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Rama YADE et Christine LAGARDE 2 formes d'arrogance

Publié le par Alexandre Anizy

L’incompétente ministre Christine LAGARDE nous a donné, en quelque sorte, une nouvelle démonstration du principe de Peter, qui veut que dans une entreprise tout employé atteint son niveau d’incompétence.

En effet, en parlant d’un plan de rigueur pour la fonction publique, elle se plaçait dans les chaussons du défunt Raymond BARRE (mais au fait, connaît-elle « son Barre » ? - voir note sur le bonhomme), ce qui est de toute façon présomptueux, et dans un discours archaïque indigne de la nouvelle présidence moderne, où on ne met en œuvre que des plans de revalorisation.  
C’est un peu comme si l’incompétente ministre LAGARDE ne comprenait pas la subtile nuance entre un balayeur et un technicien de surface.

On avait cru comprendre que la qualité de l’avocat Christine LAGARDE était la rhétorique : mais à quand remonte sa dernière plaidoirie, puisqu’il semble que le niveau soit faible ?

 

Rama YADE révèle une forme juvénile de l’arrogance : quand on joue solo dans un jeu collectif, on se fait remarquer, ce qui facilite les promotions, mais il arrive un moment où l’imitation puérile de son mentor vous pète à la gueule. Voilà ce qui vient d’arriver à la fille du haut fonctionnaire sénégalais Rama YADE, qui aime raconter de belles histoires du genre Linda de SOUZA au petit peuple français.

Mais comme une petite fille prise la main dans le pot de confiture, elle refuse d’admettre sa bourde : elle préfère attaquer violemment les élus locaux communistes sur le plan de la morale…

Personnellement, quand un homme politique commence à nous parler de morale, nous savons où est l’œuf pourri dans le panier.

En écoutant Rama YADE, des propos d’autrefois nous sont revenus : ceux d’un Alexandre SANGUINETTI, par exemple, qui devait penser que faire de la politique se résumait à une vocifération anti-communiste le soir des élections… Que connaissait-il de la théorie marxiste-léniniste, ce camelot corse, ou simplement des misères russes de son époque, alors qu’il ignorait les souffrances de ses compatriotes ?
La haine employée par des gens serviles est une ignominie.

Alexandre Anizy

Miguel BARROSO en liberté

Publié le par Alexandre Anizy

« Des fourmis plein la bouche » (Seuil 2000, 298 pages, 19,82 €) est le 1er roman de Miguel BARROSO, qui exerce la noble profession de journaliste, en tant que directeur adjoint du journal El Pais.

C’est un thriller.
Parce que la reconstitution historique est des plus minutieuses, pour ceux qui aime Cuba et qui voudrait un tableau de La Havane lorsque le régime de BATISTA s’effondra, ce roman devrait vous plaire.

Alexandre Anizy

L'élégance du hérisson de Muriel BARBERY

Publié le par Alexandre Anizy

« L’élégance du hérisson » de Muriel BARBERY est un bijou. Les lecteurs ne se sont pas trompés en forçant peu à peu les libraires, grâce aux bouches à oreilles, à accorder une place de plus en plus importante à ce roman sur leurs tables de présentation puis dans leurs vitrines.
La presse, avec ses critiques snobinards, a pris le train en marche.

Cette concierge, Mme Michel, vous en apprendra plus sur la rigidité de la société française que bien des thèses universitaires ou les articles de Jacques JULLIARD dans le magazine « de gauche » de Claude PERDRIEL, ennemi du Droit avec amis de droite.
Ah ! Le chapitre évoquant HUSSERL est d’une causticité, d’une drôlerie à faire bondir un Normalien coincé !

Avec grâce, Muriel BARBERY nous conduit à bon port : « Toujours en équilibre entre la beauté et la mort, le mouvement et sa disparition ? C’est peut-être çà, être vivant : traquer des instants qui meurent. » (p. 298)

Surtout, ne pensez pas à un livre ennuyeux ! Chaque chapitre recèle sa part d’humour : c’est le pari gagné de Muriel BARBERY.

Alexandre Anizy

Mazarine PINGEOT assomme ses lecteurs

Publié le par Alexandre Anizy

Voilà encore une Normalienne qui se croit obligée d’écrire des bouquins !

Mazarine PINGEOT, fille de François MITTERRAND, vient de commettre un nouveau livre : « le cimetière des poupées », Julliard, 155 pages, 17 €.
C’est une femme intelligente et instruite, qui a hérité du cynisme de son père : elle sait exploiter le filon médiatique pour vendre ses produits.
Elle y arrive d’ailleurs fort bien.

Mais à chaque parution, on peut lire (très souvent dans des « brèves », ou des notes casées en page 123 de magazines féminins, au milieu d’un fatras de communications quasi commerciales) l’appréciation d’un « expert », comme celle signée S.H. dans le Figaro Magazine du 1 septembre 2007 (page 67) :
« Lire ce roman jusqu’au bout sans en sauter une seule phrase, c’est comme la roulette du dentiste : on est content quand ça s’arrête. (…) Souvent, on se frotte les yeux. D’abord, pour rester éveillé, ensuite parce qu’on est éberlué par une telle somme de naïvetés, lieux communs, négligences (…). Cimetière des poupées ? Cimetière des lecteurs, plutôt, terrassés par l’ennui. »
Sans commentaire.

Alexandre Anizy

Le bluff commercial chinois (III)

Publié le par Alexandre Anizy

3ème exportateur mondial, la Chine connaît des taux importants de croissance de ses exportations : + 44 % en Europe, + 30 % aux USA, 1er fournisseur du Japon. En tout, 177 Milliards USD d’excédent commercial en 2006. Le PIB est tributaire à 70 % des ventes hors de Chine.

Cette configuration ne peut pas tenir longtemps : le marché domestique doit prendre le relais pour devenir le pilier de l’activité économique. Car actuellement, la Chine est d’autant plus vulnérable que 60 % de son commerce extérieur est réalisé par des sociétés à capitaux étrangers, 40 % avec des entreprises totalement étrangères.

« Ce n’est pas la Chine qui exporte ses produits mais les pays développés qui sourcent leurs produits en Chine. (…) Bref, il ne faut pas confondre le made in China et le made by foreigners in China. » (Thierry WOLTON, le grand bluff chinois, page 98).

Quant aux champions chinois comme TCL, LENOVO, HAIER, BOASTEEL, ils doivent leurs performances plus au soutien de l’Etat qu’à leurs capacités commerciales. « Soyez global, a dit le Parti Communiste à ces entreprises,  en leur octroyant des surcapacités d’investissement (…) se contenter d’une rentabilité sur capitaux très inférieure à celle exigée par les actionnaires des firmes occidentales » (T. WOLTON, idem, page 105)

Depuis son adhésion à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en 2001, 700 procédures anti-dumping ont été ouvertes. « En entrant à l’OMC, la Chine voulait le beurre, elle a eu aussi l’argent du beurre. Elle tient toujours la concurrence à distance sur son marché intérieur (…) » (T. WOLTON, ibidem, page 106)

1.100 Milliards USD de réserves de change : que fait la Chine de son pactole ? Elle achète des Bons du Trésor américain : c’est le 2ème détenteur après le Japon. C’est ainsi qu’elle veut empêcher la hausse des taux d’intérêt américains pour que la consommation ne faiblisse pas, ce qui soutient les exportations chinoises qui, rappelons-le, représentent 70 % de la production. Le Japon et la Corée du Sud agissent aussi de la sorte.

Parce qu’il n’est pas utilisé pour développer le marché domestique, pour investir dans la Recherche et Développement et dans la production de produits à plus forte valeur ajoutée, le succès commercial de la Chine a son revers : une pression à la hausse inéluctable du yuan. Or, si sa monnaie s’apprécie, les prix de vente des produits chinois augmenteront, ce qui fera baisser le niveau des exportations : alors le taux de croissance passera sous la barre fatidique des 7 %, et la Chine rentrera dans une période de récession.

Alexandre Anizy
P.s : 4 notes à suivre sur la Chine.

GALOUZEAU DE VILLEPIN et l'esprit de Cour

Publié le par Alexandre Anizy

Dimanche 2 septembre 2007, dans un entretien au Parisien – Aujourd’hui, Dominique GALOUZEAU DE VILLEPIN a rappelé que l’ouverture (d’aucuns préfèreront débauchage) à la mode du Président ubiquiste SARKOZY DE NAGY BOCSA pouvait aboutir au « conformisme, cet unanimisme stérile ».

Il ajoutait : « Le risque, dans notre pays, c’est que la course aux honneurs et aux places, le développement d’un esprit de Cour, par la flatterie, la peur et l’intérêt tuent l’esprit critique. »

En matière d’esprit de Cour, un GALOUZEAU DE VILLEPIN semble bien placé pour en parler, n’est-ce pas ?

 
Alexandre Anizy

La dépénalisation du Droit des Affaires et le cas Didier PINEAU VALENCIENNE

Publié le par Alexandre Anizy

A l’université d’été du MEDEF, le Président ubiquiste SARKOZY DE NAGY BOCSA a déclaré : « La pénalisation de notre Droit des Affaires est une grave erreur. Comment faire un calcul économique (…) quand le risque financier lié à l’incertitude juridique se double de plus en plus d’un risque pénal ? »

Il existerait donc d’honorables hommes d’affaires qui feraient des calculs économiques en sachant que leurs projets comporteraient un risque pénal, autrement dit qu’ils seraient partiellement ou totalement délictueux ?
Chacun appréciera la moralité de tels citoyens.

Le chef de l’Etat poursuit : « Les juges doivent jouer le jeu » et « ne pas se laisser aller à devenir les arbitres de la politique et à juger de la manière dont les chefs d’entreprise font leur métier ».
Il importerait donc que les patrons puissent faire leurs petites affaires sans avoir à supporter un risque pénal, i.e. l’ire d’un juge zélé qui se mêlerait des méthodes employées pour le bien de l’entreprise (et donc de ses salariés, n’est-ce pas ?) : nous vous épargnons les réactions des syndicats des magistrats.   

 
C’est pourquoi la Chancellerie va attaquer le chantier de la dépénalisation du Droit des Affaires.
Sérieusement, ce nouveau chantier juridique est-il vraiment nécessaire ?

 
A la lumière du cas Didier PINEAU VALENCIENNE, non.
Résumons l’affaire belge.
Après 10 ans d’enquête et un procès de 13 mois, un jugement fut rendu le 31mars 2006. Le tribunal a retenu les faux et l’escroquerie dans le cadre de la gestion de 2 filiales belges du groupe SCHNEIDER, Cofibel et Cofimines. Dans le cadre d’une OPA sur ces sociétés, les actionnaires minoritaires ont été sciemment mis en erreur par SCHNEIDER : la valeur des titres a été diminuée par des informations incorrectes validées par le PDG Didier PINEAU VALENCIENNE. Contre ce grand patron français (accusé aussi d’avoir siphonné les filiales belges au profit de la maison - mère, le juge Laurence MASSART a dit que son implication concrète n’a pas été prouvée), le ministère public avait demandé 4 ans de prison avec sursis : reconnu coupable, Didier PINEAU VALENCIENNE a été dispensé de peine en raison de l’ancienneté des faits qui lui étaient reprochés.

Coupable, mais pas condamné. Après 10 ans d’enquête et un procès de 13 mois.

 
A notre avis, cette affaire pointe les grands perdants, en l’espèce les contribuables belges, parce que des enquêteurs, des fonctionnaires de l’administration judiciaire, ont passé beaucoup de temps pour en arriver à ce jugement surprenant (il y a d’autres décisions « remarquables » dans ce jugement), et les grands gagnants, en l’espèce les cabinets d’avocats qui ont travaillé sur ce dossier.
En dépénalisant le droit des affaires, voudrait-on diminuer le revenu de la profession des avocats ?

 
Pour nous, la leçon du cas PINEAU VALENCIENNE est la suivante : les chefs d’entreprise peuvent échapper au risque pénal en mettant dans la balance les moyens à la hauteur de l’enjeu ; ceux qui ne peuvent pas échapper aux sanctions, dont le cas PINEAU VALENCIENNE donne une idée de la pénibilité, sont purement et simplement des délinquants.

 
Alexandre Anizy

Anne LAUVERGEON un exemple de la syntaxe féminine de la grammaire des affaires

Publié le par Alexandre Anizy

Vendredi 31 août 2007, Anne LAUVERGEON commentait les résultats semestriels du Groupe AREVA qu’elle préside.

Elle insistait à nouveau sur le fait qu’une ouverture du capital d’AREVA, que le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) contrôle à 80 % environ, était la meilleure solution pour son développement.

Compte tenu du comportement récent de Mme LAUVERGEON (voir notre note du 2 mai 2007), nous parions qu’elle mettra son intelligence, son talent, ses relations politiques et diverses, au service d’une solution capitalistique présentant beaucoup d’avantages, et d’abord celui de protéger le pouvoir de Mme LAUVERGEON.

A notre avis, la Normalienne agira comme le Polytechnicien Jean PEYRELEVADE lorsqu’il était au Crédit Lyonnais : une défense acharnée du son intérêt. (Rappel : presque 10 ans de « guerre larvée » avec BERCY, le Crédit Agricole,…, pour le résultat que nous connaissons tous)

 
La syntaxe féminine de la grammaire des affaires n’est pas différente de la syntaxe masculine.
L’instinct maternel est un mythe (lire les études spécialisées).
Le « management au féminin » n’est qu’un argument mercatique sans fondement.    

Alexandre Anizy

Campagne pour l'élection de Patrick BESSON à l'Académie Française

Publié le par Alexandre Anizy

Qui ne connaît pas Patrick BESSON ?

Cet homme passe partout dans la presse : c’est un 4x4, de luxe forcément. Que ce soit dans le Figaro, le Point, VSD, etc., son humour plaît aux lecteurs. Il peut aussi déplaire.

Mis à part le monde de l’édition, sait-on qu’il possède un talent authentique, qu’il a écrit avec « Dara » un des meilleurs romans des 30 dernières années ? Nous craignions que non, parce qu’il l’a dissous dans une production pléthorique de qualité. C’est le nouveau stakhanoviste de la littérature française, un autre Henri TROYAT selon ce critère.

Cela ne nous empêchera pas de soutenir ardemment sa candidature à l’Académie Française : ce fils d’une croate mérite cette perpétuité.

Alexandre Anizy

Petit bonheur : Alice FERNEY flingue Olivier ADAM

Publié le par Alexandre Anizy

Que se passe-t-il dans le petit monde des Lettres ? Depuis quelques temps, il semble que ça flingue dans les gazettes et autres supports plus spécialisés : la langue de bois et le renvoi d’ascenseur auraient-ils disparus par enchantement ?

 
Dans notre note du 6 août, nous écrivions qu’Olivier ADAM se relèvera après « falaises » et qu’on allait parler de lui à la rentrée. En effet, dans le mois d’août, on évoquait déjà son nom sur les listes des prix importants à cause de son nouveau roman. Quelle pitié !

Soudain, un éclair de lucidité a traversé le ciel parisien pour rétablir la vérité par l’entremise d’un élégant messager : Alice FERNEY confirme notre appréciation sur ce jeune auteur photogénique, ce qui serait son unique qualité.

Que dit-elle ? « Hélas, il n’y réussit pas (nous offrir un roman psychologique, réaliste et populiste, précise ici A.A.). Sans doute en fait-il trop, la voix chante faux. Bien sûr on croit parfois être ému. Pour tout dire, on s’y oblige : tant de tragique force la compassion. Le romancier est seul mis en cause : la matière de son texte et l’écriture font « fabriquées » (…) Mais faire dire putain à une femme déprimée ne suffit pas à la faire exister.» Alice FERNEY, in Le Figaro du 30/8/07

Pour finir le costume, Alice FERNEY nous donne la vision du monde du jeune auteur photogénique en le citant : « On ne se remet jamais de rien, la vie est une merde, rien ne nous distingue vraiment les uns des autres, on ne se connaît pas »
Mazette ! Quelle profondeur !
Pour achever son papier, elle conclue : « A l’abri de rien est un roman dans l’air du temps, peu écrit, peu senti, plein de bons plutôt que de vrais sentiments (…) »

Au sujet d’Olivier ADAM, vous n’avez plus d’excuse : vous savez maintenant que vous n’êtes à l’abri de rien, et surtout pas du pire.

Alexandre Anizy

P.s :
Autre petit bonheur dans le Nouvel Observateur du 30 août, au sujet du dernier livre signé Simon LIBERATI : « Jamais l’influence de la colique sur la métaphysique n’avait été observée de si près. Le titre ? « Nada exist ». CQFD en 420 pages. » Grégoire LEMéNAGER, page 116. 
Voir notre note du 22 août « la complaisance d’André ROLLIN … »