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A la disposition du journal le Monde pour un VRAI SCOOP

Publié le par Alexandre Anizy

Le 10 mai 2008, le journal le Monde publiait sur une page des photos d’Hiroshima après l’explosion de la 1ère bombe nucléaire, avec le titre racoleur ad hoc.

Trois jours plus tard, c’est la piteuse mise au point du quotidien vespéral : les photos étaient probablement des faux (plutôt des victimes d’un tremblement de terre au Japon en 1923).

Ainsi, dans cette presse officielle dotée d’une armada de professionnels encartés, personne n’aurait relevé 2 bizarreries :

  • Les grands médias américains n’ont pas publié ces photos ;
  • La non carbonisation des corps.

Le journal le Monde n’est plus sérieux : ce n’est pas un scoop.

 
En fait, ce journal va sans doute plus mal que ne le pensent ses dirigeants et ses salariés, puisqu’ils en arrivent à passer par-dessus bord tout esprit critique, tant ils sont obnubilés par la nécessité du scoop pour retenir le chaland. (Depuis 1988, le Monde a perdu 80.000 lecteurs)

 
Par égard pour ce qui fut un journal de référence, nous souhaitons apporter notre modeste contribution dans la restauration de sa réputation : si le Monde veut un VRAI SCOOP, nous en tenons un à sa disposition. (Pour le coup, nous sommes sérieux !)

 
Alexandre Anizy

Pronostic sur l'affaire d'Outreau : les magistrats sortiront indemnes

Publié le par Alexandre Anizy

Cette semaine, le procureur de la République à Boulogne s/mer Gérald LESIGNE comparaît devant le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). C’est lui qui supervisait les travaux du jeune juge d’instruction Fabrice BURGAUD, et c’est lui qui a rédigé le réquisitoire définitif de renvoi aux Assises de 17 accusés. Un réquisitoire que le juge BURGAUD avait repris mot à mot dans son ordonnance finale.

Dans ce réquisitoire, on y trouvait des âneries comme :

  • Franck L. est poursuivi pour le viol d’un de ses enfants qui n’est pas encore né !;
  • Parce qu’il s’est laissé pousser une barbe fine, Alain M. est accusé de dissimulation (« cela changeait substantiellement les contours de son visage »).

Au premier procès à Saint Omer, c’est le procureur Gérald LESIGNE qui représentait l’accusation : il requérait la condamnation de 6 des 13 innocents, dont l’abbé Dominique W. pour de prétendus « gestes furtifs, très rapides » …

 
Devant la Commission parlementaire, le procureur Gérald LESIGNE n’a rien lâché : ni faute, ni erreur individuel. Juste l’usage d’une « sémantique inappropriée ».

Ainsi Outreau n’est qu’une défaillance collective : on ne fait maintenant que rechercher des boucs émissaires. Tout le monde judiciaire soutient cette thèse : que ce soit l’avocat du procureur, ou bien les syndicats de magistrats.

Pourtant, il faut poser la question de bon sens : qui tenait le stylo pour la rédaction du réquisitoire définitif et qui le signait ?

Le CSM ne sanctionne qu’en cas d’atteinte aux devoirs de loyauté et de rigueur. L’Inspection Générale des Services Judiciaires (IGSJ) a bien relevé quelques insuffisances de la part du procureur LESIGNE, mais elles ne constituent pas une faute puisqu’elles n’émanaient pas d’une volonté délibérée de porter atteinte aux droits de la défense.
 

C’est parce que la volonté délibérée est quasiment impossible à prouver que les magistrats sont quasiment irresponsables de leurs actes dans l’exercice de leurs fonctions.

Notre pronostic : le procureur Gérald LESIGNE sortira indemne.

Et que devient le jeune juge d’instruction Fabrice BURGAUD ?
Il mène avec ses avocats une guérilla procédurale.
Nous estimons qu’il agit intelligemment à cette occasion, parce que la recherche d’un responsable pour ce fiasco judiciaire n’est pas une vue de l’esprit. Qu’il bétonne son dossier nous semble par conséquent une sage précaution avant son passage probable devant le CSM dans un futur éloigné.

 
Ainsi finira cette affaire d’Outreau.
Et les innocents emprisonnés ? Ils sont sortis des griffes judiciaires : pour la plèbe, c’est déjà pas si mal, non ?

 
Alexandre Anizy

Pragmatisme et idéologie font bon ménage à l'Elysée

Publié le par Alexandre Anizy

Le Président ubiquiste SARKOZY DE NAGY BOCSA démontre une nouvelle fois les forces qui l’ont amené aux plus hautes fonctions de l’Etat : pragmatisme et idéologie.

Commençons par le plus « noble ».
Le président ubiquiste avec ses affidés est le conquérant politique du « pouvoir de profit » (lire notre note du 9 mai 2008) pour les rentiers. C’est pourquoi il souhaite inscrire dans la Constitution une obligation d’équilibre budgétaire pour l’Etat, la Sécurité Sociale et les Collectivités territoriales. Pour défendre cette régression idéologique, il argue bien entendu de l’Europe, du moins celle qu’il vénère (le Royaume-Uni, l’Allemagne), qui a déjà gravé cette amputation économique de l’Etat dans ses lois d’airain.

Prenons une image : comment devrait-on appeler un homme politique qui déciderait d’envoyer son armée au combat avec les bras liés dans le dos ? Pour le moins, un irresponsable.

C’est pourtant ce que ce projet constitutionnel envisage, parce qu’ôter la liberté budgétaire au gouvernement, c’est l’empêcher d’être l’agent économique central du pays dont la mission est d’assurer le Bien-Être de tous, et non pas d’une clique.  

Poursuivons par le marchandage politique.
Pour faire passer sa régression constitutionnelle, le Président ubiquiste SARKOZY DE NAGY BOCSA a besoin des 3/5ème du Congrès. Il a donc offert au groupuscule centriste d’Hervé MORIN (ceux qui lâchèrent si promptement François BAYROU) cet ajout au projet de révision, puisqu’il ne peut pas réintroduire la proportionnelle aux législatives comme ceux-ci le souhaiteraient. Il n’y a pas de cadeaux en politique : seulement des rapports de force et des compromis adaptés à la situation.

 

Même lorsqu’il semble faire une œuvre charitable (exemple : un service minimum à l’école pour aider ces pauvres parents d’élèves qui travaillent les jours de grève des enseignants,  car ce sont surtout les plus défavorisés qui sont dans l’embarras, n’est-ce pas ?), il fait de la politique : casser un bastion de l’opposition.

 
Alexandre Anizy

Claire CASTILLON n'est pas une pomme

Publié le par Alexandre Anizy

En 2002, Claire CASTILLON a publié un roman intitulé « la reine Claude » (Stock, 161 pages, 13,80 €) : elle aurait dû s’abstenir, puisqu’il ne parle que d’une sphère privée sans prétendre à autre chose, sans nous dire autre chose.

 
D’abord, ça commence par une citation de Jacques CHARDONNE, ce qui est de mauvaise augure : « (…) Je n’ai plus rien à dire à personne. »
Ce qui est parfaitement juste. Mais écrire 161 pages pour arriver à cette conclusion dénote un aveuglement sans doute provoqué par un égocentrisme d’adolescente et une capacité d’analyse modeste. Claire CASTILLON aime sa petite personne, comme Christine ANGOT.

 
Parlons du style.
La première phrase du roman est un bon aperçu de ce que le lecteur va déguster !
« C’est l’histoire de ma vie qui a croisé la tienne, c’est l’histoire de nos nerfs en crise, de deux malades qui n’ont que l’amour pour moteur, la rage de rester haut. »

Un grand amour de demoiselle digne de la collection Harlequin, si l’auteur avait fait l’effort d’en respecter le cahier des charges. Mais comme vous le voyez, ce sera plus chic, plus cosmo, plus germanopratin.

Deuxième et dernier paragraphe de la première page :
« Pompon, balle, boule ou nombril. Pelote, œuf, cerise, melon, abricot, pomme, pomme de terre, patate, carrément, nectarine, orange, clémentine, noix, noisette. Potiron. Reine Claude. »

Une avalanche de noms communs dans ce qui sera un empilement de phrases plus ou moins bien tournées.

 
Claire CASTILLON est une romantique qui met des gros mots dans sa soupe. Pour elle, on devine que ce doit être le summum de l’indépendance d’esprit et de la modernité.

 
Alexandre Anizy

Carla DEL PONTE en perdition

Publié le par Alexandre Anizy

Lorsqu’elle était procureur du Tribunal Pénal International pour l’ex Yougoslavie (TPIY), l’obsession antiserbe de Carla DEL PONTE était préjudiciable à la réputation de cette juridiction exceptionnelle.

Il est vrai que ce Tribunal est déjà un fait du prince :

« En créant le Tribunal Pénal International pour la Yougoslavie après les horreurs qui accompagnèrent l’éclatement de celle-ci, le Conseil de Sécurité a, en 1993, agi hors de ses compétences. Il donnait d’ailleurs à cette juridiction pénale d’exception des pouvoirs exorbitants, à commencer par la possibilité d’aménager elle-même la procédure suivie devant elle, ce qu’elle a fait à plus de douze reprises entre 1994 et 1997. » François TERRé, membre de l’Institut de France (le Monde 14 mars 2006 : « comment le TPIY a permis à MILOSEVIC de se poser en victime »)

Il est vrai aussi qu’elle poursuivait une action entreprise par son prédécesseur, la canadienne Louise ARBOUR, qui, deux semaines après avoir inculpé MILOSEVIC, fut nommée membre de la Cour Constitutionnelle du Canada … « Il n’y avait ainsi plus personne à qui poser des questions sur les raisons pour lesquelles on avait prononcé cette inculpation. » Stanko CEROVIC (« dans les griffes des humanistes », édition Climats 2001, 317 pages, 21,34 €)

 

Avant de partir précipitamment et sur ordre de son Ministre pour l’Argentine comme ambassadeur de la Suisse, Carla DEL PONTE s’est une nouvelle fois trompée. Dans son livre « la chasse, moi et les criminels de guerre » (publié en Italie), elle accuse les rebelles de l’UCK (Albanais du Kosovo) d’avoir commis les pires atrocités (prises d’organes pour le commerce) sur des Serbes et autres Slaves avant de les tuer : pire que cela pour un procureur, elle dit qu’elle n’a pas de preuves suffisantes, parce que les responsables de l’Otan l’auraient empêchée d’enquêter … Mais quand on prétend défendre des valeurs, le moins qu’on puisse faire n’est-il pas de les défendre personnellement, quitte à perdre son job de procureur en démissionnant pour cause de pression inacceptable, par exemple ?

Devinez qui a descendu ce procureur indigne dès la parution de son livre : son ancienne porte-parole Florence HARTMANN. Dans les termes suivants : elle "n’a pas le début d’une preuve" pour étayer ces accusations" ; "irresponsable" et "indigne" de présenter "comme des faits avérés ce qui, en réalité, a été impossible à prouver".

Comment doit-on appeler un procureur qui dénonce sans preuve ?

A deux reprises, Carla DEL PONTE s’est fourvoyée : comme juriste en acceptant le job de procureur du TPIY et comme ex procureur du TPIY.
Carla DEL PONTE est une femme en perdition. 

 
Alexandre Anizy

La mue forcée du Crédit Agricole

Publié le par Alexandre Anizy

Dans le dernier trimestre 2007, les gens bien informés, les experts de la finance, nous disaient que la France et ses banques seraient peu touchées par la crise financière enclenchée par les fameux « subprimes » : il faut bien rassurer le chaland.

Concernant le Crédit Agricole, nous constatons aujourd’hui que le total de ses dépréciations d’actifs (2ème semestre 2007 + 1er trimestre 2008) s’élève à 5,415 Milliards d’euros. A titre de comparaison, le Crédit Suisse, une des premières banques à avoir pris des mesures drastiques d’assainissement en 2007, a déprécié pour 5,196 Milliards d’euros d’actifs sur la même période.

Alors que toutes les banques françaises n’ont pas encore publié leurs résultats du 1er trimestre 2008 (on attend ceux de NATIXIS par exemple), le montant total de leurs dépréciations s’élève à 13,6 Milliards d’euros. Pour information, les analystes de Citigroup ont évalué à 32 Milliards le risque des banques françaises.

En ce qui la concerne, la banque du milieu rural (historiquement) semble enfin décidée à prendre le taureau par les cornes.

En effet, le Crédit Agricole vient d’annoncer la levée de 6 Milliards d’euros pour se mettre au niveau des normes prudentielles les plus conservatrices : après une déconfiture, il faut toujours aspirer aux normes les plus vertueuses pour rassurer … c’est le b-a ba de la communication.

Autre règle de base en période de crise : le choix d’un bouc émissaire.

Marc LITZLER, à peine installé aux commandes de la banque d’investissement du Crédit Agricole (été 2007), va être limogé : ce grand spécialiste des produits dérivés a eu le tort de parier sur la brièveté de la crise financière, manquant ainsi sérieusement de discernement …

A la Bourse comme sur les marchés très techniques, certains professionnels finissent par se comporter comme des joueurs de casino : ivres de leurs gains passés, ils persistent à miser même en étant seuls contre la banque. Chacun sait que le casino gagne à la fin de la partie …

Suites logiques de « l’opération vérité » du Crédit Agricole :

  • Recentrage sur les métiers que le Crédit Agricole maîtrise (banque de détails ; gestion d’actifs ; services financiers) ;
  • Comptes d’exploitation passés à la paille de fer ;
  • Cession d’actifs en perspective.

Il n’est jamais trop tard pour bien faire. D’autres banques suivront cet exemple. 

 
Alexandre Anizy

Jean-Claude JUNCKER défenseur des rentiers ?

Publié le par Alexandre Anizy

Le Président de l’Euro groupe Jean-Claude JUNCKER vient de faire une déclaration dont les politiciens aguerris ont le secret : les augmentations de salaires « scandaleuses » des dirigeants d’entreprises. De plus, les primes de départ (en règle générale non imposables) représentent « un fléau social ».

Il n’a pas tout à fait tort : près de 75 % des patrons des grandes sociétés françaises ont gagné 40 % de plus en 2007 qu’en 2006.
« Nous courons le risque de ne plus être compris par nos concitoyens si nous leur adressons d’un côté des appels incessants à la modération salariale pour freiner l’inflation et que de l’autre les chefs d’entreprise font l’inverse. » a dit Jean-Claude JUNCKER le luxembourgeois.

Ah ! L’indignation morale, c’est devenu un exercice obligatoire pour un politicien qui veut réussir.
« Une action internationale s’impose » ajoute-t-il.
On n’est pas prêt d’en voir le début du commencement.

JUNCKER n’étant pas un dangereux extrémiste ou un alter mondialiste, il faut s’interroger pourquoi les « comportements extravagants » des grands managers sont-ils dans la ligne de mire des membres de l’Euro groupe ? N’est-ce pas objectivement prendre position une nouvelle fois en faveur des rentiers (ici les actionnaires) dont certains se sentent spoliés en toute légalité. Comme par exemple ceux du groupe WENDEL qui ont un peu renâclé après la découverte de la superbe opération (d’un point de vue technique) d’enrichissement de quelques cadres dirigeants.


Alexandre Anizy

Contretemps pour le projet de loi OGM

Publié le par Alexandre Anizy

Pour la 3ème fois depuis 1958, début de la Vème République, une « question préalable », en l’occurrence décider qu’il n’y a pas lieu à délibérer, a été adoptée sur un projet de loi par 136 voix contre 135.

L’opposition se réjouit naturellement de cette sanction du gouvernement : elle se berce d’illusions quand elle pérore sur un nouveau texte à venir.

La majorité présidentielle étant indéniable à l’Assemblée, on peut s’interroger soit sur l’efficacité de la gestion des troupes par un certain Jean-François COPPéE, soit sur la qualité réelle du texte puisqu’on en arrive à ce blocage provisoire.

Car le projet de loi passera : il n’est que la transposition d’une directive européenne de 2001 permettant la coexistence des cultures, enrobée dans le verbiage du Grenelle de l’Environnement.

 
Alexandre Anizy

Le baril de pétrole brut à 200 dollars en 2009

Publié le par Alexandre Anizy

Jeudi 8 mai 2008, le baril valait 124,61 dollars à New York.

Un ensemble d’éléments objectifs permettent d’afficher cette prévision : le baril de pétrole brut vaudra 200 dollars en 2009.

  • Baisse de la production du Nigéria depuis 2 ans à cause des perturbations dues aux attaques des rebelles dans le sud ;
  • Difficultés du Venezuela pour extraire plus ;
  • Chaos irakien ;
  • Refus de l’Arabie Saoudite de dépasser le plafond quotidien de 12,5 millions de barils entre 2009 et 2020 (relire les notes « la question du pétrole » pour savoir ce qu’il faut réellement penser des capacités de l’Arabie Saoudite à produire plus …) ;
  • Déclin de la production au Mexique ;
  • Baisse de la production en Russie depuis janvier 2008 (EWG l’attendait en 2010, cf. ci-dessous).

Sans parler de l’éventuelle frappe aérienne des Etats-Unis sur l’Iran.

Rappelons que dans la note du 15 décembre 2007 nous parlions du 3ème rapport du groupe d’experts et de chercheurs allemands Energy Watch Group (EWG) publié le 22 octobre :  le pic mondial de pétrole est survenu en 2006.

 
Alors, lorsque l’analyste Arjun N. MURTI (le premier en mars 2005 à avoir prédit un baril à 105 dollars en … 2009 !) annonce qu’un baril à 150 voire 200 dollars dans les 6 à 24 mois cela est possible, nous pensons qu’il ne prend pas beaucoup de risques.  

 
Alexandre Anizy

La faillite de Christian SAINT-ETIENNE

Publié le par Alexandre Anizy

Christian SAINT-ETIENNE, économiste notoire qui vient de publier « la France est-elle en faillite ? 15 propositions pour en sortir » (édition Bourin, 160 p., 15 €), nous semble un bon exemple de ces experts qui méprisent le peuple (« les gens », dans le langage de cette pseudo élite).

 
Voilà ce qu’il a déclaré au cours d’un face-à-face avec Alain COTTA, économiste plus subtile et apparemment moins moutonnier.

 
« Pour vous [Alain COTTA, ndAA], un taux [d’inflation] de 6 à 8 % ne pose pas de problème. Or vous savez bien que les personnes à faible pouvoir d’achat ou faible niveau d’information ne savent pas se protéger contre une inflation forte. »
Ainsi, selon cet économiste, les pauvres sont en danger lorsque l’inflation est au niveau indiqué ci-dessus ; et c’est donc pour les protéger, pour leur Bien donc, que les politiques économiques ont été menées depuis 1983. Résultat concret et indiscutable : la part des salaires a diminué de 10 % environ du produit national.
Les faits ont montré que les pauvres, tout comptes faits, se protégeaient mieux avant 1983, avec de l’inflation et sans les experts comme Christian SAINT-ETIENNE.

 
« Les gens ne demandent pas directement de la croissance, parce qu’ils ne comprennent pas exactement ce que c’est. Mais ils demandent des emplois et se saignent pour que leurs enfants aillent à l’université et obtiennent des diplômes.»
Les pauvres ne savent pas ce qu’est la croissance, selon Christian SAINT-ETIENNE … Que voulez-vous répondre à un tel argument où suinte le mépris de l’expert ?
Sinon qu’en fait, en demandant des emplois et en veillant à donner la meilleure formation possible à leurs enfants, « les gens » n’ont-ils pas déjà compris quels étaient les véritables enjeux économiques du XXIème siècle, quand Christian SAINT-ETIENNE en est encore à ressasser des théories du XIXème ?
Qui est réellement en faillite ?

 
Force est de constater que dans la bouche de l’économiste expert Christian SAINT-ETIENNE fleurissent les jugements de classe.

 
Alexandre Anizy

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