La pensée volatile de Nicolas BAVEREZ

Publié le par Alexandre Anizy

Avec le ton péremptoire qui caractérise si souvent les affirmations des gens de sa caste (Normale Ulm, ENA), Nicolas BAVEREZ écrivait début janvier 2008 : « nous ne sommes pas en 1929 ».

Nous avons présenté et commenté cet article si … clairvoyant dans notre note du 18 janvier 2008 « Pour Nicolas BAVEREZ 2008 ne sera pas 1929 ». Nous avons souligné la pertinence de certains arguments, mais nous avons épargné au lecteur les incantations libérales du bonhomme (elles sont si souvent matraquées par ailleurs que nous n’en rajoutons pas ici, sauf si c’est utile au développement de notre propos).

Et patatras !
Que nous révèle le prédicateur Nicolas BAVEREZ le 20 mars 2008 ?

« Le spectre de 1929 plane désormais sur la finance mondiale. La crise s’est en effet brutalement accélérée au cours des derniers jours. (…) Le capitalisme affronte sa crise la plus violente depuis les années 30. (…) Soit une configuration qui présente des traits communs avec 1929, quand le jeudi noir de Wall Street se transforma en violente récession aux Etats-Unis à travers quelques 5.000 faillites bancaires (…). »

Nous ne doutons pas que Mr BAVEREZ fait sienne la pensée d’Edgar FAURE : « Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent. »  

Heureusement, en matière d’analyse économique, nous lisons d’autres économistes patentés que les perdreaux de l’ENA.

 

Alexandre Anizy