Le théorème d'Antoni Casas Ros
« J'imagine le cosmos entier composé de suspensions hétéroclites. »
L'incipit du premier roman d'Antoni Casas Ros, « le théorème d'Almodovar » (Gallimard, février 2008, 146 pages, 12,50 €), place la barre au niveau des meilleurs … et l'auteur ne parvient pas à tenir la distance.
Mais il y a l'amorce d'un style, que les fous de littérature et de vie pressentiront.
Car le reste, à savoir le sauvetage d'une "gueule cassée", isolée du monde, par une transsexuelle qui tapine pour payer les hormones et assurer ses vieux jours dans un pays pauvre, avec Almodovar en "guest star", paraît presque superfétatoire.
Âmes sensibles et conventionnelles, s'abstenir.
Alexandre Anizy