La scène de Stéphanie Le Quellec
Par une belle journée automnale, nous descendîmes dans les entrailles de la chef Stéphanie Le Quellec, joliment mises en Scène y compris dans les assiettes. Le talent est là, et fol qui le nierait. Par exemple, nous retenons sa brioche fourrée façon pain perdu avec brin de caviar, et son sorbet de ratatouille sur aubergine.
Toute la partition est jouée avec brio. C’est peut-être là le premier danger pour Mme Le Quellec : cabotiner par l’étalage de technique. Le second serait de noyer l’inspiration directrice dans une débauche de saveurs. Un exemple ? La sauce de son ris de veau est comme un feu d’artifice, qui égara notre mémoire.
N’empêche ! Pour le moment, déjeuner en paix chez Mme Le Quellec demeure un plaisir.
Alexandre Anizy