John McLAREN un bon plan question finance
Pour ceux qui aiment les polars dans le milieu de la finance, notamment les fusions acquisitions, John McLAREN a écrit un ouvrage sympathique avec « les taxis noirs » (poche points n° 1123).
Ecrivain - Economiste. Propos sur l'économie, la littérature et la politique.
Pour ceux qui aiment les polars dans le milieu de la finance, notamment les fusions acquisitions, John McLAREN a écrit un ouvrage sympathique avec « les taxis noirs » (poche points n° 1123).
Sur la période 1998 – 2005, une étude de l’économiste Camille LANDAIS montre que les riches s’enrichissent plus que les moins riches. Cette période comprend l’ère de JOSPIN, le socialiste qui a beaucoup privatisé mais qui ne pouvait pas tout faire, surtout pour les ouvriers. Camille LANDAIS constate un fort accroissement des inégalités de revenus, quand l’INSEE (encore eux !) conclue à une réduction des inégalités.
Diable ! Pourquoi cette opposition radicale ? L’explication est simple : l’INSEE, qui a pourtant les ressources pour finasser ces études, travaillaient « à la louche » pour la catégorie des « riches », quand Camille LANDAIS fait dans « la mesure millimétrée ».
Pour les richissimes, soit 0,01 % des foyers ayant déclarés des revenus depuis 1998, soit un club de 3.500 foyers, l’augmentation des revenus est de 42,6 % (environ 75 % de cette hausse sous JOSPIN).
Pour les 0,01 % des salariés les mieux payés (soit 2.500), +51,4 %.
Pour les 0,1 % des salariés les mieux payés (soit 25.000), +29,2 %.
Pour les 1 % des salariés les mieux payés (soit 250.000), +13,6 %.
Pour les 5 % des salariés les mieux payés (soit 1.250.000), +9,1 %.
Pour les 10 % des salariés les mieux payés (soit 2.500.000), +7,6 %.
Pour les 90 % de salariés restants (soit 22.500.000), + 3,1 %.
Rappelons ici que dans notre beau pays, 3,6 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté (i.e. avec mois de 50 % du revenu médian).
Le chantier commence en juillet.
C’est fait : les fanatiques doctrinaires orthodoxes de Bruxelles nous ont octroyé un marché de concurrence pure et parfaite pour la fourniture d’électricité. Rappelons qu’ils ne font qu’appliquer la logique du marché unique présenté en 1986 par le social traître Jacques DELORS, Président de la Commission Européenne.
Qu’un marché de concurrence pure et parfaite soit instauré laborieusement par décret nous paraît déjà une farce hilarante : on croirait entendre le maître dire à l’esclave « sois libre » ou bien Roger NIMIER à sa fille Marie « que dit la reine du silence ? ».
MAIS Bruxelles condamnera ce retour au bercail…
ET les particuliers n’auront jamais cette indulgence provisoire.
Expliquons les choses simplement : parce que les coûts des matières premières représentent environ 50 % du coût de la facture, parce que les prix de ces matières premières vont augmenter inéluctablement, alors les prix de l’énergie distribuée vont augmenter pour tout le monde ; MAIS parce que le marché de l’électricité sera totalement libre en 2010, EDF pourra augmenter encore plus ses prix puisque ses pseudo concurrents seront de toute façon chers, voire très chers. Autrement dit, à partir de 2010, tous les distributeurs d’électricité se goinfreront.
En tant qu’administrateur au sein du Groupe France Télécom, Elie COHEN connaît bien les avantages pour une entreprise publique lorsque son marché est déréglementé.
En Allemagne, le marché de la fourniture d’électricité est dit libre depuis 1998, mais les pouvoirs publics attendent toujours la fameuse baisse théorique des prix grâce à la concurrence pure et parfaite ! Le fait que le marché soit partagé entre 4 oligopoles qui dictent leur(s) condition(s) a éveillé les soupçons d’entente illicite (tiens donc !) : en décembre 2006, une perquisition a été menée aux sièges des 4 groupes.
Il semble, d’après des associations de consommateurs, que les prix réels aient augmenté de 26 % depuis 2002.
Grâce à Bruxelles, depuis le 1 juillet 2007, les 4 oligopoles allemands n’ont plus besoin de l’autorisation des Länder pour augmenter leurs tarifs. Conséquence immédiate : les prix augmentent partout en Allemagne, notamment de 7 % à Berlin.
Les faits valent mieux que tous les discours et promesses. En Europe, les faits ont encore une fois invalidés la théorie libérale : le pire est à venir.
Avec les fanatiques doctrinaires orthodoxes de Bruxelles, le consommateur français ne gagnera rien, bien au contraire. Alors, avec Nicolas DUPONT-AIGNAN, député de l’Essonne, nous appelons au boycott des opérateurs privés.
François REBSAMEN le royaliste a répondu aux critiques de Laurent FABIUS sur la campagne présidentielle de la madone, qui portent sur 3 déficits, à savoir présidentialité, crédibilité et collégialité : d’abord en utilisant lui aussi l’argument des 17 millions d’électeurs qu’on injurierait avec le procès en crédibilité, puis en affirmant que celui de la présidentialité relèverait de l’amertume personnelle, et enfin en relevant que le critique FABIUS serait mal placé pour le procès de collégialité puisqu’il s’en serait affranchi dans un passé récent.
Il est drôle d’entendre le franc-maçon royaliste REBSAMEN parler ainsi de l’affranchissement.
Nous avons découvert Philippe DJIAN en 1986 avec « maudit manège » : c’était aussi l’année où sortait le film de Jean-Jacques BEINEIX tiré du roman « 37°2 le matin » que nous n’avons pas lu pour cause de cinéphilie. Quelques années après avoir lu Charles BUKOWSKI, nous avions l’impression de retrouver une ambiance, une certaine philosophie de la vie où on décapsule beaucoup de canettes de bière : un écrivain, putain, c’est d’abord le style … nous répétait souvent DJIAN à cette époque. On a toujours rien contre ce principe.
Bref, on aimait bien DJIAN et on a continué à l’apprécier malgré les snobinards germanopratins.
Ce n’est pas du CRUMLEY en version française, c’est du DJIAN en noir !
En ce moment, il s’adonne, avec succès semble-t-il, à la série américaine avec son « doggy bag ».
Citons : « (…) qui donc oserait prétendre que le style n’est qu’une question de musique ? (…) Il est donc temps d’ajouter que le style est à la fois une musique et une manière de regarder les choses, ou si l’on préfère une attitude ou encore une façon d’être, ou un point de vue, dans le sens où il s’agit de choisir la place, l’emplacement à partir duquel on observera le monde. » (Ardoise, Julliard, page 30).
Du grand DJIAN, comme d’habitude.
Claude PERDRIEL est le propriétaire du « Nouvel Observateur », où s’exprime depuis 30 ou 40 ans la « conscience » de gauche sous la plume de son ami Jean DANIEL par exemple, où Jacques JUILLARD prône depuis des années la même stratégie politique pour les socialistes (pour résumer : le reniement des valeurs de gauche).
Mais Claude PERDRIEL a aussi beaucoup d’amis de Droite. Comme Alain MINC : il est vrai que ce petit monsieur ose se dire « de gauche » quand il ne fait que soutenir publiquement les hommes de droite comme BALLADUR en 1995 et SARKOZY de NAGY BOCSA en 2007. Les douces paroles gratuites doivent suffire à la conscience de monsieur Claude PERDRIEL.
En effet, jeudi 28 juin 2007, à la séance du Conseil de Surveillance du journal « le Monde », Claude PERDRIEL a pris partie pour Alain MINC en le déclarant « élu Président du Conseil de Surveillance », alors que les statuts de l’entreprise stipulent sans ambiguïté qu’il faut 11 voix « pour » quand le petit MINC n’en a obtenu que 10.
C’est ce qu’on appelle ignorer le Droit.
Mais en la matière Claude PERDRIEL est quasiment un récidiviste. Souvenez-vous : il avait essayé de maintenir à son poste de patron du Monde son ami Jean-Marie COLOMBANI en dépit du vote contraire des journalistes, i.e. au mépris des statuts de l’entreprise et donc du Droit.
Quelle leçon tirons-nous de ces histoires ?
Le seul organe important de presse, où le débat idéologique sur la refondation du plus grand parti de gauche (PS) sera public, appartient à Claude PERDRIEL, un homme d’affaires qui méprise le Droit.
Pour cette raison, nous sommes aussi dubitatifs sur l’organisation de ce débat de « refondation », et par conséquent le résultat final.
Monsieur Louis-Marie
Pour nos enfants, notre vraie responsabilité consiste à leur transmettre une planète si possible en meilleur état qu’elle ne l’est aujourd’hui. Si nous laissons les choses suivre leur pente naturelle, la Terre crèvera plus vite que tous les modèles mathématiques ne le prédisent. Pour notre part, nous laissons la grandiloquence aux politiciens et aux zozos de l’écologie politique. Etre pragmatique et se contraindre peu à peu à des choix quotidiens : la voiture dotée d’un moteur à air comprimé nous paraît un bon exemple.
D’abord, nous dressons un rapide panorama des alternatives aux moteurs classiques actuels.
L’hybride : coupler un moteur électrique à un moteur classique est un choix technique rationnel et peu risqué d’un point de vue financier. Force est de constater que TOYOTA a mis vraiment des moyens sur ce projet et en est récompensé, puisqu’il lui a permis de détrôner le n° 1 mondial GM. Mais ce n’est qu’une solution d’attente.
L’air comprimé : Guy NèGRE, un ingénieur français, ancien motoriste de voitures de courses, lutte pour imposer le « véhicule pollution zéro » grâce au moteur à air comprimé. Au stade actuel, sa voiture de la taille d’une Smart peut atteindre
Il faut promouvoir cette technique révolutionnaire par tous les moyens.
TOYOTA annonce déjà une voiture hybride – hydrogène pour 2012 : le leader veut garder son avance technologique.
Et les Français ? L’alliance RENAULT – NISSAN est dirigée par Carlos GHOSN, un polytechnicien et Mines, et PSA par Christian STREIFF, un Mines : ils peaufinent avec talent le modèle économique du siècle passé.
En Inde, ils n’ont pas de pétrole ni de grand acteur du secteur pétrolier. Ceci explique peut-être que le géant de l’automobile indien TATA a étudié sérieusement le projet industriel de voiture à air comprimé du Français Guy NèGRE et qu’il a signé un accord de partenariat avec sa société MDI pour produire et vendre plus de 6.000 véhicules en 2008. Rappelons que c’est en Inde que Carlos GHOSN veut fabriquer sa voiture à 3.000 USD.
Messieurs les spécialistes de RENAULT et PSA, réveillez-vous ! Avant qu’un nouveau MITTAL ne vienne vous croquer dans quelques années.
En matière d’écologie, comme dans toutes les autres d’ailleurs, il convient de ne jamais laisser les experts décider en dernière analyse à la place des citoyens. Par ailleurs, le politicien étant aussi un homo economicus, il privilégie généralement (loi de Pareto) ses intérêts personnels de court terme (voir le comportement des « 20 amis » de BAYROU qui le lâchèrent pour assurer leur réélection) : par conséquent, le citoyen – consommateur doit par ses choix quotidiens œuvrer à sa modeste échelle au changement radical qui s’impose pour l’humanité, sans négliger l’arme puissante du bulletin de vote.
Nous soulignons que l’utopie consiste à croire que l’écologie constitue en soi une base politique.
Les partisans de Marie-Ségolène ROYAL voudraient nous faire croire qu’elle incarne un Renouveau du parti socialiste. Rien n’est moins sûr. Pour nous, elle serait plutôt le signe d’une décomposition définitive.
Le diagnostic royaliste, conforme à celui des commentateurs bien informés, d’une droitisation de la France est faux : les enquêtes d’opinion (Dieu sait pourtant qu’elle les chérit !) recueillies avant et pendant la campagne montrent que c’est une France majoritairement à gauche en décembre 2006 qui place SARKOZY de NAGY BOCSA à l’Elysée.
Si ce potentiel initial n’a pas été transformé en vote, cela montre que l’absence de programme marqué idéologiquement chez le PS, auquel il convient d’ajouter le déficit de la madone par rapport au joggeur en matière de leadership, expliquent l’échec cuisant des présidentiels. La défaite relative des législatives confirme cette analyse : il n’y a pas de droitisation de la France.
Par conséquent, les signes d’un rapprochement même tactique avec le centre de François BAYROU est une erreur politique majeure, puisqu’il n’apporte aucun gain supplémentaire significatif par rapport au report habituel entre MoDem et PS.
Depuis 10 ans à la tête de l’appareil socialiste, François HOLLANDE n’a rien fait pour doter le parti d’une nouvelle ligne politique, de nouveaux outils idéologiques. Bien au contraire, d’aucuns le soupçonnent d’avoir alimenté les querelles partisanes pour mieux concilier les exigences contradictoires des tendances personnelles, i.e. sans clivage politique réel.
Pour Jean-Christophe CAMBADéLIS, « (…) l’immobilisme du Parti socialiste a pris sa source dans la candidature non avouée de François HOLLANDE à l’élection présidentielle ». Si elle n’est pas fausse, l’analyse est un peu courte. Il est vrai qu’aller plus loin implique une mise en cause de son mentor, Dominique STRAUSS-KAHN.
En effet, le parti socialiste a perdu toute doctrine structurée, ne gardant de son « passé marxiste » qu’un squelette ridicule, i.e. son manichéisme, parce que les militants et les sympathisants ont toujours besoin d’une perspective utopique. C’est ce que leur a offert Marie-Ségolène ROYAL pour transcender le « vide politique socialiste » : une posture mystique et des références religieuses dignes d’un prédicateur et incongrues chez une vraie laïque. La madone s’est évertuée à exalter ses troupes et à materner la société française, en bâtissant sa campagne sur l’émotion et l’improvisation.
On peut en conclure que le Parti Socialiste est un espace sidéroyal !
Marie-Ségolène ROYAL, la madone du Parti Socialiste, nous chantait l’ordre juste et la moralité politique en prétendant incarner le renouveau de ce mouvement quasi évangélique. Or, les masques sont tombés la semaine dernière.
Heureusement, les « vrais gens » ont du bon sens. Ils avaient compris l’embrouille : ils ont renvoyé l’énarque ROYAL à ses études (comment jouer la sincérité quand on aspire au leadership : séminaire de 2ème année, avec témoignages crédibles !).