Jacques MARSEILLE un apostat du marxisme-léninisme
Jacques MARSEILLE est un apostat du marxisme-léninisme.
Et le problème avec les anciens communistes, c’est qu’ils deviennent des enragés de la liberté d’entreprendre, ou bien de l’Etat minimal, ou bien d’un atlantisme servile, comme Alexandre ADLER.
Il semble qu’ils voudraient inconsciemment gommer leur aveuglement d’hier par leur inflexibilité d’aujourd’hui.
L’objet de toutes les attentions de Jacques MARSEILLE, ce sont les boursouflures de l’Etat. Mais avant de le classer parmi les libéraux purs et durs ou bien les poujadistes velléitaires, il serait bon de relever les saillies iconoclastes du bonhomme :
« Quand on sait que le contribuable paye le double ou le triple pour les classes préparatoires que pour l’Université, tout cela pour le profit d’une petite élite de plus en plus endogène, je n suis pas sûr que la dépense publique soit bien orientée. »
Jadis Jacques MARSEILLE prônait une solution erronée à partir d’un diagnostic incertain ; maintenant il ne conclue rien de neuf de ses analyses pertinentes. D’un point de vue intellectuel, c’est un progrès.
« Moi, je pense que ce système a fait la démonstration de sa large inefficacité. Il faut le réformer. (…) Non pas pour plus de marché, mais pour plus de justice. »
Le pire, c’est qu’il croit sincèrement ce qu’il écrit, comme autrefois : l’angélisme est une qualité inaltérable.
Alexandre Anizy