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Lydie SALVAYRE et sa "conférence de Cintegabelle"

Publié le par Alexandre Anizy

L’idée de base de « la conférence de Cintegabelle » (poche points) était séduisante. Malheureusement, Lydie SALVAYRE a raté la réalisation : le style n’est pas à la hauteur du projet.

Alexandre Anizy

Une capitulation de la pseudo élite française

Publié le par Alexandre Anizy

Le protocole de Londres, dont le projet de ratification a été approuvé par le Conseil des Ministres du 24 août, va marginaliser la langue française dans le domaine de la propriété industrielle, puisque seulement 7 % des brevets seraient disponibles en français au lieu de 100 % actuellement.

On avait déjà des dirigeants français, comme l’euro imperator TRICHET, qui s’exprimaient en anglais dans des assemblées internationales où le français est une langue officielle. On a maintenant l’abandon officiel d’une obligation nationale.

En affirmant que cet abandon « sera de nature à faciliter le dépôt et l’obtention des brevets par des entreprises françaises », l’incompétent ministre LAGARDE, ex avocat en Amérique, a encore perdu une occasion de se taire.

 
Selon nous, les décideurs et les fonctionnaires qui ont de près ou de loin participé à cette capitulation, sont probablement de la même étoffe que ceux qui, le 24 octobre 1940, choisirent Montoire-sur-le-Loir au lieu de Londres.

Alexandre Anizy

Comment les vassaux comme Bernard TAPIE peuvent être remerciés?

Publié le par Alexandre Anizy

Bernard TAPIE le casseur d’entreprise (méthode abrégée : j’achète une entreprise en difficulté en promettant devant le Tribunal de Commerce de sauver les emplois – le maximum d’emplois -, puis dès que j’ai juridiquement les mains libres, je sabre dans le personnel, je vends les actifs juteux, bref je restructure pour pouvoir présenter le bébé à un tiers, en général un concurrent qui rachète des parts de marché … et qui va lui aussi restructurer …) a appelé à voter SARKOZY DE NAGY BOCSA. Il a même participé à quelques émissions, donné quelques entretiens.

Tout effort méritant une récompense, le cas TAPIE nécessite quelques méandres, vu le passé judiciaire et politique du lascar. Alors ?

Bernard TAPIE est en procès avec le CDR et l’EPFR (les sociétés créées pour liquider le Crédit Lyonnais) qui n’ont jamais voulu transiger.
Jean-Pierre AUBERT, Président du CDR, vient de partir en retraite. Son successeur devait être un haut fonctionnaire, Gérard BARBOT, qui en dernière minute s’est vu préféré Jean-François ROCCHI. Le Président de l’EPFR Bertrand SCHNEITER attendait le renouvellement de son mandat par Bercy : à la dernière minute, il est remplacé par un autre fonctionnaire, Bertrand SCEMANA.

Ce sont des nominations approuvées par l’Elysée.

On parie que ces nouveaux Présidents vont décréter qu’il vaut mieux un arrangement avec TAPIE plutôt que de prolonger l’affaire judiciaire.
Après la transaction et quand TAPIE aura payé ses dettes, fiscales notamment, on parie qu’il lui restera bien quelques millions d’euros : de quoi se refaire, comme dirait Nanard !

Si les nominations sont réelles, le reste n’est qu’une hypothèse, bien sûr.

Alexandre Anizy

Le système bancaire français est-il à l'abri de la crise ?

Publié le par Alexandre Anizy

Pour l’incompétent ministre LAGARDE, la réponse ne fait aucun doute : une catastrophe similaire à celle de Northern Rock Bank est « totalement hypothétique (…) parce que le système bancaire français n’a pas d’établissement aussi spécialisé ». De plus, le marché immobilier en France est « extrêmement formalisé ».

Certes, Madame, mais les marchés financiers étant tous reliés, des produits financiers si complexes ayant été élaborés pour diluer le risque en le mutualisant (voir l’entretien récent au Figaro du Président d’Axa),est-il raisonnable de croire que le système bancaire ne sera pas touché par la crise américaine ? La réponse est non évidemment puisque :
La BNP a pris une décision récemment, Axa et Oddo également ;
Le Crédit Agricole vient de révéler qu’une position anormalement élevée sur « certains indices du marché du crédit » coûtera 250 Millions d’euros à sa filiale Calyon.

L’incompétent ministre LAGARDE aurait-il oublié qu’impossible n’est pas français ?

Alexandre Anizy

Le bluff pacifique chinois (V)

Publié le par Alexandre Anizy

Lorsqu’il présidait l’école du Parti, HU JINTAO a inventé le concept de « la montée en puissance pacifique », parce que la Chine voudrait se démarquer des montées en puissance dévastatrices du passé, comme celle de l’Allemagne au XIXème ou  celle du Japon au XXème siècle. La crainte d’une menace chinoise a bien été prise en compte par la propagande de l’Etat – Parti.

Sur le terrain diplomatique, les dirigeants chinois font donc profil bas, qui s’accommode bien avec la légendaire modestie de cette nation. Realpolitik oblige, camarade : si le pouvoir est au bout du fusil (comme disait MAO), encore faut-il avoir un fusil ! Autrement dit, il convient toujours d’avoir les moyens de ses ambitions.

Quelques éléments de réflexion :
les médias chinois parlent quotidiennement des exercices de l’Armée Populaire de Libération ;
en suivant les hypothèses hautes du Pentagone (le budget militaire réel de la Chine est 3 fois plus élevé que le chiffre officiel) et les projections de la Rand Corporation, la Chine dépenserait pour l’Armée 185 Milliards USD en 2025, ce qui est encore très loin des 500 Milliards USD que les USA allouent actuellement aux dépenses d’armement ;

« En terme de capacité militaire stricto sensu, la Chine n’est (encore) une menace ni pour le reste du monde ni pour les Etats-Unis en particulier. » (T. WOLTON, le grand bluff chinois, page 136) ;

« (…) du Moyen Orient à la mer de Chine, Pékin met en place un « collier de perles », comme le dit Tokyo, une enfilade de bases navales chargées de sécuriser ses voies maritimes ; la marine côtière est transformée en flotte capable d’affronter l’océan (…) » (T. WOLTON, idem, page 137) ;

la Chine est l’amie des Etats voyous (Corée du Nord, junte birmane, islamistes iraniens, soudanais, palestiniens, afghans, etc.) : c’est un marchand d’armes capable d’attiser des conflits ;

en 1993, HU JINTAO déclarait : « Suivant la stratégie hégémoniste globale des Etats-Unis, leur principal rival est à présent la République Populaire » (in Jean-Luc DOMENACH, où va la Chine ?, cité par T. WOLTON page 139) ; au pouvoir, MAO a dit aussi : « Les Etats-Unis sont à respecter tactiquement mais à mépriser stratégiquement » (in T. WOLTON, ibid., page 141).

« L’ambition de devenir une superpuissance demeure le fondement de sa politique internationale » (T. WOLTON, page 140). Pour cela, il s’agit d’appliquer les préceptes de SUN ZI dans « l’art de la guerre » : « Sans bataille, immobiliser l’ennemi, voilà qui est excellent ». C’est la guerre indirecte pour une victoire sans combat grâce à la primauté du travail politique. Tout se joue dans le déroulement.

« L’engagement économique dans le monde pèse sur la majorité alors que les privilégiés eux en profitent, ce qui oblige le pouvoir à des résultats s’il veut faire oublier le gouffre qui se creuse .» (T. WOLTON, ibid., page 145) Le nationalisme satisfait les pulsions populaires auxquelles l’élite rouge n’est pas insensible.

Alexandre Anizy

P.s :
A suivre … la Chine est un dragon de papier (VI)

Les justifications incomplètes de l'euro imperator TRICHET

Publié le par Alexandre Anizy

Suite à la crise américaine des crédits immobiliers à risque (« subprime »), les Banques Centrales sont intervenues massivement pour calmer les marchés financiers : elles ont rempli leurs obligations.

Le Président ubiquiste SARKOZY DE NAGY BOCSA a fait remarquer qu’il était curieux de ne calmer les opérateurs financiers affolés qu’en leur prêtant des sommes importantes, sans agir aussi sur les taux d’intérêt pour soutenir l’activité : « On a fait des facilités pour les spéculateurs, on complique la tâche pour les entrepreneurs. »

Pour l’euro imperator TRICHET, la BCE n’a fait que protéger les acteurs du marché qui se comportent correctement sans favoriser d’aucune façon les spéculateurs.

Remarquons d’une part que l’euro imperator TRICHET reconnaît implicitement que la BCE a pu aider des acteurs spéculateurs sans les favoriser. C’est bien la moindre des choses correctes de ne pas les favoriser dans l’obtention de liquidités, non ?

Notons d’autre part que la définition d’un comportement correct mériterait d’être précisée : en effet, si on se réfère au scandale du Crédit Lyonnais où le sieur Jean-Claude TRICHET s’est illustré (voir notre note du samedi 11 août 2007), on peut dire que la notion de « comportement correct » est floue.

 
Concernant la transparence des marchés financiers, la BCE ne devrait-elle pas montrer l’exemple, comme dans ce cas précis : qu’est-ce qu’un « comportement correct » ? Qui sont les acteurs du marché qui ont obtenu des facilités ? Répondaient-ils aux critères d’un « comportement correct » ?
Sans les réponses à ces questions, on reste dans le pouvoir discrétionnaire, i.e. le contraire de la transparence.

Alexandre Anizy

Epargnants de la Northern Rock Bank, sauvez-vous !

Publié le par Alexandre Anizy

C’est en Grande-Bretagne que le marché financier se fissure, ce qui n’étonne personne, tant ce pays est inféodé aux USA.

Parce que la 8ème banque de ce pays, la Northern Rock Bank, ne trouvait plus un seul prêteur sur le marché interbancaire, la Banque d’Angleterre a dû se résoudre à jouer son rôle de prêteur en dernier ressort. 
Comment analyser ces informations ?

La Northern Rock Bank est touchée par la crise américaine des crédits immobiliers à risque, où elle s’est lourdement engagée. Les experts financiers le sachant, les ordres des gros clients (des institutionnels, des banques : ils ont accès aux bonnes informations…) pour solder les comptes avec cette banque sont partis : en fermant leurs comptes, ces grands opérateurs ont placé la Northern Rock dans une situation délicate, que les confrères n’ignorent pas … Les marchés financiers fonctionnant par mimétisme(s) (voir les travaux remarquables de l’économiste André ORLEAN), le phénomène de rejet a pris de l’ampleur pour aboutir à un refus général de prêt sur le marché interbancaire. C’est à ce moment-là que la Banque d’Angleterre est obligée d’intervenir.

Vendredi 14 septembre, les épargnants ont retiré 1,5 Milliards d’euros des caisses de cette banque. Le soir, l’action de la Northern Rock Bank a chuté de 30 % à la bourse : l’effet mimétique était à l’oeuvre.

Qui reproche aux gros clients de s’être enfuis ? Personne.
Qui reproche aux autres banques d’avoir refusé de prêter sur le marché interbancaire ? Personne.
Mais que lit-on à propos des « petits épargnants » ? 
« Les clients paniqués se dépêchent de retirer leurs économies » ; « des milliers de clients affolés de la Northern Rock Bank se sont rués » etc.
Quand les spécialistes quittent le navire en perdition (information qu’ils détiennent en primeur), ils agissent en gestionnaire responsable ; quand les clients lambda vont sauver leurs économies, ils se comportent comme des sauvages ayant perdu la raison (voyez les mots : paniqués, affolés…). Vous avez saisi tout ce qu’il y a de méprisant dans cette représentation différente d’une même opération de salut personnel.   

Car en fait, les petits épargnants prennent eux aussi une sage décision : en cas de faillite, il faudra bien qu’il y ait des perdants…
Le comble de l’hypocrisie a sans doute été atteint, quand l’Association des Banquiers Britanniques (BBA) a affirmé qu’il n’y a « absolument aucune raison que les clients (de Northern Rock Bank) dépositaires ou emprunteurs s’inquiètent ». Si c’était vrai, pourquoi n’ont-ils pas soutenu leur confrère sur le marché interbancaire au moment opportun ?
Les conseilleurs ne sont jamais les payeurs.

Epargnants de la Northern Rock Bank, soyez raisonnables : reprenez l’oseille et tirez-vous !

Alexandre Anizy

Guillermo ROSALES et le désespoir cubain

Publié le par Alexandre Anizy

« Mon ange » (actes sud 2002, 127 pages, 12,90 €) de Guillermo ROSALES est le signe d’une grande désespérance dans le microcosme cubain de Miami : un nouvel enfermement pour les exilés, un univers où les victimes se font aussi bourreaux.

Nous déconseillons ce livre aux dépressifs.

 
Alexandre Anizy

La cabale contre Rachida DATI

Publié le par Alexandre Anizy

A notre avis, les médiocres de l’oligarchie française ont décidé de bouter hors des Palais de la République Rachida DATI, qui a surtout le tort d’être femme et fille de harki.
La presse ne s’honore pas (d’une manière générale) en reproduisant servilement les saloperies de ces petites gens.  

Heureusement, quelques voix s’élèvent pour stigmatiser cette manœuvre indigne. On peut ne pas apprécier des hommes et leur reconnaître soit du talent, soit du mérite, etc. Citons-en deux qui partagent notre avis : le milliardaire philosophe Bernard Henri LéVY et le pachyderme ALLèGRE.

« L’actuelle ministre de la Justice est peut-être autoritaire et colérique, je ne la connais pas, mais ce dont je suis sûr, c’est que la campagne qu’on mène contre elle a des sources autres. Sa carrière non classique, le fait qu’elle est un « petit juge », beur de surcroît, n’est pas pour rien dans les rumeurs malveillantes des magistrats. » Allègre, le point du 13 septembre 2007, page 75.

 
« Le cas DATI par-ci. La face cachée de DATI par-là. Les rumeurs les plus folles. Les insinuations les plus odieuses. (…) Tantôt on lui reproche sa fragilité et, donc, une incompétence supposée ; tantôt son autorité et donc, à l’inverse, sa dureté. (…) Ici c’est la gauche qui en fait une sorte d’infidèle, traîtresse à des origines (…) là c’est la vieille France qui trouve qu’il faut plus de souche, ou de branche, pour tenir les sceaux de la République et succéder à Jean Michel Guérin du Bosq de Beaumont ou à Albert, duc de Broglie. (…) quand on fait à quelqu’un tant de reproches, et si contradictoires (…) c’est qu’on en a moins à ce qu’il fait qu’à ce qu’il est. Et cela, quels que soient les désaccords politiques, n’est juste pas supportable. » Bernard Henri LéVY, Le Point du 13 septembre 2007, page 182.

Messieurs, ces écrits vous honorent.

Nous nous permettons un conseil : Madame DATI, quoi que vous fassiez pour les amadouer, les ragots et autres vacheries continueront, parce que ces tristes personnages ont décidé de vous avoir. Par conséquent, faites ce que vous croyez devoir faire pour le pays, en éliminant de votre entourage professionnel toute personne qui d’une façon ou d’une autre, de près ou de loin, participe à cette cabale.
Si vous durez, à défaut d’acceptation, vous obtiendrez l’estime.

Alexandre Anizy

Clémentine AUTAIN et les tours de 37 mètres à Paris

Publié le par Alexandre Anizy

Dans le Parisien du 9 septembre 2007, Clémentine AUTAIN (féministe, apparentée PC, alter mondialiste, adjointe au Maire Bertrand DELANOË, quoi d’autre ?) est l’invitée de la semaine.

Passons sur les pensées politiques de cette femme charmante (future maman, félicitations). Non, ce qui nous a étonné, c’est ce jugement sentencieux :
« Refuser de dépasser a priori les 37 mètres, c’est un point de vue conservateur. »
Et dans le petit AUTAIN illustré, conservateur veut dire droite.

Clémentine AUTAIN apportera son soutien à DELANOË, par une critique « de gauche » du statu quo actuel (sur la hauteur des tours) qui empêche les promoteurs et autres bétonneurs d’enlaidir Paris, quand celui-ci fera sauter le verrou au cours de son second mandat.
S’il est élu, DELANOË essaiera à nouveau de briser le statu quo en prenant plus de risques, puisqu’il ne briguera pas de 3ème mandat municipal.
Dans le BTP, on a beaucoup d’amis de la rue Cadet, comme DELANOË.

Alexandre Anizy