6. Les tartuffes socialistes : Jean-Pierre Jouyet le Ponce Pilate Gracquant

Publié le par Alexandre Anizy

D'aucuns pourraient nous faire remarquer fort justement que ce monsieur n'est plus membre du Parti Socialiste. Mais dans ce cas, ils oublieraient que l'énarque socialiste Jean-Pierre Jouyet a fait une brillante carrière dans la haute administration sous l'ère socialiste, et puis qu'il prit médiatiquement ses distances en entrant au Gracque 40 puisque l'offre du Parti n'était plus porteuse (nous synthétisons par là-même la conclusion de la pensée essentiellement consensuelle de ce groupuscule du VIIème arrondissement parisien), pour enfin finir dans les filets d'un pêcheur nommé Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa.

Pour l'oligarchie et ses représentants, peu importe le flacon pourvu qu'ils aient l'ivresse (du pouvoir).

Malgré tout cela, comme le repêché avait encore des vapeurs (des états d'âme), on lui confia un poste magnifique (patron de l'Autorité des Marchés Financiers) : de quoi continuer à s'assoir à la table des saigneurs.

 

Patatras ! A peine débarquait-il dans les murs de l'AMF que cette institution blanchissait définitivement Arnaud Lagardère et les dirigeants d'EADS, au terme de 3 ans d'enquête pour un soupçon de délits d'initiés !

Il faut croire que c'en était trop pour la conscience professionnelle, voire l'honneur, du patron Jean-Pierre Jouyet qui se démarqua immédiatement des conclusions du rapport final de cette enquête « exemplaire », puisqu'elle était antérieure à sa nomination. A notre avis, Ponce Pilate n'aurait pas fait mieux.

 

(lire aussi le portrait de juillet 2008, ci-dessous)

http://www.alexandreanizy.com/article-21101706.html

Nous avons bien ri à la lecture du Figaro d'hier (29 janvier2010), notamment quand Jouyet déclare solennellement : « Si certains s'interrogeaient après cette décision sur le degré d'exigence de l'AMF en matière d'information financière, qu'il soit bien clair que celui-ci est inchangé. » Les affaires continueront comme avant, et nous l'avions déjà compris, monsieur.

 

 

Alexandre Anizy