Le Gracque 40 Jean-Pierre JOUYET est un protégé élitiste
Le ministre des Affaires européennes Jean-Pierre JOUYET a fait l’ENA, où il côtoya Marie-Ségolène ROYAL et François HOLLANDE qui devinrent ses amis pendant 30 ans.
Et puis vint le moment de l’irruption préparée de la Madone Déate, la pétition des Gracques 40 pour un centrisme socialiste. Un ambitieux technocrate ne se présente qu’en serviteur du bien public qui ignore les clivages politiques. Dans cette posture, Jean-Pierre JOUYET y gagna un maroquin, tremplin indispensable maintenant pour pénétrer le cénacle européen.
L’Europe, c’est la grande affaire de cet homme protégé (un énarque est au-dessus des contingences matérielles, de l’incertitude du marché de l’emploi, même s’il en parle souvent du marché – pas de l’incertitude, puisqu’un énarque n’en a pas) : c’est une cause qui demande de la volonté et du talent, qui doit « être à l’abri des débats politiques internes », « parce que la démocratie directe peut difficilement s’appliquer aux traités internationaux ».
Sinon, on tombe sur un « verrou référendaire » : c’est ainsi que le Gracque 40 JOUYET appelle un référendum.
Mis à part les monarchistes et Valéry GISCARD D’ESTAING, qui peut être plus élitiste que ce monsieur protégé ?
Alexandre Anizy