Olivier Blanchard : un mea culpa sans conséquence

Publié le par Alexandre Anizy

 

L'économiste en chef du FMI, le français Olivier Blanchard, vient de confirmer que ses croyances¹ l'ont une nouvelle fois aveuglé au point de ne pas comprendre² qu'ils utilisaient de mauvais outils pour mesurer les effets de leurs désastreuses recommandations politiques (au sens étymologique), notamment en Grèce : pour un matheux dans son genre, on touche le comble du ridicule, isn't it ?

 

Olivier Blanchard a donc cosigné un article pour faire son mea culpa : c'est tout à son honneur. (Combien de points pour cette communication ?)

 

Jadis, quand un responsable commettait une faute ayant eu des conséquences dramatiques pour la population, il avait le courage de démissionner … ou d'autres prenaient la décision de l'écarter de son poste.

But the times, they have changed !

Aujourd'hui, le responsable fautif bat sa coulpe (enfin, certains d'entre eux...) et poursuit sa carrière. Aujourd'hui, les responsables ne sont pas coupables.

 

Mais restons positifs, comme toujours. Pour Olivier Blanchard, une chose n'est plus à démontrer : son honnêteté intellectuelle.

 

 

 

Alexandre Anizy

 

 

(¹) : lire sur ce sujet la note que nous avons consacrée au livre de Frédéric Lebaron.

(²) : nous l'avions averti dans la note du 19 février 2010

http://www.alexandreanizy.com/article-un-econo-globish-dans-sa-misere-olivier-blanchard-45230349.html