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notes politiques

Chirac - Berlusconi : même échappatoire

Publié le par Alexandre Anizy

 

Le procès de Jacques Chirac est reporté sine die, grâce à une nouvelle manœuvre procédurière. Cahin-caha, l'affaire se dirigera vers un non jugement, en toute légalité.

En douce, grâce à cette fameuse QCP, l'oligarchie tente via le Conseil Constitutionnel de changer les règles du délit d'abus de biens sociaux : en ligne de mire, l'impunité des éventuels délinquants dans certaines vieilles affaires politico-financières …

 

En Italie, Berlusconi a dépensé beaucoup d'énergie pour faire voter des lois qui lui ont permis d'échapper à d'autres lois. Avec le « Rubygate » (la présumée pute marocaine mineure), tout semblait perdu pour son éminence … mais il reste encore un pays attardé où l'on déclare les naissances avec une grande souplesse, où on trouve des éléments de preuve concernant ce laxisme administratif sur lequel le souverain fermerait les yeux, puisqu'il est trop occupé à gérer la fortune royale placée dans les pays sûrs, plus au Nord. Finalement, la mineure serait majeure … le procès n'aura donc pas lieu.

 

Chirac ou Berlusconi : même échappatoire légale.

 

Partout, le vulgum pecus a compris que l'oligarchie s'accorde légalement un droit d'exemption permanente.

 

 

Alexandre Anizy

 

 

Tunisie : changement de tête au Palais

Publié le par Alexandre Anizy

 

Aujourd'hui, en Tunisie, le premier ministre Mohamed Ghannouchi, proche du dictateur Ben Ali, constatant une carence momentanée du pouvoir, a pris les rênes de l’État conformément à la Constitution.

Ce n'est donc qu'un changement de tête au Palais, qui n'aurait jamais vu le jour sans la poussée populaire.

 

Le 7 novembre 1987, le général Ben Ali devenu premier ministre, proche du Président Bourguiba, s'empare du pouvoir en vertu de l'article 57 de la Constitution, après avoir fait constaté par 7 médecins la déchéance physique et intellectuelle du Président.

Le coup d’État médical avait eu la bénédiction préalable des États-Unis.

 

Où sont les différences ?

Ben Ali a quitté le pays en bonne santé, selon toute vraisemblance, ce qui ne fut pas le cas de Bourguiba ;

Ben Ali a ses poches remplies et sa fortune internationalement diversifiée, de même que le clan de sa femme, alors que la ponction de Bourguiba avait été relativement plus modeste.

 

En l'état actuel des choses, employer le mot révolution comme le font déjà certaines personnes est une erreur sémantique.

 

 

Alexandre Anizy

 

 

 

 

Le métier de Christine Lagarde

Publié le par Alexandre Anizy

 

Christine Lagarde, née Lallouette en 1956, a échoué à deux reprises au concours de l'ENA : elle s'est rattrapée en devenant avocat, notamment spécialisée dans le droit social. De 1981 à 2005, elle fera une brillante carrière américaine au sein du grand cabinet d'avocats mondiaux Baker & McKenzie.

 

A un certain stade de son ascension professionnelle et sociale aux États-Unis, Christine Lagarde intègre un "think tank" (Center for Strategic and International Studies – CSIS), puissant cercle de "réflexion" euro-atlantique truffé d'hommes d'affaires et de barbouzes, où l'on "cogite" plutôt en faveur des intérêts militaires américains (la question de l'élargissement de la communauté euro-atlantique taraude déjà la dame ...).

 

En 2005, il paraît qu'un publicitaire poitevin dénommé Jean-Pierre Raffarin débusque les talents politiques cachés de l'avocate d'Amérique, bien cachés puisqu'elle n'a jamais été élue par le peuple et qu'elle n'a jamais géré un budget public (commune, conseil général, etc.). Bref, on ne sait par quel "miracle", l'avocate d'Amérique est bombardée ministre déléguée au Commerce extérieur du gouvernement de Dominique Galouzeau de Villepin le 2 juin 2005.

Le bilan du ministre Lagarde est éloquent : la balance commerciale française est en déficit de 30 Milliards € pour l'année 2006, soit le plus mauvais chiffre depuis 1980 ! L'alouette n'a pas fait le printemps …

Malgré ou bien à cause de çà, Christine Lagarde héritera d'autres ministères où elle ne fera aucune étincelle comme vous le savez, et certainement pas en économie son grand domaine d'incompétence.

(lire nos notes consacrées à l'incompétente ministre Lagarde)

 

En vérité, le curriculum vitae de Christine Lagarde montre bien qu'elle n'obtient de bons résultats que lorsqu'elle exerce son métier : avocat.

 

« Donc, il faut que chacun fasse son métier, que M. Cantona fasse le sien, moi, je fais le mien. » (Christine Lagarde à l'AP, le 1 décembre 2010)

Malheureusement pour la France, Christine Lagarde ne fait pas ce qu'elle dit.

 

 

Alexandre Anizy

 

 

L'anti-démocrate Dominique Strauss-Kahn, ami du CAC 40

Publié le par Alexandre Anizy

 

A Francfort, le vendredi 19 novembre, l'ami du CAC 40 Dominique Strauss-Kahn a révélé en se lâchant, pour ceux qui ne le connaissait pas, la nature antidémocratique de son immodeste personne.

 

Comme toujours, c'est au nom de la morale, ou bien de la justice voire des bons sentiments, ou bien de l'efficacité économique dans le cas présent, que l'on rabote les lois démocratiques et que l'on commet les pires saloperies.

 

Quel est le diagnostic du docteur Bolkeskahn (DSK) ? (lire la note précédente)

« L' Europe a aujourd'hui un sérieux problème de croissance » ; « les Européens ne sont pas à leur plein potentiel ».

Quel est le remède du docteur Bolkeskahn (DSK) ?

Une plus grande intégration des États au profit de la Commission. « Quand l'ordre du jour est fixé par le centre [autrement dit les eurocrates bruxellois, ndAA], les choses avancent. (…) Les pays doivent être disposés à céder plus d'autorité au centre. »

Une mesure concrète : « la création d'une autorité budgétaire centralisée, aussi indépendante politiquement que la BCE, fixant les orientations budgétaires de chaque pays membre et allouant les ressources provenant du budget central (...) ».

 

Traduisons le DSK : des eurocrates aussi incompétents, quasiment inamovibles, non élus, que ceux de la BCE (ont-ils compris, les Trichet et consorts, le casino bancaire irlandais ? Non.) dicteront aux parlements nationaux le cadre chiffré de leurs débats démocratiques …

En somme, comme pourrait l'écrire le Figaro des Dassault, DSK le penseur global de l'oligarchie recommande la sagesse des experts face à l'irresponsabilité populiste des représentants du peuple.

 

Notez les éléments de langage du FMIste Strauss-Kahn : le centre / les États nations.

Quand le pouvoir est au centre, il devient efficace du fait de son omnipotence, alors que c'est le règne de la non performance (lenteur, gâchis – puisque le plein potentiel n'est jamais atteint -, voire gabegie … ), quand la périphérie (i.e. les États nations) commande.

 

L'ami du CAC 40 Dominique Strauss-Kahn est atteint d'une maladie : le casto-centrisme, qui s'est déjà réalisé dans sa forme brute : l'Empire du Milieu.

 

 

Alexandre Anizy

 

L'ami du CAC 40 Dominique Strauss-Kahn = Bolkestein ++

Publié le par Alexandre Anizy

 

A Francfort, le vendredi 19 novembre 2010, l'ami du CAC 40 Dominique Strauss-Kahn s'est lâché un peu.

Vous vous souvenez de la directive bruxelloise, dite Bolkestein, qui voulait autoriser les entreprises françaises à utiliser des "plombiers polonais" (c'était l'exemple pris à l'époque) en fonction des conditions légales en vigueur en Pologne …

 

Bolkestein n'était qu'un petit mécanicien. Avec Strauss-Kahn l'ami du CAC 40, penseur global de l'oligarchie provisoirement affecté au FMI, l'objectif final est exprimé en langage sibyllin : uniformisation de la fiscalité du travail, des prestations sociales en Europe, avec « une approche moins restrictive sur l'immigration ».

Traduisons le DSK : nivellement au plus bas du "modèle social européen", avec porte ouverte aux immigrés pour maintenir un taux moyen de 10 % de chômage, qui facilite la pression à la baisse des salaires.

 

Moralité :

Celui qui bosse au FMI

N'a pas d'ami chez les fourmis.

 

Alexandre Anizy

 

 

Fillon 2 = continuité + cinéma

Publié le par Alexandre Anizy

 

Dimanche 14 novembre 2010 : pour combler le vide du non-événement, il a bien fallu soigner la mise en scène.

La régression générale va se poursuivre, floutée par les éléments de langage et la scénarisation permanente.

Fillon 2 = continuité + cinéma.

Quelle pitié !

 

 

Alexandre Anizy

 

L'échec prévisible du président Obama

Publié le par Alexandre Anizy

 

A mi-mandat, le parti du président Obama va perdre les élections, parce que la politique économique des démocrates n'a pas répondu aux attentes des Américains. Inutile de gloser, un seul chiffre suffit : presque 10 % de chômage (un choc pour l'Amérique, mais une affaire courante pour l'Europe …)

 

Ce résultat piteux était prévisible, dès que l'équipe du président fut connue. Avec pour conseiller économique Lawrence Summers, un économiste admirateur de Milton Friedman le libéral, qui a œuvré au sein du pouvoir financier de Reagan à Clinton (Secrétaire au Trésor de 1999 à 2001), et pour Secrétaire du Trésor Timothy Geithner, ancien patron de la FED de New York et à ce titre sauveteur des grandes banques américaines (avec Henry Paulsonet Ben Bernanke) et de l'assureur AIG (à qui la FED de New York conseilla dans des courriels de ne pas rendre publics des détails clés sur les termesdu renflouage par l'État, ce qui valut au cador d'être entendu par une Commission parlementaire en janvier 2010), que pouvait espérer Obama ? D'abord et surtout un solide plan de défense des intérêts de la finance américaine !

L'establishment a confié le sale boulot à un Noir, comme le francisquain Mitterrand avait pris l'ouvrier Bérégovoy pour déréglementer les circuits financiers français …

 

Maintenant, les Américains n'apprécient pas la facture d'Obama et ils sont prêts à rentrer dans le giron républicain : c'est la rançon du bipartisme, ce misérable état de l'organisation démocratique dans laquelle l'oligarchie voudrait plonger la France.

 

 

Alexandre Anizy

 

 

Les syndicats promènent les salariés avertis

Publié le par Alexandre Anizy

 

Comme en 2009, les syndicats ont usé de la même stratégie, à savoir la répétition de défilés stériles jusqu'à l'arrêt du mouvement par épuisement moral et financier des manifestants.

 

Mais face à l'ampleur et la persistance de la contestation, ils ne peuvent pas solder l'opération sans risquer la déconnexion : c'est pourquoi ils mettront en scène des événements isolés et momentanés pour donner l'illusion d'une bataille ininterrompue, qu'ils n'ont en réalité jamais menée.

 

Lundi dernier sur un plateau de télévision, il fallait voir François Chérèque le jaune quémander une négociation à la patronne du MEDEF, l'héritière Laurence Parisot … quelle pitié ! Une rencontre aussitôt acceptée par la dame roublarde en la nommant "délibération" : les gens avertis ont apprécié le glissement sémantique.

Pour la retraite de ce triste sir syndicaliste, nous ne nous inquiétons pas : il finira dans un placard douillet de l'État, comme son père (ancien n°2 de la CFDT), ou bien dans une société qu'il aura créée grâce à l'appui financier de grands Groupes, comme Nicole Notat (ancienne patronne de la CFDT)…

 

 

Alexandre Anizy

 

 

 

François Chérèque le jaune joue contre son camp

Publié le par Alexandre Anizy

Quasiment à la veille d'une journée d'action capitale pour les salariés, François Chérèque le jaune prend la parole (bien relayée par la presse des amis du Président Sarkozy de Nagy Bocsa), pour émettre des propositions d'ordre secondaire par rapport à l'enjeu.

Petits calculs de boutiquiers.

Cela s'appelle jouer contre son camp : une habitude de la CFDT.

 

 

Alexandre Anizy

 

Pour un Rom, Martine Aubry vaut bien Sarkozy de Nagy Bocsa

Publié le par Alexandre Anizy

En juillet, sur les terres dont elle a héritée politiquement (la fille de Jacques Delors n'a jamais eu d'effort à faire dans sa carrière), Martine Aubry avait demandé l'expulsion de Roms.

Pour un Rom, Martine Aubry vaut bien Sarkozy de Nagy Bocsa.

Pour quelques citoyens français aussi, à tous les égards.

 

 

Alexandre Anizy

 

PS :

on comprend le silence embarrassé de la dame durant le mois d'août ;

on voit bien la perversité du pouvoir, qui ne pouvait pas ne pas ignorer la demande d'expulsion formulée par Martine Aubry.

 

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