On ne kiffe pas la "folle Amanda" Sthers !
« Keith me » (Stock, août 2008, 142 pages, 14,50 €) est un bouquin fait de bric et de broc par l’écri-nain pipole Amanda Sthers (ex Mme Bruel, si on a bien suivi). Que vous dire de ce salmigondis ? Compte tenu de son relatif jeune âge, il apparaît que l’écrivassier a forcément puisé dans des biographies sérieuses (on pense notamment à celle de François Bon - Fayard 2002, 673 pages, 20,90 € : lire notre note http://www.alexandreanizy.com/article-6959204.html ) : reconnaissons le travail de documentaliste, car le reste est consternant.
« J’ai commencé un baiser. Elle s’est enfuie ou je l’ai chassée. J’ai été aimé cette nuit. Et j’ai repris ma route, comme un vagabond du cœur. Je ne peux pas me résoudre à le donner à cette femme. Pas tout de suite. Je pense l’appeler quand je serai grand. Si seulement je me souvenais de son prénom. » (p.101)
Résumons : des propos affligeants, un style médiocre.
Si la qualité littéraire des textes de Madame Sthers reste à prouver, nous ne doutons pas que le réseau de la « folle Amanda » lui garantisse un boulevard médiatique pour quelques temps.
Alexandre Anizy