukraine marque le passage du capitalisme d’une « phase de pulsations fortes » à une « phase de pulsations faibles ».   

 

Lire notre article sur Front populaire  

https://frontpopulaire.fr/o/Content/co11758434/l-infection-ukrainienne-et-le-basculement-du-capitalisme

 

Alexandre Anizy

 

Le bankster Macron élu par 38,52 %

Publié le par Alexandre Anizy

Donnons simplement les chiffres têtus comme des faits.

 

 

 

1

Nombre de citoyens électeurs inscrits 

48 752 500

 

 

Macron

Non-mandants

Le Pen

 

3/1 en %

        38,52  

34,20

27,28

3

Nombres

18 779 641

16 675 099

13 297 760

 

 

 

Dont :

 

 

 

abstentions

13 656 109

 

 

 

blancs

2 228 044

 

 

 

nuls

790 946

 

Source : Ministère de l’Intérieur.

 

 

Hier soir, il fallait voir le bonimenteur Macron emmener des enfants de France vers sa destination, comme le flûtiste Hamelin.

Une sinistre marche en abyme.  

 

 

Alexandre Anizy

 

Il ne faut pas voter Macron

Publié le par Alexandre Anizy

Dimanche 10 avril 2022, entre 20 heures et minuit, la Ligue libérale-radicale dont nous vous parlons depuis quelques années s’est cristallisée : c'est la forme de domination retenue par la crème de la bourgeoisie d'affaires. Elle a maintenant un chef, Emmanuel Macron, pour lequel il ne faut pas voter.

 

 

Depuis 1969, même si Jacques Delors regrette la mollesse sociale de Georges Pompidou (lire ici ), la France est dirigée par cette Ligue libérale-radicale, soit sous casaque bleue, soit sous casaque rose (oublions 1981-83, la parenthèse socialiste du francisquain Mitterrand…), dont on résume ainsi le bilan : 53 ans de déclin industriel et économique, d’appauvrissement relatif des gens de peu, d’abandon progressif de souveraineté.

            Au cours de cette soirée électorale, les lideurs vaincus des vieux partis en lice pour la couronne présidentielle ont fait allégeance au bankster Macron : LR de Valérie Pécresse, PS d’Anne Hidalgo, PCF de Fabien Roussel qui confond dialectique primaire et tambouille politicarde, EELV de Yannick Jadot… De ce fait, qu’ils le veuillent ou non et quoi qu’ils en disent, ces féaux ont constitué un arc politique qui causera dans les années (et décennies) à venir, sauf retournement de situation :

  • la noyade de l’aédie française dans l’Union Européenne allemande (UEa : lire ici ) ;
  • son entrée en guerre avec l’UEa belliqueuse via l’OTAN (outil précieux des Etats-Unis) ;
  • l’appauvrissement général et l’indécent « roussellement d’un pognon dingue »¹ vers les happy few ;
  • le désastre écologique.   

C’est le funeste avenir promis du candidat Macron. Bien fol celui qui le soutient.  

 

 Il ne faut pas voter Macron.

 

 

Alexandre Anizy

 

 

(¹) Le jeu de mot du communiste Fabien Roussel sur la fumeuse théorie du ruissellement lui revient comme un boomerang.

Macron en promenade présidentielle

Publié le par Alexandre Anizy

Depuis quelques mois, le bankster Macron a sorti le carnet de chèques et signé des traites. La populace paiera l’addition, jamais ses amis Arnault et Niel et consorts. Planqué derrière le drapeau, il encaisse le bénéfice de l’unité nationale et commence son chapelet de conversations ciblées pour ses électeurs sécessionnistes ; puis en finale, il ânonnera le couplet républicain et les promesses charitables…

 

 

(Extraits)

 

C’qui va s’en évader des larmes !

C’qui va en couler d’la piquié !

Plaind’ les Pauvr’s c’est comm’ vendr’ ses charmes,

C’est un vrai commerce, un méquié !

 

Ah ! c’est qu’on est pas muff en France,

On n’s’occup’ que des malheureux ;

Et dzimm et boum ! la Bienfaisance

Bat l’tambour su’ les Ventres creux !

(…)

Et faut ben qu’ceux d’la Politique

Y s’gagn’ eun’ popularité !

Or, pour ça, l’moyen l’pus pratique

C’est d’chialer su’ la Pauvreté.

 

[…]

 

Pendant c’temps, moi, j’file en silence,

Car j’aim’ pas la publicité ;

Oh ! j’connais leur état d’santé,

Y m’f’raient foutre au clou… par prudence !

 

Comm’ ça, au moins, j’ai l’bénéfice

De m’répéter en liberté

Deux mots lus su’ les édifices :

« Egalité ! Fraternité ! »

(…)

On réfléchit, on a envie

D’beugler tout seul « Miserere »,

Pis on s’dit : Ben quoi, c’est la Vie !

Gn’a rien à fair’, gn’a qu’à pleurer.

 

Jehan Rictus

Extraits de L’hiver et d’Impressions de promenade.

(Poésies complètes, éditions La Part Commune, 2012)   

L'Europe (UE), c'est la guerre !

Publié le par Alexandre Anizy

Dénier les faits augure l’aggravation du désordre.

 

 

A partir de 1988, le francisquain Mitterrand, en mal de projet politique, fourgue aux Français l’Idée d’un futur paradis : l’Europe de la Paix.

En 1989, son affaire commence bien : chute du mur de Berlin, effondrement de l’URSS.

A ce moment-là, lorsque l’URSS se désagrège, les Américains promettent à Gorbatchev que l’OTAN ne bougera pas les lignes¹, ne s’étendra pas vers l’Est².

En 1991, la poussée débute avec la guerre en Yougoslavie (lire ici )³.  

En 1999 (bien avant bien sûr) au Kosovo, Etats-Unis et Allemagne achèvent la Yougoslavie (lire ici )⁴.

En 2008, la France et l’Allemagne bloquait l’élargissement de l’OTAN à l’Ukraine…

Mais en 2013, l’UE l’inscrit entre les lignes de l’accord d’association et de libre échange.

En 2014, la révolution de Maïdan oblige le président ukrainien démocratiquement élu à se démettre (lire ici ).

En 2022, la Russie envahit l’Ukraine.

Dès lors, l’OTAN soi-disant en mort cérébrale solidifie hélas la saine réaction économique des pays européens ; l’UE se fait marchand d’armes ; l’Allemagne décide d’un effort budgétaire de 100 Milliards pour lancer immédiatement ce qu’il faut bien appeler une militarisation.  

En fait de paix, l’UE nous a mené à la guerre.  

 

Force est de constater que le Drang nach Osten de l’OTAN a conduit à cette situation pire que celle de la guerre froide¹, puisqu’en ce temps-là il y avait des traités entre les 2 blocs. La sagesse des vieux diplomates comme Federovski ou Hubert Védrine⁵ prévaudra-t-elle dans un inordinatio americana ? Rien n’est moins sûr.

 

Dans les années 1990, les Etats-Unis ont commis 2 fautes stratégiques :

  • En Europe, débuter la marche vers l’Est ;
  • Accepter l’entrée de la Chine dans l’OMC.

Le monde va en payer le prix fort maintenant.

 

 

Alexandre Anizy

 

 

(¹) Vladimir Federovski (témoin physique), sur BFMtv (mardi 1 mars 2022, entretien de 8h30).

(²) Renaud Girard, Figaro du 15 février 2022 :  « Est-il vrai que les Occidentaux ont, après la décision de Moscou de retirer ses troupes d’Allemagne de l’Est, pris des engagements devant Gorbatchev de ne pas étendre l’Otan vers l’est ? D’après le témoignage de Jack Matlock, le dernier ambassadeur américain en URSS, c’est vrai. ».

(³) Lire aussi Georges Valance, La revanche de l’Allemagne (Perrin, 1999).

(⁴) Jürgen Elsässer, La République Fédérale Allemande (RFA) dans la guerre au Kosovo  (L'Harmattan, octobre 2002).  

(⁵) Si la position de Védrine a lucidement bougé sur cette question, ce n’est pas le cas sur le reste du dossier UE (lire ici ).  [En Avoriaz, il y a quelques années, lors d’un échange devant la boutique de presse, Védrine nous cataloguait chevènementiste ; à quoi serons-nous réduit aujourd’hui ?]

 

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