Pour estoquer "les petits" de Christine Angot
Car voilà un roman, « les Petits » de Christine Angot (Flammarion, janvier 2011, 188 pages, 17 €), qu'on voudrait bien défendre, puisque le thème agace : le pouvoir démoniaque qui s'empare de certaines femmes lorsqu'elles deviennent mère. Malheureusement, il n'est pas vraiment traité. C'est étriqué, à l'unisson d'un style toujours aussi pauvre : le staccato d'Angot.
Sérieusement, le fait que le milieu germanopratin soutienne cet écri-nain ne manque pas de nous étonner, parce que si nous savons ce qu'il y a de maladroit chez Angot, nous cherchons encore ce qu'il y a de gauche.
Alexandre Anizy