Tiens, v'là les carriéristes !
Vous n’êtes pas sans savoir que le franc mac Xavier BERTRAND vise Matignon en 2009 : c’est sa conquête du demi-Graal ! (le monsieur est ambitieux, alors …)
Mais en ce moment, le ministre du Travail a une patate chaude entre les mains : la réforme du système des retraites. Pour ne pas ruiner ses chances de carrière, il est préférable de ne pas provoquer une levée en masse des salariés, et même de ne prendre aucun risque.
C’est pourquoi disparaissent :
- la mise en place d’un système de quotas pour élever le nombre des travailleurs de plus de 55 ans est passé à la trappe (l’incompétent ministre Christine LAGARDE s’y est opposé : elle soigne bien les Entreprises) ;
- La question de la pénibilité, que le MEDEF de l’héritière PARISOT bloque depuis 4 ans, ne débouchera sur rien ;
- La taxation des stock-options, etc., promise par le candidat SARKOZY (les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent), qui aurait rapporté 3 milliards aux Caisses de Sécurité Sociales, est abandonnée : ce sont les chômeurs, via l’Unedic, qui paieront !
A ce rythme effréné de renoncements, le franc mac Xavier BERTRAND risque bien d’atteindre son objectif.
Qui n’est pas celui du bien collectif.
Le serf de l’humanitaire Martin HIRSCH, qui réclamait 3 milliards pour son RSA, n’en a obtenu que 1,5. Et là encore, ce sont les modestes salariés, qui gagnent entre 1,2 et 1,4 fois le SMIC, qui paieront via la refonte de la prime pour l’emploi (PPE).
Pour cet ami du docker somalien Bernard KOUCHNER, peu importe les moyens : pour sa carrière, l’important est d’instaurer « son RSA » !
Le dépouillement : c’est la recette pour faire carrière.
Ces deux-là l’ont bien compris.
Alexandre Anizy