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La chute de Claire WOLNIEWICZ

Publié le par Alexandre Anizy

Comme promis dans notre note du 16 juillet 2007, nous avons accordé une seconde chance à Claire WOLNIEWICZ, qui vient de publier son 2ème roman intitulé « le temps d’une chute » (édition Viviane Hamy, janvier 2008, 263 pages, 19 €).

Autant le 1er avait su capter notre attention par un style et un ton personnel, autant ce roman d’une vie racontée en vitesse accélérée nous déçoit : tout est quasiment furtif dans ce livre, tant l’obligation de rapidité, compréhensible par rapport au choix qui est à la base de la structure du roman, s’est imposée à l’auteur.
Il en découle notamment une accumulation de dialogues, dont on se lasse vite : on est chez Anna GAVALDA, sans la légèreté.

Ce livre est un faux pas.

Alexandre Anizy

La guerre d'Iran aura-t-elle lieu ? (II)

Publié le par Alexandre Anizy

La probabilité d’une attaque aérienne sur l’Iran n’a pas été effacée : les objectifs américains à long terme sont toujours présents (voir notre note du 7 décembre 2007). L’échec du plan d’intoxication dans les médias à la fin de 2007 a simplement contrecarré l’administration de l’Empire.

 
Les faucons viennent de repartir en vol.

D’abord, le Central Command vient d’être confié au Général PETRAEUS, après le limogeage de William FALLON qui, à 3 reprises, avait affirmé qu’une opération contre l’Iran n’était plus à l’ordre du jour bushien.

Ensuite, il faut remarquer que les néo conservateurs ayant organisé l’affaire irakienne sont aujourd’hui dans les parages du candidat républicain John MC CAIN, dont l’un des clips de campagne est « bomb, bomb Iran ! ».

Soulignons qu’ Hillary Calamity CLINTON n’est pas en reste, puisqu’elle a déclaré : « réduire à néant » l’Iran, si Israël était attaqué par ce pays.

Enfin, le vice-président Dick CHENEY était en visite en Turquie (pour la question du survol du pays par des bombardiers ?) et en Arabie Saoudite (base de départ de bombardiers).

 
L’éventualité d’une opération américaine sur l’Iran ne peut être écartée, même dans les derniers mois de l’administration BUSH.

 
Alexandre Anizy

Le gouvernement FILLON défend surtout le "pouvoir de profit"

Publié le par Alexandre Anizy

Le projet de loi modernisation de l’économie est une belle démonstration de l’intérêt majeur du gouvernement FILLON : la défense du "pouvoir de profit". Pas de tous, évidemment.

En effet, ce projet de loi satisfait entièrement la grande distribution. Le commerce indépendant de centre ville va souffrir à cause de la fin de l’autorisation administrative pour les surfaces inférieures à 1.000 m2 : croire que cela va permettre de faire baisser les prix, grâce notamment à l’idée merveilleuse d’une concurrence libérée, parce qu’elle était entravée selon le bonimenteur en chef Michel-Edouard LECLERC, est bien entendu une vue de l’esprit. La puissance des 6 centrales d’achat qui fixent les prix en France sort renforcée : on cherche en vain où est la modernisation dans ce projet de loi.

Rappelons qu’un veto fut opposé par l’Elysée (BOUYGUES est un ami du Président ubiquiste SARKOZY DE NAGY BOCSA) à l’attribution de la 4ème licence de téléphonie mobile à Free, ce qui aurait concurrencer les 3 maîtres du jeu : Orange, Bouygues, SFR.

Force est de constater que le gouvernement FILLON n’agite la doctrine libérale que pour défendre le "pouvoir de profit", de préférence des oligopoles.      

 
Alexandre Anizy

Tiens, v'là les carriéristes !

Publié le par Alexandre Anizy

Vous n’êtes pas sans savoir que le franc mac Xavier BERTRAND vise Matignon en 2009 : c’est sa conquête du demi-Graal ! (le monsieur est ambitieux, alors …)

Mais en ce moment, le ministre du Travail a une patate chaude entre les mains : la réforme du système des retraites. Pour ne pas ruiner ses chances de carrière, il est préférable de ne pas provoquer une levée en masse des salariés, et même de ne prendre aucun risque.

 
C’est pourquoi disparaissent :

  • la mise en place d’un système de quotas pour élever le nombre des travailleurs de plus de 55 ans est passé à la trappe (l’incompétent ministre Christine LAGARDE s’y est opposé : elle soigne bien les Entreprises) ;
  • La question de la pénibilité, que le MEDEF de l’héritière PARISOT bloque depuis 4 ans, ne débouchera sur rien ;
  • La taxation des stock-options, etc., promise par le candidat SARKOZY (les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent), qui aurait rapporté 3 milliards aux Caisses de Sécurité Sociales, est abandonnée : ce sont les chômeurs, via l’Unedic, qui paieront !

A ce rythme effréné de renoncements, le franc mac Xavier BERTRAND risque bien d’atteindre son objectif.
Qui n’est pas celui du bien collectif.

 
Le serf de l’humanitaire Martin HIRSCH, qui réclamait 3 milliards pour son RSA, n’en a obtenu que 1,5. Et là encore, ce sont les modestes salariés, qui gagnent entre 1,2 et 1,4 fois le SMIC, qui paieront via la refonte de la prime pour l’emploi (PPE).
Pour cet ami du docker somalien Bernard KOUCHNER, peu importe les moyens : pour sa carrière, l’important est d’instaurer « son RSA » !

 
Le dépouillement : c’est la recette pour faire carrière.
Ces deux-là l’ont bien compris.

 
Alexandre Anizy

"Ma mère" de Georges BATAILLE

Publié le par Alexandre Anizy

« Ma mère » de Georges BATAILLE se veut un livre scandaleux : une mère qui conduit son fils dans l’orgie et la débauche.
Nous sommes très loin du livre d’Albert COHEN, c’est évident.

Si le sujet est sulfureux, Georges BATAILLE n’a pas mené à son terme le projet littéraire, en partie parce que le style est resté timoré.
Ce livre est l’ébauche de ce qui aurait pu être un chef d’œuvre dans la lignée du marquis de SADE.

Alexandre Anizy

Albert COHEN et sa mère

Publié le par Alexandre Anizy

De nos jours, il est de bon ton de dire que « Belle du seigneur » est un chef d’œuvre.
Pour notre part, il fait partie des livres qui nous sont tombés des mains, malgré notre persévérance.

Non, pour nous, c’est « le livre de ma mère » qui est la véritable réussite littéraire d’ Albert COHEN.

Une idée de cadeau pour toutes les mamans du monde.

 
Alexandre Anizy

Sans visée nouvelle, point de salut pour le PS

Publié le par Alexandre Anizy

Pour Jean-Pierre CHEVèNEMENT, la reconquête de l’électorat populaire « passe par l’organisation d’un électrochoc puissant, débouchant sur la création d’un grand parti de toute la gauche, à condition bien entendu qu’il porte un projet à la hauteur des défis de la crise qui vient. »

La fameuse refondation de la gauche doit s’appuyer sur une nouvelle doctrine issue d’une critique sérieuse de la globalisation libérale du capitalisme.

 
Après une présentation succincte d’une analyse approfondie du capitalisme mondial (1980 – ), où il apparaît que « la surextension impériale » (1987) de l’historien Paul KENNEDY est avérée, que la multi polarisation économique progresse inéluctablement, que l’occidentalocentrisme ne doit pas justifier un ralliement aux vues des néo conservateurs américains, et alors que les pays libéraux recourent aux interventions publiques dès lors qu’il s’agit de nationaliser les pertes, il importe qu’ « un grand parti de toute la gauche, en France, doit se donner pour visée l’organisation d’un nouveau New Deal à l’échelle mondiale. »
Précisons : un Deal monétaire, sociale, environnementale.

    
Jean-Pierre CHEVèNEMENT montre une nouvelle fois qu’il demeure à ce jour un homme politique de grande envergure, puisqu’il sait combiner la puissance de l’analyse géopolitique du système capitaliste à un objectif politique national : « C’est cette visée qui donnera toute sa puissance et sa légitimité à l’effort de conviction que la gauche devra déployer (…) C’est ainsi que la gauche française pourra donner une juste perspective aux luttes sociales (…) La gauche française doit construire autour d’elle une vaste « alliance des productifs » »

En conclusion : « Construisons une véritable alternative en prenant appui sur les intérêts indissociables de la France et du monde du travail. »

 
Les insipides loups quadragénaires du PS devraient prendre de la graine auprès du Che gaulois.

 

Pour créer ce grand parti de gauche, CHEVèNEMENT a bien conscience qu’il faut un événement – électrochoc, quelque chose comme ceux de 1905 et 1971. Il pense que l’organisation dans tout le pays de forums de l’unité provoqueront ce sursaut salutaire : qu’il débouche sur la phase intermédiaire d’un groupement fédéral voire confédéral est « peut-être inévitable ».

CHEVèNEMENT croit un choc endogène possible au PS : c’est le point faible de sa perspective politique.

 
En effet, la rénovation en cours du PS ne sera qu’une somme de petits replâtrages. C’est en tout cas l’analyse du professeur de science politique Rémi LEFEBVRE, auteur avec Frédéric SAWICKI du livre « la Société des socialistes » (éditions du Croquant).

Dans la préparation du prochain congrès, tous les scénarios plausibles ont un risque commun : aucune clarification idéologique.
« C’est le signe d’un parti qui n’est plus structuré par des loyautés idéologiques durables. Les courants sont devenus des coteries instables. »
Un exemple ? « (…) le courant strauss-kahnien était l’un des plus structurés avec une vraie identité idéologique construite autour de la modernisation et du refus du surmoi marxiste. Il n’a pas résisté au départ de son leader … » 

A notre avis, l’invocation permanente à une modernisation (en quoi consistait-t-elle réellement ? Quels étaient les « marqueurs » ?) et le rejet de Marx ne constituent pas une doctrine.

 Rémi LEFEBVRE pose les bonnes questions, comme : « (…) quelles sont, sur la durée, les positions sur l’Europe de Julien DRAY, Arnaud MONTEBOURG ou Vincent PEILLON ? Qu’est-ce qui distingue, sur le fond, Ségolène ROYAL, François HOLLANDE ou Bertrand DELANOë ? »

« Les clivages sont artificiels et ne masquent que des lutes d’intérêts. La déshérence idéologique est totale.»

Alors, la préparation du congrès se fait dans la routine, et « (…) le mot de rénovation a perdu tout son crédit. Même au sein du parti, personne n’y croit plus. » Les fameux adhérents à 20 euros ont déserté le PS après la défaite électorale, conséquence normale et immédiate de l’échec.

« Le PS se retrouve à son étiage historique autour de 130.000 adhérents, plus que jamais rétracté sur son réseau d’élus [« le poids des grands féodaux du PS demeure donc très important. »]. Et ceux-ci n’ont pas intérêt à ce qu’arrive le nouvel adhérent (…). Le PS est un monde fermé, qui ne cherche pas à recruter. Sa logique est celle d’un repli sur soi. »

 
Il nous semble qu’ Emmanuel TODD (démographe, sociologue ; le concepteur de « la fracture sociale » chère au candidat CHIRAC de 1995) ne disait pas autre chose le 24 novembre 2006 dans Libération : « Le Parti Socialiste est une organisation à l’intérieur de laquelle, jusqu’à l’arrivée des nouveaux adhérents par Internet, 40 % des adhérents étaient des élus, et une proportion considérable des employés municipaux, départementaux ou régionaux. »

Que peut-on attendre d’apparatchiks centrés sur leurs besoins ? Rien.

 
Alexandre Anizy

L'éditeur MELIS ne gâte ni Luciano ni GARIBALDI

Publié le par Alexandre Anizy

En novembre 2007, au dernier salon du livre du Touquet, nous avions été intéressé par la présentation rapide mais passionnée de GARIBALDI par Luciano MELIS. C’est pourquoi nous achetâmes son livre « Garibaldi mon héros » (éditions MELIS, 185 pages, 17 €), ce qui nous donna l’occasion de parler à un homme courtois et ouvert.

Nous venons d’achever la lecture de ce produit ni fait (fautes, phrases imprimées 2 fois de suite, etc.), ni à faire : en effet, on n’apprend rien sur le petit Luciano, et pas grand-chose sur Garibaldi.
C’est un livre totalement raté.

L’éditeur Luciano MELIS devait être en congé quand l’écrivain Luciano MELIS fit passer son « roman » dans le plan éditorial 2007 de sa société.

 
Alexandre Anizy

Albert SPAGGIARI : une étrange fascination de Jean-Paul ROUVE

Publié le par Alexandre Anizy

Faire un film sur Albert SPAGGIARI en occultant sciemment la face politique de ce personnage relève au choix de l’insouciance, ou de la bêtise, ou de la manipulation.

Jean-Paul ROUVE, le comédien et réalisateur à l’origine du produit cinématographique, cochera la case qui lui convient.

Biographie du voleur des égouts :

1950 : engagement à 17 ans dans les parachutistes, direction l’Indochine ;
1960 : membre de l’OAS ;
1962 : arrêté pour faits de propagande OAS et détention d’armes, 3 ans de prison ferme ;
1966 : installé à Nice, l’individu se fait une notoriété dans l’ultradroite locale ;
Réalise son casse avec d’anciens mercenaires, de l’OAS, des truands du milieu corso-marseillais ;
Octobre 1976 : arrêté pour son casse, il prend pour avocat Jacques PEYRAT, un ancien de l’Algérie Française et un futur élu Front National, et il déclare que le fric récolté aurait financé une « Internationale de solidarité nationaliste » baptisée « catena ».

Etrange fascination du pipole Jean-Paul ROUVE.
On peut faire du fric en jouant sur d’autres cartes.

 
Alexandre Anizy

La privatisation est l'avenir de la SNCF comme de la DB

Publié le par Alexandre Anizy

Cette note est le prolongement de celle du 25 avril 2008 où la faillite de RFF était évoquée grâce à un rapport de la Cour des Comptes. En effet, l’objectif final du démantèlement de la SNCF en 1997 est bien la privatisation du transport ferroviaire, conformément à la bible européenne présentée par le social traître Jacques DELORS.

Pour ceux qui en douteraient, l’exemple de la Deutsche Bahn (DB) devrait les aider à comprendre le mécano imaginé par des eurocrates pour parvenir à leur fin, dans ce secteur comme dans d’autres. 

Le gouvernement allemand a bouclé le plan de privatisation partielle (pour aujourd’hui …) d’une DB divisée en 2 entités : l’une regroupe les activités de transport de passagers et de marchandises, qui sera introduite en bourse à hauteur de 24,9 % (la minorité de blocage étant fixée à ce jour par la loi à 25 % …), et l’autre, qui regroupe les infrastructures et le réseau ferroviaire (soit 34.000 km de rails et 4.000 gares environ), restera propriété de l’Etat à 100 %.

« La tranche de 24,9 % est une première étape de la privatisation » a déclaré sans ambages le chancelier Angela MERKEL. Ceci a le mérite d’être clair.

Mais pour le Président du SPD (parti social-démocrate au pouvoir), Kurt BECK, 24,9 % c’est « le point final ».
Ah ! Les mensonges répétés des socialistes européens organisant la servitude européenne …

 
Guillaume PéPY, qui vient de décrocher la Présidence de la SNCF, a probablement dans sa besace, en plus de son bâton de maréchal, une feuille de route imposée : la privatisation.
A peine en poste, il franchit le premier obstacle : OPA sur GEODIS pour réunifier l’ensemble du transport ferroviaire sous la même entité, i.e. la SNCF. Il faut battre le fer quand il est chaud, n’est-ce pas ?

Pour la suite, il conviendra de favoriser les conditions objectives de la privatisation et de profiter d’une phase creuse du calendrier électoral.

 
Alexandre Anizy

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