La lassitude du lecteur de fond (I)

Publié le par Alexandre Anizy

Récemment, une amie nous faisait part de ce que nous appellerons la lassitude du lecteur de fond. A force de lire avidement les bouquins consacrés à ses passions diverses, à ses occupations professionnelles, aux problèmes socio-économiques qui nous interpellent, il arrive de ressentir les effets cumulés du ballonnement et de l’écœurement.

Ô horreur ! À notre insu, nous sommes peut-être devenus des lecteurs mécaniques, au sens défini par Edith Wharton.

(Lire http://www.alexandreanizy.com/article-34213167.html )

 

Décrivons les symptômes selon notre amie :

« (…) j'emprunte un livre, par exemple, ou j'en attaque un, et souvent, même si au départ le thème semblait intéressant, voire original, je me désintéresse car j'ai le sentiment que tous ces gros pavés de bouquins sont pour être vendus à la quantité ! Et l'idée sympa de départ se dilue... »

En effet, de prime abord, le secteur de l’édition est aussi marchand que celui des produits frais ; par conséquent, il applique aussi les règles de la mercatique. Dans ces conditions, il est normal de renâcler à la lecture d’une « recette » sur-employée.    

 

Quelle sera notre prescription face à ce désintérêt soudain des livres, voire à ce désenchantement du monde ?

Contre ce mal, nous proposons 3 remèdes.

Le premier est le plus radical : sevrage total !

 

 

Alexandre Anizy

Publié dans Notes culturelles

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