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John McLAREN un bon plan question finance

Publié le par Alexandre Anizy

Pour ceux qui aiment les polars dans le milieu de la finance, notamment les fusions acquisitions, John McLAREN a écrit un ouvrage sympathique avec « les taxis noirs » (poche points n° 1123).

Alexandre Anizy

Chez les riches, toujours plus !

Publié le par Alexandre Anizy

Sur la période 1998 – 2005, une étude de l’économiste Camille LANDAIS montre que les riches s’enrichissent plus que les moins riches. Cette période comprend l’ère de JOSPIN, le socialiste qui a beaucoup privatisé mais qui ne pouvait pas tout faire, surtout pour les ouvriers. Camille LANDAIS constate un fort accroissement des inégalités de revenus, quand l’INSEE (encore eux !) conclue à une réduction des inégalités.

Diable ! Pourquoi cette opposition radicale ? L’explication est simple : l’INSEE, qui a pourtant les ressources pour finasser ces études, travaillaient « à la louche » pour la catégorie des « riches », quand Camille LANDAIS fait dans « la mesure millimétrée ».

 
Pour les richissimes, soit 0,01 % des foyers ayant déclarés des revenus depuis 1998, soit un club de 3.500 foyers, l’augmentation des revenus est de 42,6 % (environ 75 % de cette hausse sous JOSPIN).

Pour les très riches, soit 0,1 % des foyers, soit 35.000 foyers, l’augmentation des revenus est de 32 % (environ 65 % de cette hausse sous JOSPIN).

Pour les riches, soit 1 % des foyers, soit 350.000 foyers, l’augmentation des revenus est de 19,4 % (environ 62 % de cette hausse sous JOSPIN).

Pour les gens très aisés, soit 5 % des foyers, soit 1,8 million de foyers, l’augmentation des revenus est de 11,3 % (environ 75 % de cette hausse sous JOSPIN).

Pour les gens aisés, soit 10 % des foyers, soit 3,5 millions de foyers, l’augmentation des revenus est de 8,7 % (environ 85 % de cette hausse sous JOSPIN).

Pour les autres, soit 90 % des foyers, soit 31,5 millions de foyers, l’augmentation des revenus tombe à 4,6 % (environ 100 % de cette hausse sous JOSPIN).    

Parce que les entreprises versent des dividendes plus importants que dans les périodes précédentes,  parce que les très gros salaires se sont envolés, les inégalités de revenus se sont accrues durant cette période 1998 – 2005. Ci-dessous, la grille de l’évolution des salaires :

Pour les 0,01 % des salariés les mieux payés (soit 2.500), +51,4 %.
Pour les 0,1 % des salariés les mieux payés (soit 25.000), +29,2 %.
Pour les 1 % des salariés les mieux payés (soit 250.000), +13,6 %.
Pour les 5 % des salariés les mieux payés (soit 1.250.000), +9,1 %.
Pour les 10 % des salariés les mieux payés (soit 2.500.000), +7,6 %.
Pour les 90 % de salariés restants (soit 22.500.000), + 3,1 %.

Si on est loin des inégalités de revenus du début du XXème siècle, il faudrait peu de temps, au rythme des augmentations actuelles, pour retrouver les écarts de revenus et de patrimoine de ces temps-là.

Rappelons ici que dans notre beau pays, 3,6 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté (i.e. avec mois de 50 % du revenu médian).

Le Président SARKOZY de NAGY BOCSA va faire passer en juillet au Parlement « son paquet fiscal » dont le coût est estimé à 11 milliards d’euros. Ces cadeaux divers profiteront essentiellement aux riches et au-delà (voir ci-dessus) : les retombées macroéconomiques espérées ne sont que des chimères servant à vendre le paquet aux électeurs.

Lorsqu’ils dormaient, les riches et au-delà, leurs pognons travaillaient mais ils n’étaient pas assez payés : en restaurant la «valeur travail », SARKOZY de NAGY BOCSA va remédier à cette injustice.
Le chantier commence en juillet.

Alexandre Anizy

Boycotter les distributeurs privés d'électricité

Publié le par Alexandre Anizy

C’est fait : les fanatiques doctrinaires orthodoxes de Bruxelles nous ont octroyé un marché de concurrence pure et parfaite pour la fourniture d’électricité. Rappelons qu’ils ne font qu’appliquer la logique du marché unique présenté en 1986 par le social traître Jacques DELORS, Président de la Commission Européenne.  

Qu’un marché de concurrence pure et parfaite soit instauré laborieusement par décret nous paraît déjà une farce hilarante : on croirait entendre le maître dire à l’esclave « sois libre » ou bien Roger NIMIER à sa fille Marie « que dit la reine du silence ? ».

Aux dires des spécialistes, cette déréglementation va faire monter les prix dans une proportion spectaculaire. Rappel : ceux qui auront basculé vers le privé ne pourront plus revenir en arrière. Est-ce une disposition vraiment conforme à la théorie libérale ? Non.

Compte tenu de l’insuffisance de l’offre en Europe, les augmentations seront inévitables. Rappelons ici que les entreprises ont pu expérimentées les joies de la libéralisation : les conséquences économiques ont été si catastrophiques que le gouvernement les a autorisées à revenir aux tarifs réglementés…
MAIS Bruxelles condamnera ce retour au bercail…
ET les particuliers n’auront jamais cette indulgence provisoire.

Rappelons que la théorie économique a démontré que, dans certains cas, une situation de monopole est plus efficiente qu’un marché libre et que si ce cas est régulé, le bien-être collectif s’en trouve amélioré. L’électricité fait partie de ces cas, à cause des coûts faramineux des infrastructures de production et de distribution, et de l’impossibilité de stocker à grande échelle le produit.

On s’étonne qu’un économiste spécialiste comme Elie COHEN considère le fatalisme comme un argument rationnel en faveur de la déréglementation : « L’ouverture du marché de l’énergie aux particuliers est inévitable. D’abord c’est le résultat de la dérèglementation lancée il y a 20 ans. (…) Ensuite, il faut être clair, régulés ou non, les prix de l’énergie vont augmenter (…). » (Le parisien, 1 juillet 2007).

Expliquons les choses simplement : parce que les coûts des matières premières représentent environ 50 % du coût de la facture, parce que les prix de ces matières premières vont augmenter inéluctablement, alors les prix de l’énergie distribuée vont augmenter pour tout le monde ; MAIS parce que le marché de l’électricité sera totalement libre en 2010, EDF pourra augmenter encore plus ses prix puisque ses pseudo concurrents seront de toute façon chers, voire très chers. Autrement dit, à partir de 2010, tous les distributeurs d’électricité se goinfreront.

En tant qu’administrateur au sein du Groupe France Télécom,  Elie COHEN connaît bien les avantages pour une entreprise publique lorsque son marché est déréglementé.

Faut-il rappeler qu’en France les opérateurs de téléphonie mobile ont été récemment condamnés pour entente illicite ?

 
En Allemagne, le marché de la fourniture d’électricité est dit libre depuis 1998, mais les pouvoirs publics attendent toujours la fameuse baisse théorique des prix grâce à la concurrence pure et parfaite ! Le fait que le marché soit partagé entre 4 oligopoles qui dictent leur(s) condition(s) a éveillé les soupçons d’entente illicite (tiens donc !) : en décembre 2006, une perquisition a été menée aux sièges des 4 groupes.

Il semble, d’après des associations de consommateurs, que les prix réels aient augmenté de 26 % depuis 2002.

Grâce à Bruxelles, depuis le 1 juillet 2007, les 4 oligopoles allemands n’ont plus besoin de l’autorisation des Länder pour augmenter leurs tarifs. Conséquence immédiate : les prix augmentent partout en Allemagne, notamment de 7 % à Berlin.

Nous vous épargnons les méfaits du « marché libre » aux Etats-Unis.
Les faits valent mieux que tous les discours et promesses. En Europe, les faits ont encore une fois invalidés la théorie libérale : le  pire est à venir.

 
Avec les fanatiques doctrinaires orthodoxes de Bruxelles, le consommateur français ne gagnera rien, bien au contraire. Alors, avec Nicolas DUPONT-AIGNAN, député de l’Essonne, nous appelons au boycott des opérateurs privés.

Alexandre Anizy

REBSAMEN et DEVEDJIAN le sans-gêne

Publié le par Alexandre Anizy

François REBSAMEN le royaliste a répondu aux critiques de Laurent FABIUS sur la campagne présidentielle de la madone, qui portent sur 3 déficits, à savoir présidentialité, crédibilité et collégialité : d’abord en utilisant lui aussi l’argument des 17 millions d’électeurs qu’on injurierait avec le procès en crédibilité, puis en affirmant que celui de la présidentialité relèverait de l’amertume personnelle, et enfin en relevant que le critique FABIUS serait mal placé pour le procès de collégialité puisqu’il s’en serait affranchi dans un passé récent.
Il est drôle d’entendre le franc-maçon royaliste REBSAMEN parler ainsi de l’affranchissement.

Patrick DEVEDJIAN a insulté Anne-Marie COMPARINI en la traitant de salope. Le lendemain, à son ignominie il ajoutait la bassesse, puisqu’il osait parler de « respect et amitié » en lui présentant ses excuses.

Bienvenue dans le monde peu ragoûtant des politiciens.

Alexandre Anizy

Philippe DJIAN un reste à emporter

Publié le par Alexandre Anizy

Nous avons découvert Philippe DJIAN en 1986 avec « maudit manège » : c’était aussi l’année où sortait le film de Jean-Jacques BEINEIX tiré du roman « 37°2 le matin » que nous n’avons pas lu pour cause de cinéphilie. Quelques années après avoir lu Charles BUKOWSKI, nous avions l’impression de retrouver une ambiance, une certaine philosophie de la vie où on décapsule beaucoup de canettes de bière : un écrivain, putain, c’est d’abord le style … nous répétait souvent DJIAN à cette époque. On a toujours rien contre ce principe.
Bref, on aimait bien DJIAN et on a continué à l’apprécier malgré les snobinards germanopratins.

Justement, « ça, c’est un baiser » (Gallimard 2002, 384 pages, 19,90 €) fut éreinté par la critique à sa parution. Pourtant, un polar à la façon de DJIAN mérite le détour. Contrairement à ce que dit un article du Monde ou de Libération du moment, le roman est bien construit et l’auteur a su adapter son style au genre policier.
Ce n’est pas du CRUMLEY en version française, c’est du DJIAN en noir ! 

Parce que c’est un écrivain, DJIAN essaie tous les genres : il faut croire que c’est son plaisir. Ainsi, il s’est coltiné au genre érotique avec « vers chez les blancs » (Gallimard, 2001), à sa manière toujours, mais en ayant bossé son sujet, le bondage en l’espèce.
En ce moment, il s’adonne, avec succès semble-t-il, à la série américaine avec son « doggy bag ».

Pour ceux qui apprécient ou apprécieront le lascar, nous signalons son livre « ardoise », où il rappelle sa dette envers quelques écrivains. Tout en évoquant ces créanciers, il continue à parler de lui.
Citons : « (…) qui donc oserait prétendre que le style n’est qu’une question de musique ? (…) Il est donc temps d’ajouter que le style est à la fois une musique et une manière de regarder les choses, ou si l’on préfère une attitude ou encore une façon d’être, ou un point de vue, dans le sens où il s’agit de choisir la place, l’emplacement à partir duquel on observera le monde. » (Ardoise, Julliard, page 30).
Du grand DJIAN, comme d’habitude.

Alexandre Anizy

Claude PERDRIEL ennemi du Droit amis de Droite

Publié le par Alexandre Anizy

Claude PERDRIEL est le propriétaire du « Nouvel Observateur », où s’exprime depuis 30 ou 40 ans la « conscience » de gauche sous la plume de son ami Jean DANIEL par exemple, où Jacques JUILLARD prône depuis des années la même stratégie politique pour les socialistes (pour résumer : le reniement des valeurs de gauche).

Mais Claude PERDRIEL a aussi beaucoup d’amis de Droite. Comme Alain MINC : il est vrai que ce petit monsieur ose se dire « de gauche » quand il ne fait que soutenir publiquement les hommes de droite comme BALLADUR en 1995 et SARKOZY de NAGY BOCSA en 2007. Les douces paroles gratuites doivent suffire à la conscience de monsieur Claude PERDRIEL.

Mais contrairement à Alain MINC (voir le livre de Laurent MAUDUIT, notre note sur le sujet) qui considère que la morale est une passion puritaine et que par conséquent on peut s’en affranchir, en particulier dans les affaires, Claude PERDRIEL respecte et soutient ses amis, même au mépris du Droit.

En effet, jeudi 28 juin 2007, à la séance du Conseil de Surveillance du journal « le Monde », Claude PERDRIEL a pris partie pour Alain MINC en le déclarant « élu Président du Conseil de Surveillance », alors que les statuts de l’entreprise stipulent sans ambiguïté qu’il faut 11 voix « pour » quand le petit MINC n’en a obtenu que 10.

C’est ce qu’on appelle ignorer le Droit.
Mais en la matière Claude PERDRIEL est quasiment un récidiviste. Souvenez-vous : il avait essayé de maintenir à son poste de patron du Monde son ami Jean-Marie COLOMBANI en dépit du vote contraire des journalistes, i.e. au mépris des statuts de l’entreprise et donc du Droit.

 
Quelle leçon tirons-nous de ces histoires ?
Le seul organe important de presse, où le débat idéologique sur la refondation du plus grand parti de gauche (PS) sera public, appartient à Claude PERDRIEL, un homme d’affaires qui méprise le Droit.

Pour cette raison, nous sommes aussi dubitatifs sur l’organisation de ce débat de « refondation », et par conséquent le résultat final.

Alexandre Anizy

Affaire BOULIN : lettre au Canard Enchaîné

Publié le par Alexandre Anizy

Monsieur Louis-Marie HOREAU,

Votre article « pas d’eau à son Boulin » est un excellent exemple de la suffisance d’un journaliste compétent, qui en oublie de faire son travail d’information et éventuellement d’investigation. Nous ne nous interrogerons pas sur les causes de cet oubli, parce qu’on s’en moque tout simplement.

Résumons votre article :

  • Hommage à la piété filiale de Fabienne BOULIN ;
  • Les gazettes, les télévisions, présentent le suicide de BOULIN comme une « thèse », battue en brèche par des enquêtes journalistiques ;
  • « l’histoire d’un sombre complot, d’une vaste conjuration, pour assassiner (…) plus sexy que la thèse du suicide » ;
  • « D’abord, il est indiscutable que l’enquête initiale l’autopsie, la procédure judiciaire ont été salopées à un point rarement égalé. » Bravo pour l’honnêteté intellectuelle, MAIS vous avancez immédiatement votre explication subjective « (…) par des fonctionnaires et des magistrats tétanisés par l’affaire d’Etat. » ;
  • Vous rappelez ensuite des éléments du dossier : les lettres avec mentions manuscrites postées, le « adieu mon bureau » le dernier jour au ministère, le brouillon de lettre annonçant le suicide (qui précise où il faut chercher le corps : d’un point de vue statistique, est-ce une habitude pour les suicidés d’indiquer leur point de chute ?), le bristol manuscrit dans la voiture, le Valium disparu de son armoire à pharmacie ;
  • MAIS c’est pour mieux vous gausser d’un scénario qu’aucun élément n’étaye (est-ce sérieux ?) : il est vrai que le Canard est un journal satirique… ;
  • La goutte d’arrogance qui fait déborder le vase de la futilité : la leçon de rationalité aux confrères et aux autres en concluant « La raison est toujours désarmée devant un acte de foi ».

Dans votre article, monsieur, vous ne dites rien sur les éléments nouveaux qui permettent à Fabienne BOULIN d’espérer une réouverture de l’enquête (nous avons déjà dit ce que nous en pensions), à savoir :

  • Pourquoi Raymond BARRE et quelques autres ont-ils été informés du suicide de BOULIN à 3 heures du matin, quand la découverte officielle consignée dans les papiers est à 8 heures du matin ?
  • Lorsqu’il s’agit d’autopsier un ministre en exercice, nous supposons que les autorités confient cette tâche à un briscard : comment expliquer que l’expert ne voit pas, puisqu’il n’enregistre pas, les fractures sur le visage ?

Monsieur Louis-Marie HOREAU, vous le brillant journaliste qui avez tout compris, vous avez une réponse à ces questions, un scénario (drôle de préférence…) à nous proposer ?

Puisque le Canard Enchaîné se vante de « révéler des affaires » (ce qui est vrai), avez-vous mené une investigation sur les faits troublants à l’Institut Médico-légal (les organes de BOULIN détruits rapidement ; le sang volé aussi ; ce qui empêchent toute nouvelle expertise) ? Sur toutes les personnes ayant agi dans cette 1ère enquête et cette 1ère procédure judiciaire ?

Monsieur Louis-Marie HOREAU, vous avez perdu une qualité essentielle pour un bon journaliste : le doute. C’est dommage.

Alors que faut-il garder de votre article ? Rien que le titre.

Alexandre Anizy

Promouvoir le moteur à air comprimé

Publié le par Alexandre Anizy

Pour nos enfants, notre vraie responsabilité consiste à leur transmettre une planète si possible en meilleur état qu’elle ne l’est aujourd’hui. Si nous laissons les choses suivre leur pente naturelle, la Terre crèvera plus vite que tous les modèles mathématiques ne le prédisent. Pour notre part, nous laissons la grandiloquence aux politiciens et aux zozos de l’écologie politique. Etre pragmatique et se contraindre peu à peu à des choix quotidiens : la voiture dotée d’un moteur à air comprimé nous paraît un bon exemple.   

 
D’abord, nous dressons un rapide panorama des alternatives aux moteurs classiques actuels.

L’hybride : coupler un moteur électrique à un moteur classique est un choix technique rationnel et peu risqué d’un point de vue financier. Force est de constater que TOYOTA a mis vraiment des moyens sur ce projet et en est récompensé, puisqu’il lui a permis de détrôner le n° 1 mondial GM. Mais ce n’est qu’une solution d’attente.

L’électrique : les progrès techniques sont trop lents, en partie parce que la production de masse ne démarre pas. Le Groupe BOLLORé s’y attelle d’une manière exclusive, montrant une nouvelle fois le sens de l’initiative et l’audace de son dirigeant : parce que Vincent BOLLORé est un entrepreneur à préférence financière, nous ne devons pas compter sur son Groupe pour bousculer le secteur automobile. Mais nous devons pousser les décideurs à favoriser le développement de cette technique par tous les moyens. Cependant, si cette technique aboutit à une hausse de la production nucléaire, elle doit être écartée, parce que le nucléaire est une énergie du passé :

  • elle coûte très cher ;
  • le problème des déchets n’est pas résolu ;
  • entre 2025 et 2035, il y aura un déficit d’uranium ;
  • le nucléaire nécessite une centralisation technique, gérée par une élite au sommet : cette organisation est à l’opposé du modèle du XXIème siècle.

L’hydrogène : le bilan global de cette énergie n’est pas aussi écologiquement profitable qu’on le pense, d’après certaines études. Pour notre part, parce que nous connaissons un peu le milieu de la Santé, nous nous méfions de ces rapports issus d’officines soi-disant indépendantes ou de ces experts dont les recherches sont financées par des sociétés intéressées par l’avis d’une sommité scientifique. Il faut privilégier cette énergie, à condition de se battre à tous les stades de la filière pour obtenir un vrai profit écologique :

  • parce qu’elle permettrait a priori de ne pas augmenter le poids déjà important de l’énergie nucléaire ;
  • parce que cette énergie est stockable.

L’air comprimé : Guy NèGRE, un ingénieur français, ancien motoriste de voitures de courses, lutte pour imposer le « véhicule pollution zéro » grâce au moteur à air comprimé. Au stade actuel, sa voiture de la taille d’une Smart peut atteindre 110 Km/h avec une autonomie d’environ 200 Km. Le moteur, proche du moteur à explosion, utilise l’air comprimé fourni par des bonbonnes (sous le châssis) qu’on recharge au moyen d’un compresseur embarqué, en se branchant tout simplement sur une prise de courant domestique pour faire le plein à un coût d’environ 2 € ! C’est en somme une voiture électrique sans le problème des batteries (leur poids, leur recyclage, …). A la sortie du moteur, l’air non pollué sort à une température comprise entre 0°C et (30)°C, de quoi climatiser le véhicule sans consommer de l’énergie.
Il faut promouvoir cette technique révolutionnaire par tous les moyens.

 
Si nous faisons un état très rapide du secteur automobile, nous constatons que TOYOTA gagne inexorablement des parts de marché, en particulier grâce à son pari « hybride ». Sans être un expert du secteur, nous savons que les Allemands travaillent beaucoup sur ces questions (par exemple, le Q7 hybride doit sortir en 2008), et nous parions déjà qu’ils maintiendront leurs positions, voire qu’ils gagneront aussi des parts de marché.

TOYOTA annonce déjà une voiture hybride – hydrogène pour 2012 : le leader veut garder son avance technologique.  
Et les Français ? L’alliance RENAULT – NISSAN est dirigée par Carlos GHOSN, un polytechnicien et Mines, et PSA par Christian STREIFF, un Mines : ils peaufinent avec talent le modèle économique du siècle passé.

Tous ces grands ingénieurs sont prisonniers de leur milieu et de son mode de pensée. Nous ne parlerons pas ici de l’influence certaine du secteur pétrolier dans les décisions économiques du monde du transport.

 
En Inde, ils n’ont pas de pétrole ni de grand acteur du secteur pétrolier. Ceci explique peut-être que le géant de l’automobile indien TATA a étudié sérieusement le projet industriel de voiture à air comprimé du Français Guy NèGRE et qu’il a signé un accord de partenariat avec sa société MDI pour produire et vendre plus de 6.000 véhicules en 2008. Rappelons que c’est en Inde que Carlos GHOSN veut fabriquer sa voiture à 3.000 USD.
Messieurs les spécialistes de RENAULT et PSA, réveillez-vous ! Avant qu’un nouveau MITTAL ne vienne vous croquer dans quelques années.

 
En matière d’écologie, comme dans toutes les autres d’ailleurs, il convient de ne jamais laisser les experts décider en dernière analyse à la place des citoyens. Par ailleurs, le politicien étant aussi un homo economicus, il privilégie généralement (loi de Pareto) ses intérêts personnels de court terme (voir le comportement des « 20 amis » de BAYROU qui le lâchèrent pour assurer leur réélection) : par conséquent, le citoyen – consommateur doit par ses choix quotidiens œuvrer à sa modeste échelle au changement radical qui s’impose pour l’humanité, sans négliger l’arme puissante du bulletin de vote.

Nous soulignons que l’utopie consiste à croire que l’écologie constitue en soi une base politique.

Alexandre Anizy

Le Parti Socialiste est un espace sidéROYAL

Publié le par Alexandre Anizy

Les partisans de Marie-Ségolène ROYAL voudraient nous faire croire qu’elle incarne un Renouveau du parti socialiste. Rien n’est moins sûr. Pour nous, elle serait plutôt le signe d’une décomposition définitive.

17 millions d’électeurs, comme elle se plaît à le répéter dans toutes ses communications, c’est le plus mauvais score d’un candidat dit de gauche au 2ème tour présidentiel depuis 1965. Faut-il aussi rappeler qu’un tiers des électeurs de la madone ROYAL ne sont fondamentalement que des anti-SARKOZY de NAGY BOCSA ? (A contrario 10 % des suffrages SARKOZY de NAGY BOCSA sont des votes anti-royal)

Le diagnostic royaliste, conforme à celui des commentateurs bien informés, d’une droitisation de la France est faux : les enquêtes d’opinion (Dieu sait pourtant qu’elle les chérit !) recueillies avant et pendant la campagne montrent que c’est une France majoritairement à gauche en décembre 2006 qui place SARKOZY de NAGY BOCSA à l’Elysée.

Si ce potentiel initial n’a pas été transformé en vote, cela montre que l’absence de programme marqué idéologiquement chez le PS, auquel il convient d’ajouter le déficit de la madone par rapport au joggeur en matière de leadership, expliquent l’échec cuisant des présidentiels. La défaite relative des législatives confirme cette analyse : il n’y a pas de droitisation de la France.

Par conséquent, les signes d’un rapprochement même tactique avec le centre de François BAYROU est une erreur politique majeure, puisqu’il n’apporte aucun gain supplémentaire significatif par rapport au report habituel entre MoDem et PS.

 

Depuis 10 ans à la tête de l’appareil socialiste, François HOLLANDE n’a rien fait pour doter le parti d’une nouvelle ligne politique, de nouveaux outils idéologiques. Bien au contraire, d’aucuns le soupçonnent d’avoir alimenté les querelles partisanes pour mieux concilier les exigences contradictoires des tendances personnelles, i.e. sans clivage politique réel.

Pour Jean-Christophe CAMBADéLIS, « (…) l’immobilisme du Parti socialiste a pris sa source dans la candidature non avouée de François HOLLANDE à l’élection présidentielle ». Si elle n’est pas fausse, l’analyse est un peu courte. Il est vrai qu’aller plus loin implique une mise en cause de son mentor, Dominique STRAUSS-KAHN.

Pour Claude BARTOLONE (bras droit de Laurent FABIUS), « Une majorité de citoyens, en particulier les ouvriers et les salariés des régions en mutations économiques et sociales, n’a pas considéré que nous étions porteurs d’un projet qui puisse les rassurer sur leur avenir. » C’est une analyse plus politique que la précédente, et en tout cas plus essentielle pour la refondation du Parti.

En effet, le parti socialiste a perdu toute doctrine structurée, ne gardant de son « passé marxiste » qu’un squelette ridicule, i.e. son manichéisme, parce que les militants et les sympathisants ont toujours besoin d’une perspective utopique. C’est ce que leur a offert Marie-Ségolène ROYAL pour transcender le « vide politique socialiste » : une posture mystique et des références religieuses dignes d’un prédicateur et incongrues chez une vraie laïque. La madone s’est évertuée à exalter ses troupes et à materner la société française, en bâtissant sa campagne sur l’émotion et l’improvisation.

L’appareil du parti socialiste ne repose plus sur une doctrine structurée, car comment expliquer que ses sympathisants veuillent à la fois une alliance avec la LCR de BESANCENOT et avec le MoDem de BAYROU ? Le PS n’est plus qu’une étiquette lumineuse apposée sur des candidats sans conviction et sans idéologie, i.e. vides de sens.

On peut en conclure que le Parti Socialiste est un espace sidéroyal !

Alexandre Anizy

Marie-Ségolène ROYAL et une question morale

Publié le par Alexandre Anizy

Marie-Ségolène ROYAL, la madone du Parti Socialiste, nous chantait l’ordre juste et la moralité politique en prétendant incarner le renouveau  de ce mouvement quasi évangélique. Or, les masques sont tombés la semaine dernière.

D’abord, le couple qu’elle formait avec François HOLLANDE ne valait que pour l’administration fiscale (le concubinage) depuis un certain temps. Dans ces conditions, pourquoi avoir menti aux Français durant cette campagne présidentielle ?

Enfin, les Français ont appris la semaine dernière que Marie-Ségolène ROYAL n’approuvait pas 2 mesures économiques importantes de son programme : le SMIC à 1.500 € et les 35 heures. On est en droit de se demander si elle aurait réellement appliqué le programme qu’elle défendait sur les estrades, sous les préaux, sur les scènes et les plateaux de télévision. Prend-on au sérieux une girouette ?

Heureusement, les « vrais gens » ont du bon sens. Ils avaient compris l’embrouille : ils ont renvoyé l’énarque ROYAL à ses études (comment jouer la sincérité quand on aspire au leadership : séminaire de 2ème année, avec témoignages crédibles !).

Derrière la blancheur des tailleurs de Marie-Ségolène ROYAL se cache la grisaille du commun des mortels, ce qu’un oligarque comme la madone du PS ne peut pas dévoiler. Pour autant, l’incarnation du renouveau politique et morale peut-elle s’affranchir de la vérité ?

Alexandre Anizy