Lydie SALVAYRE et sa "conférence de Cintegabelle"
L’idée de base de « la conférence de Cintegabelle » (poche points) était séduisante. Malheureusement, Lydie SALVAYRE a raté la réalisation : le style n’est pas à la hauteur du projet.
Ecrivain - Economiste. Propos sur l'économie, la littérature et la politique.
L’idée de base de « la conférence de Cintegabelle » (poche points) était séduisante. Malheureusement, Lydie SALVAYRE a raté la réalisation : le style n’est pas à la hauteur du projet.
Le protocole de Londres, dont le projet de ratification a été approuvé par le Conseil des Ministres du 24 août, va marginaliser la langue française dans le domaine de la propriété industrielle, puisque seulement 7 % des brevets seraient disponibles en français au lieu de 100 % actuellement.
On avait déjà des dirigeants français, comme l’euro imperator TRICHET, qui s’exprimaient en anglais dans des assemblées internationales où le français est une langue officielle. On a maintenant l’abandon officiel d’une obligation nationale.
Selon nous, les décideurs et les fonctionnaires qui ont de près ou de loin participé à cette capitulation, sont probablement de la même étoffe que ceux qui, le 24 octobre 1940, choisirent Montoire-sur-le-Loir au lieu de Londres.
Bernard TAPIE le casseur d’entreprise (méthode abrégée : j’achète une entreprise en difficulté en promettant devant le Tribunal de Commerce de sauver les emplois – le maximum d’emplois -, puis dès que j’ai juridiquement les mains libres, je sabre dans le personnel, je vends les actifs juteux, bref je restructure pour pouvoir présenter le bébé à un tiers, en général un concurrent qui rachète des parts de marché … et qui va lui aussi restructurer …) a appelé à voter SARKOZY DE NAGY BOCSA. Il a même participé à quelques émissions, donné quelques entretiens.
Tout effort méritant une récompense, le cas TAPIE nécessite quelques méandres, vu le passé judiciaire et politique du lascar. Alors ?
Jean-Pierre AUBERT, Président du CDR, vient de partir en retraite. Son successeur devait être un haut fonctionnaire, Gérard BARBOT, qui en dernière minute s’est vu préféré Jean-François ROCCHI. Le Président de l’EPFR Bertrand SCHNEITER attendait le renouvellement de son mandat par Bercy : à la dernière minute, il est remplacé par un autre fonctionnaire, Bertrand SCEMANA.
Ce sont des nominations approuvées par l’Elysée.
Après la transaction et quand TAPIE aura payé ses dettes, fiscales notamment, on parie qu’il lui restera bien quelques millions d’euros : de quoi se refaire, comme dirait Nanard !
Pour l’incompétent ministre LAGARDE, la réponse ne fait aucun doute : une catastrophe similaire à celle de Northern Rock Bank est « totalement hypothétique (…) parce que le système bancaire français n’a pas d’établissement aussi spécialisé ». De plus, le marché immobilier en France est « extrêmement formalisé ».
La BNP a pris une décision récemment, Axa et Oddo également ;
Le Crédit Agricole vient de révéler qu’une position anormalement élevée sur « certains indices du marché du crédit » coûtera 250 Millions d’euros à sa filiale Calyon.
Lorsqu’il présidait l’école du Parti, HU JINTAO a inventé le concept de « la montée en puissance pacifique », parce que la Chine voudrait se démarquer des montées en puissance dévastatrices du passé, comme celle de l’Allemagne au XIXème ou celle du Japon au XXème siècle. La crainte d’une menace chinoise a bien été prise en compte par la propagande de l’Etat – Parti.
Sur le terrain diplomatique, les dirigeants chinois font donc profil bas, qui s’accommode bien avec la légendaire modestie de cette nation. Realpolitik oblige, camarade : si le pouvoir est au bout du fusil (comme disait MAO), encore faut-il avoir un fusil ! Autrement dit, il convient toujours d’avoir les moyens de ses ambitions.
les médias chinois parlent quotidiennement des exercices de l’Armée Populaire de Libération ;
en suivant les hypothèses hautes du Pentagone (le budget militaire réel de la Chine est 3 fois plus élevé que le chiffre officiel) et les projections de la Rand Corporation, la Chine dépenserait pour l’Armée 185 Milliards USD en 2025, ce qui est encore très loin des 500 Milliards USD que les USA allouent actuellement aux dépenses d’armement ;
« En terme de capacité militaire stricto sensu, la Chine n’est (encore) une menace ni pour le reste du monde ni pour les Etats-Unis en particulier. » (T. WOLTON, le grand bluff chinois, page 136) ;
« (…) du Moyen Orient à la mer de Chine, Pékin met en place un « collier de perles », comme le dit Tokyo, une enfilade de bases navales chargées de sécuriser ses voies maritimes ; la marine côtière est transformée en flotte capable d’affronter l’océan (…) » (T. WOLTON, idem, page 137) ;
la Chine est l’amie des Etats voyous (Corée du Nord, junte birmane, islamistes iraniens, soudanais, palestiniens, afghans, etc.) : c’est un marchand d’armes capable d’attiser des conflits ;
en 1993, HU JINTAO déclarait : « Suivant la stratégie hégémoniste globale des Etats-Unis, leur principal rival est à présent la République Populaire » (in Jean-Luc DOMENACH, où va la Chine ?, cité par T. WOLTON page 139) ; au pouvoir, MAO a dit aussi : « Les Etats-Unis sont à respecter tactiquement mais à mépriser stratégiquement » (in T. WOLTON, ibid., page 141).
A suivre … la Chine est un dragon de papier (VI)
Suite à la crise américaine des crédits immobiliers à risque (« subprime »), les Banques Centrales sont intervenues massivement pour calmer les marchés financiers : elles ont rempli leurs obligations.
Concernant la transparence des marchés financiers, la BCE ne devrait-elle pas montrer l’exemple, comme dans ce cas précis : qu’est-ce qu’un « comportement correct » ? Qui sont les acteurs du marché qui ont obtenu des facilités ? Répondaient-ils aux critères d’un « comportement correct » ?
Sans les réponses à ces questions, on reste dans le pouvoir discrétionnaire, i.e. le contraire de la transparence.
C’est en Grande-Bretagne que le marché financier se fissure, ce qui n’étonne personne, tant ce pays est inféodé aux USA.
Parce que la 8ème banque de ce pays, la Northern Rock Bank, ne trouvait plus un seul prêteur sur le marché interbancaire, la Banque d’Angleterre a dû se résoudre à jouer son rôle de prêteur en dernier ressort.
Comment analyser ces informations ?
Vendredi 14 septembre, les épargnants ont retiré 1,5 Milliards d’euros des caisses de cette banque. Le soir, l’action de la Northern Rock Bank a chuté de 30 % à la bourse : l’effet mimétique était à l’oeuvre.
Qui reproche aux autres banques d’avoir refusé de prêter sur le marché interbancaire ? Personne.
Mais que lit-on à propos des « petits épargnants » ?
« Les clients paniqués se dépêchent de retirer leurs économies » ; « des milliers de clients affolés de la Northern Rock Bank se sont rués » etc.
Quand les spécialistes quittent le navire en perdition (information qu’ils détiennent en primeur), ils agissent en gestionnaire responsable ; quand les clients lambda vont sauver leurs économies, ils se comportent comme des sauvages ayant perdu la raison (voyez les mots : paniqués, affolés…). Vous avez saisi tout ce qu’il y a de méprisant dans cette représentation différente d’une même opération de salut personnel.
Le comble de l’hypocrisie a sans doute été atteint, quand l’Association des Banquiers Britanniques (BBA) a affirmé qu’il n’y a « absolument aucune raison que les clients (de Northern Rock Bank) dépositaires ou emprunteurs s’inquiètent ». Si c’était vrai, pourquoi n’ont-ils pas soutenu leur confrère sur le marché interbancaire au moment opportun ?
Les conseilleurs ne sont jamais les payeurs.
Epargnants de la Northern Rock Bank, soyez raisonnables : reprenez l’oseille et tirez-vous !
« Mon ange » (actes sud 2002, 127 pages, 12,90 €) de Guillermo ROSALES est le signe d’une grande désespérance dans le microcosme cubain de Miami : un nouvel enfermement pour les exilés, un univers où les victimes se font aussi bourreaux.
Nous déconseillons ce livre aux dépressifs.
Alexandre Anizy
A notre avis, les médiocres de l’oligarchie française ont décidé de bouter hors des Palais de la République Rachida DATI, qui a surtout le tort d’être femme et fille de harki.
La presse ne s’honore pas (d’une manière générale) en reproduisant servilement les saloperies de ces petites gens.
« Le cas DATI par-ci. La face cachée de DATI par-là. Les rumeurs les plus folles. Les insinuations les plus odieuses. (…) Tantôt on lui reproche sa fragilité et, donc, une incompétence supposée ; tantôt son autorité et donc, à l’inverse, sa dureté. (…) Ici c’est la gauche qui en fait une sorte d’infidèle, traîtresse à des origines (…) là c’est la vieille France qui trouve qu’il faut plus de souche, ou de branche, pour tenir les sceaux de la République et succéder à Jean Michel Guérin du Bosq de Beaumont ou à Albert, duc de Broglie. (…) quand on fait à quelqu’un tant de reproches, et si contradictoires (…) c’est qu’on en a moins à ce qu’il fait qu’à ce qu’il est. Et cela, quels que soient les désaccords politiques, n’est juste pas supportable. » Bernard Henri LéVY, Le Point du 13 septembre 2007, page 182.
Messieurs, ces écrits vous honorent.
Si vous durez, à défaut d’acceptation, vous obtiendrez l’estime.
Dans le Parisien du 9 septembre 2007, Clémentine AUTAIN (féministe, apparentée PC, alter mondialiste, adjointe au Maire Bertrand DELANOË, quoi d’autre ?) est l’invitée de la semaine.
Passons sur les pensées politiques de cette femme charmante (future maman, félicitations). Non, ce qui nous a étonné, c’est ce jugement sentencieux :
« Refuser de dépasser a priori les
Et dans le petit AUTAIN illustré, conservateur veut dire droite.
S’il est élu, DELANOË essaiera à nouveau de briser le statu quo en prenant plus de risques, puisqu’il ne briguera pas de 3ème mandat municipal.
Dans le BTP, on a beaucoup d’amis de la rue Cadet, comme DELANOË.