COHN-BENDIT et consorts : le boycott des Jeux Olympiques de Pékin (II)
Personne aujourd’hui n’ose parler d’un boycott des Jeux Olympiques de Pékin : il est en effet bien tard pour fustiger le régime de Pékin et son économie communiste de marché (lire notre note du 2 février « l’Europe à la mode HAYEK est une économie communiste de marché »).
Alors d’aucuns prônent le boycott de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques : un moindre mal pour les multinationales occidentales implantées dans l’Empire du Milieu. Quoi que là aussi, par exemple, Bernard ARNAULT (P-DG de LVMH) se soit inquiété publiquement (suite à une 1ère analyse des ventes en Chine après l’appel au boycott des produits français ?), avec toute la retenue qui sied : « Je crois néanmoins qu’il faut se garder de donner des leçons, tant il y a de choses à améliorer dans le monde et même chez nous en Europe. Boycotter une partie des J.O. n’est pas une solution. En outre, utiliser l’impact médiatique de cette manifestation ne me paraît avoir aucune chance d’efficacité. ».
Nous sommes d’accord avec lui sur ce dernier point.
Le comble de la tartufferie est atteint par les belles âmes françaises, comme la madone Déate Marie-Ségolène ROYAL, le milliardaire philosophe Bernard-Henri LEVY, etc., lorsqu’elles demandent « la menace d’un boycott de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques ».
Nous décernons une mention spéciale pour la crapule écolo-libérale Daniel COHN-BENDIT : ce vieux con de 68 nous gave de ses invectives morales.
En 68, Dany le petit bourgeois rouge ne courait pas : il savait déjà que le vieux monde était en lui.
Alexandre Anizy