Martine Aubry et son PS veulent soigner les citoyens
Le travail de fond entrepris par Martine Aubry, 1ère secrétaire du PS, se termine par une adaptation du concept anglo-saxon de "care" (voir Carol Gilligan et son idéologie féministe en 1982, et Joan Tronto en 1993) : pour autant, il n'a pas un meilleur teint.
C'est même carrément affligeant : confondre politique et câlino-thérapie dénote une certaine perversion de l'esprit. Pire :
« Il [le concept de "care", ndAA] est dangereux parce qu'il transforme les citoyens en malades et l'État en une sorte d'hôpital social général. » (Jacques Attali)
Et pour tout dire :
« C'est le cache-sexe compassionnel du néolibéralisme. » (Jean-Luc Gréau)
Le PS ne veut pas changer le système, mais seulement adoucir les souffrances des gens de peu grâce à une prise en charge collective (comprendre : financée par le laminage fiscal et social des classes moyennes … et l'exemption de solidarité nationale pour le dernier décile des revenus). Soit un cautère sur une jambe de bois.
What about PS and Martine Aubry ?
I don't care !
Alexandre Anizy