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notes politiques

21. Carton plein pour le profiteur SARKOZY de NAGY BOCSA

Publié le par Alexandre Anizy

Nicolas SARKOZY de NAGY BOCSA, le profiteur de l’île de la Jatte, devait être exalté, solitairement, dans sa chaumière dorée : il a explosé les compteurs et dépassé le meilleur score de son ennemi intime, le cher CHIRAC. Nous imaginons sa jubilation, car ce n’est pas la plus petite part de sa victoire.

SARKOZY de NAGY BOCSA peut compter sur ses amis : Martin BOUYGUES (TF1), Arnaud LAGARDèRE (1er groupe de presse en France, entre autres choses), DASSAULT (Figaro), PINAULT (le Point), DE CAROLIS (nommé à la tête de France Télévision, ami de Mme CHODRON de COURCEL épouse CHIRAC), etc. L’expression dans les médias est bien muselée.

Un exemple : puisque SARKOZY de NAGY BOCSA a exposé sans retenue sa vie privée sur la place publique, et alors que le Paris médiatique et mondain en fait des gorges chaudes, savez-vous que Cécilia SARKOZY de NAGY BOCSA aurait quitté le domicile conjugal avant le 21 avril, si on peut se fier à Daniel SCHNEIDERMAN de Libération (qui appartient à un autre ami proche de SARKOZY de NAGY BOCSA, M. Edmond de ROTHSCHILD) ?

L’oligarchie doit être satisfaite : la finale présidentielle qu’elle avait imaginée et préparée dans les médias depuis 2005 va se dérouler comme elle l’espérait.

Les hommes forts savent choisir leur ennemi.

Alexandre Anizy

 

 

Le Pen et l'identité nationale de Sarkozy de Nagy Bocsa

Publié le par Alexandre Anizy

Les origines étrangères de Monsieur SARKOZY de NAGY BOCSA tracassent beaucoup Jean-Marie LE PEN.
« (…) qui n’a somme toute q’un grand - parent français n’est peut-être pas le mieux qualifié pour incarner la France et le peuple français comme doit le faire le président de la République. » (France 2, 17 avril 2007)
« Le fait d’avoir 3 grands – parents étrangers n’est pas ce qui vous qualifie le plus pour cette fonction exceptionnelle. » (Le Parisien, 15 avril 2007)

 
La nouveauté est dans le fait de vouloir pratiquer l’ostracisme à l’encontre d’un compatriote.

Mais aussi dans une référence codée à Vichy, selon l’association Mémorial 98 : « 3 grands – parents (est) une référence directe bien que codée au statut des juifs de 1940 qui fixait ce critère pour exclure les juifs des fonctions publiques et électives. »
Benedict MALLAH, grand – père maternel de SARKOZY de NAGY BOCSA, était d’origine juive.  

Jean-Marie LE PEN est si convaincu de sa supériorité (un surhomme, en quelque sorte) qu’il ne néglige aucun détail pour se faire reconnaître tel qu’il est.

Alexandre Anizy   

Nicolas HULOT un zozo de l'écologie

Publié le par Alexandre Anizy

Si l’aventurier Nicolas HULOT a été touché par la grâce écologique, force est de constater qu’il n’en a pas pour autant perdu le sens des affaires : les siennes sont florissantes.
Dès lors on peut se poser la question : pourquoi cette fausse candidature aux présidentielles ?

Certaines langues affirmeront que cette mascarade a au moins eu le mérite de donner un coup de fouet à la notoriété du bonhomme, ce qui le placera en position de force pour négocier avec son employeur - client  TF1. On est content pour lui.
A-t-elle donné un poids politique à la cause écologique ?
La réponse est négative. On peut ajouter que cette cause est en voie de perdition, parce que l’esbroufeur HULOT l’a phagocytée.

 

Madame Dominique VOYNET a raison lorsqu’elle dit dans ses réunions publiques que la cause écologique sera négligée quand les élections seront finies : le bout de papier de Monsieur HULOT  (son pacte) n’engage réellement personne. C’est une promesse de bien faire, comme une autre, enfin pas tout à fait. Car ce consensus mondain digne du Rotary a porté un coup mortel au parti écologique (en avait-il vraiment besoin pour périr ? c’est une autre question).

Monsieur HULOT nous dit que sans son pacte « (…) les enjeux écologiques n’auraient presque pas été évoqués pendant la campagne. » (express 29 mars 2007, page 62) Mais ce n’est qu’une affirmation péremptoire.
Il dit aussi : « Quel que soit le prochain gouvernement, nous lui imposerons une pression bien plus importante que le rapport de forces qui sera établi par les Verts. » Ayant contribué à la mort du mouvement des Verts (la pertinence de ce parti est encore une autre question), force est de constater que le rapport de forces n’existera plus, et que par conséquent les gesticulations médiatiques d’un Nicolas HULOT pourront passer, pour des esprits faibles, comme une avancée de la cause écologique dans la vie quotidienne. L’observatoire permanent, dont Monsieur HULOT sera le porte-parole, sera d’abord une excellente tribune pour lui-même.

 
Monsieur HULOT est un homme étonnant, car il semble que pour lui les élections soient une arithmétique pitoyable. Alors qu’allait-il faire dans cette galère ? Si Monsieur HULOT n’aime pas la politique, pourquoi entre-t-il dans ce champ pour se comporter comme un zozo ? (« J’ai été naïf »)

Au fond, Monsieur HULOT n’aime pas les rapports de force : c’est mauvais pour le business. « La démarche de mon pacte est plus consensuelle (…). » (Figaro du 16 avril 2007) 

Tellement consensuelle qu’elle en devient ridicule : « (…) nous sommes là pour responsabiliser, pas pour culpabiliser. »

Responsabiliser les responsables, quelle connerie !

 

En guise de conclusion, nous dirons qu’en matière d’écologie, nous préférons le travail de LA HULOTTE (revue ardennaise ; www.lahulotte.fr).

Alexandre Anizy

A la soupe de BAYROU

Publié le par Alexandre Anizy

Si rien n’est acquis dans cette élection présidentielle, la précipitation de certaines vieilles ganaches pour se positionner en précurseurs semble le signe d’un affolement des boussoles : la soupe de BAYROU n’est ni préparée ni servie, mais on y court déjà pour être en première ligne.

 
Prenons par exemple Monsieur Jean PEYRELEVADE. Ce brillant polytechnicien (un polytechnicien est toujours brillant, c’est une loi), fils d’un Normale Sup Lettres et d’une agrégée de lettres classiques qui plus est diplômée du conservatoire de piano, qui connaît bien de toute évidence les classes populaires, fait le choix de la carte du PS en s’approchant du numéro 2 de l’époque, Pierre MAUROY.

En 1981, il récolte le fruit de cet engagement altruiste en devenant le directeur adjoint du cabinet du Premier Ministre MAUROY. Concernant les enjeux de pouvoir des nationalisations, rien ne lui aura échappé à cette place privilégiée. Le tournant de la rigueur libérale pris, nous constatons qu’il en mesure toutes les conséquences, en particulier pour sa carrière : il s’en va bosser dans la Finance (son carnet d’adresses intéresse, forcément).

En 1988, ses amis de gauche le sollicitent : Michel ROCARD le nomme Président de l’UAP contre l’avis de MITTERAND (dit-on). En 1993, il perd sa place évidemment, mais comme peu de gens souhaitent prendre le « bâton merdeux », Edouard BALLADUR le nomme Président du Crédit Lyonnais : les ennuis d’un certain Bernard TAPIE (nous n’avons aucune sympathie pour ce bonimenteur, ce capitaliste sans capitaux, etc.) vont commencer à peu près à ce moment-là.

Monsieur Jean PEYRELEVADE va rester 10 ans à la tête de cette banque : pendant 5 ans, il usera de tout son savoir-faire pour maintenir l’indépendance de cette entreprise contre vents et marées et conserver ainsi son job. Quand il quittera le Lyonnais, il obtiendra une « retraite maison » qui lui assure un revenu annuel à faire pâlir d’envie bien des patrons en exercice.

En 2005, Monsieur Jean PEYRELEVADE publie un livre intitulé « le capitalisme fou » où il dénonce les plans de stock-options qui enrichissent les dirigeants d’entreprises, les indemnités somptueuses que s’octroient les mêmes dirigeants : « Il a fait partie de ce qu’il dénonce aujourd’hui », commente un grand patron (resté anonyme).

Dans l’affaire Executive Life, il fut inculpé de fausses déclarations et sous mandat d’arrêt international. Il aurait pu très tôt s’arranger avec les autorités américaines, mais pour lui, mentir pour être tranquille, pas question !  Pourtant, après le fiasco judiciaire de l’Etat français, quand il se retrouvera seul en ligne, il négociera son « plaider coupable » : une procédure rarissime, dite Alford Plea, qui consiste à négocier sa condamnation pour mettre fin aux poursuites sans admettre sa culpabilité. (Apprécions au passage toute la « rigueur intellectuelle et morale » de cette subtilité du Droit américain).

On le voit : Monsieur Jean PEYRELEVADE est un homme de principe, droit dans ses bottes. Mais son pragmatisme n’est plus à démontrer. Citons-le :

« Je m’adresse tranquillement à mes amis de gauche, aux électeurs de gauche : acceptez le principe de réalité. Lionel JOSPIN craint que le vote BAYROU n’empêche la gauche officielle d’être présente au second tour. Encore faudrait-il qu’elle mérite de l’être. (…) La seule question qui vaille est : lequel peut l’emporter face à Nicolas SARKOZY ? (…) Je pense que François BAYROU, au réformisme sérieux et cohérent, peut gagner dans la dernière ligne droite. Je vote donc François BAYROU. » (Libération 6 avril 2007, page 28)   

Depuis plusieurs semaines, on écrit que Monsieur Jean PEYRELEVADE est dans le cercle des conseillers de son candidat préféré.

 
Prenons un autre exemple. Michel ROCARD, qui n’est plus un enfant de chœur, a déclaré la semaine dernière que le PS devait faire alliance avec François BAYROU. En vieux briscard de la politique, il n’ignore pas que sa déclaration est prématurée, et qu’elle va de fait gêner la candidate socialiste qui prétend ne pas faire alliance avec le centre, ni avant ni après les élections. Pourquoi cette déclaration, confirmée le dimanche 15 avril ? Sans se faire violence puisqu’il ne fait que retrouver un positionnement politique naturel, tout en se vengeant de la « mitterandie », il entend contribuer à la clarification de l’espace politique français dans une perspective européenne, en replaçant le PS à sa juste case sur l’échiquier. Pour Michel ROCARD, les maroquins sont accessoires. Quoique ?

 
Rappelons ici quelques passages de la déclaration de Monsieur Claude ALLEGRE (le Parisien dimanche 1 avril 2007) : « On ne peut donc exclure un vote utile demain d’une partie de la gauche pour BAYROU.» « C’est un programme (de Bayrou, ndaa) comme aurait pu en faire un Jacques DELORS, du type chrétien social. » « Si BAYROU est au second tour et pas Ségolène, il aura forcément des discussions avec la gauche ou des personnalités de gauche. » On le lit : Michel  ROCARD n’est vraiment pas seul.

 
Un dernier exemple. Monsieur Bernard KOUCHNER déclare dans le JDD du 15 avril : « Je ne suis pas dans la manœuvre politicienne, je ne l’ai jamais été. »

Nous nous permettons d’en douter, surtout quand le propos commence par cet aveu.

« Oui, nous sommes en appétit d’ordre et d’autorité. » Le choix de l’expression « en appétit » est curieux car inutile dans le texte.

« Les professionnels de la politique (et que faites-vous dans le paysage depuis bientôt 20 ans, Monsieur KOUCHNER ? ndaa) adoptent parfois des postures qui retardent les mutations salvatrices. (…) La France vaut mieux que nos certitudes vieillies et nos crampes partisanes. »

En ce qui concerne Monsieur KOUCHNER, nous sommes sûrs que ses contorsions idéologiques ne lui donneront ni crampes ni torticolis.

 

Nous l’écrivions hier : instrumentaliser BAYROU est un vote utile. Certains cadors du PS l’ont aussi compris et ils ont pris date pour la soupe de BAYROU.

Alexandre Anizy

 

Instrumentaliser BAYROU est un vote utile

Publié le par Alexandre Anizy

Nous connaissons des gens de droite dite modérée qui ont voté LE PEN  en avril 2002 pour éliminer JOSPIN de la finale présidentielle : la manœuvre a réussi. 

En avril 2007, d’aucuns (pas obligatoirement les mêmes) jugeront utile de voter BAYROU pour sortir ROYAL du tournoi : quoiqu’on en pense, les sondages qui s’accumulent la donnent « perdante » contre SARKOZY de NAGY BOCSA depuis belle lurette.
La détestation du maire de Neuilly sur Seine, due à un rejet viscéral de sa démagogie digne d’un CHIRAC survitaminé, incite certains électeurs à jouer de leurs bulletins de vote du 1er tour pour changer radicalement la donne du 2ème tour, celle que les grands médias (entre les mains des amis de SARKOZY de NAGY BOCSA) nous vend depuis plus d’un an.

Ne serait-ce pas une ruse de l’histoire si le peuple français éliminait Marie-Ségolène ROYAL dès le 1er tour pour la même raison que les militants socialistes ont rejeté 2 ténors du parti dans leur compétition interne : ils ne pouvaient pas battre le grand rival  de droite, d’après toutes les études d’opinion, tous les sondages.
Les militants socialistes ont oublié que le marketing n’est pas une science exacte, car si c’était le cas, 100 % des nouveaux produits lancés par les grandes firmes seraient des succès.

 
N’est-ce pas un certain François HOLLANDE qui recommande depuis six mois au « peuple de gauche » de voter utile ? Nous pensons qu’il sera entendu : d’aucuns voteront BAYROU en avril pour battre SARKOZY de NAGY BOCSA au 2ème tour en mai. C’est pour eux une question d’efficacité et de moindre mal.
Cela ne signifie pas qu’ils se déplaceront eux-mêmes en mai pour rejeter le bien-aimé des patrons du CAC 40 : ils laisseront à d’autres le plaisir de l’estocade.


Cette stratégie n’a pas échappé au républicain Jean d’Ormesson (Figaro 29 mars 07) : « Mais au premier tour ? Faut-il, avant même la bataille, sacrifier Ségolène la socialiste à Bayrou qui, de sa vie, n’a jamais été de gauche ? » Mais encore : « Avec Bayrou, l’espérance des socialistes, ce n’est plus le triomphe du socialisme : c’est (…) les chances d’un retour futur du socialisme au pouvoir. Le cœur écorché, mais le cœur léger, les socialistes peuvent être tentés de faire le choix du pire. »
Après une bonne analyse, une « vision guillerette de l’électeur socialiste rusé », Monsieur Jean d’ORMESSON se sent obligé de faire la morale : cette tactique anti-SARKOZY de NAGY BOCSA serait au fond le choix du pire. Mais pour qui, Monsieur d’ORMESSON ? Vos amis, sans aucun doute ; la France, pas du tout !


Car enfin, un BAYROU vaut bien un SARKOZY de NAGY BOCSA, tout le monde en convient, sauf les d’Ormesson, de Robien et consorts.

 
Alexandre Anizy

La citoyenne ROYAL et les impôts justes

Publié le par Alexandre Anizy

Un vrai patriote doit payer tous les impôts décidés par les représentants du peuple : n’est-ce pas la première condition d’un « ordre juste » ?
Concernant l’Impôt sur le Revenu, les 4 principaux candidats ont répondu :
3.978 € d’IR en 2004 pour François BAYROU ;
13.505 € d’IR en 2004 pour Nicolas SARKOZY de NAGY BOCSA ;
6.679 € d’IRen 2004 pour Jean-Marie LE PEN ;
Marie-Ségolène ROYAL ne répond pas.

Elle ne donne aucune information et interdit à l’hebdomadaire Express de publier les éléments en sa possession : comme beaucoup d’autres français, et les énarques en particulier, elle ne doit rien ignorer du concept d’optimisation fiscale. Ce n’est ni un délit, ni une faute. Il conviendrait simplement d’assumer ses actes en expliquant à ses compatriotes sa feuille d’impôt.
A l’école, que Marie-Ségolène ROYAL aime tant, dans le cours d’instruction civique on appellerait ça une leçon de rigueur morale.
Il faut croire que Marie-Ségolène ROYAL avait un billet d’excuse pour le jour de cette leçon.


Ce refus de la transparence indique le degré réel de loyauté de l’oligarchie vis-à-vis de la nation.

Que doit en penser le citoyen lambda ? Les promesses des candidats, leurs sincérités déclamées, ne valent que pour ceux qui les écoutent.

Seuls les actes qualifient les hommes : le silence volontaire de Marie-Ségolène ROYAL agit comme un révélateur.

Alexandre Anizy

Mme Christine LAGARDE un ministre dont on peut se passer

Publié le par Alexandre Anizy

Certains se sont étonnés quand ils apprirent l’entrée de Madame Christine LAGARDE dans le gouvernement de Monsieur GALOUZEAU de VILLEPIN en 2005 en tant que ministre du Commerce Extérieur. A notre connaissance, cette dame n’avait jamais participé aux débats politiques et économiques dans notre belle République.

Avocate ayant mené quasiment toute sa brillante carrière, forcément brillante, dans un cabinet américain dont elle prit la tête, nous aurions plutôt pensé que son expertise était le Droit.

Il faut donc croire que Madame Christine LAGARDE a des amis, comme Monsieur Thierry BRETON (ce qu’on peut lire dans la presse bien informée), qui lui trouvent des talents et des compétences ignorés de tous, peut-être même de Mme LAGARDE.

En ce qui concerne sa nouvelle carrière de politicienne, Madame Christine LAGARDE n’a pas perdu de temps, puisque dès septembre 2006 son parachutage au Havre était annoncé dans la presse, en remplacement de Monsieur RUFENACH, un ami de CHIRAC, comme Monsieur BRETON.

En ce qui concerne son job, le Commerce Extérieur, celui pour lequel des gens soi-disant compétents sont allés la chercher aux « States », les résultats se font toujours attendre :
pour l’année 2006, la balance commerciale de la France est déficitaire de 30 Milliards d’euros, un chiffre jamais vu depuis 1980.

Aux Etats-Unis (puisque Mme LAGARDE y a fait sa brillante carrière), devant un résultat aussi calamiteux, la décision serait immédiate : Mme LAGARDE serait renvoyée à ses affaires de Droit, son unique expertise.

Dans notre beau pays, ce n’est pas le cas : la réussite sociale et les chers amis vous épargnent toute sanction douloureuse. Mieux : on y récompense l’incompétence en trouvant des points de chute dorée pour les « erreurs de casting ».

Alexandre Anizy

 

Pascal CLéMENT un ministre partial et insignifiant

Publié le par Alexandre Anizy

Alors que Monsieur Pascal CLéMENT a rappelé à l’ordre une magistrate de Colmar, qui s’est engagée publiquement en faveur de Marie-Ségolène ROYAL ;
Alors que l’avocat général Philippe Bilger l’a fait pour Nicolas SARKOZY de NAGY BOCSA, sans être tancé ;
Alors que le juge Bruguière (le célèbre juge d’instruction qui fait peur aux terroristes) annonce dans la presse nationale, sans problème, sa candidature aux législatives sous l’étiquette UMP ;
Force est de constater la partialité du ministre Pascal CLéMENT.

Alors que le peuple s’est ému de la gestion catastrophique de l’affaire d’Outreau par un juge d’instruction novice ainsi que par un procureur qui ne commet que des erreurs de sémantique ;
Alors que d’aucuns pensaient que le ministre Pascal CLéMENT avait pris toute la mesure des manquements de l’administration judiciaire ;
La loi concoctée sous son autorité et présentée au Parlement s’est vue dépouillée des rares mesures qu’elle prétendait apporter en réponse aux problèmes révélés par les affaires : à chaque étape (la dernière étant le Conseil Constitutionnel), comme dans un strip-tease, on retirait quelque chose à ce texte rédigé dans la hâte pour être agité devant la populace.

Force est de constater que l’apport de Monsieur Pascal CléMENT dans le Droit français restera insignifiant.  

Alexandre Anizy

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