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Ian PEARS pour la soif

Publié le par Alexandre Anizy

« Le cercle de la croix » (Belfond 1998, 608 pages) de Ian PEARS est un bel ouvrage qui vaut par sa construction romanesque.
Ce sont 4 visions d’un crime pour une élévation finale inattendue.

Ce roman égale « le nom de la rose » de Umberto ECCO.
A garder pour la soif … d’un été.

Alexandre Anizy

Arthur UPFIELD le père de l'ethno-polar

Publié le par Alexandre Anizy

Avec Arthur UPFIELD, nous sommes à la source de ce que les spécialistes appellent l’ethno-polar.

C’est un écrivain anglais né en 1888 à Gosport en Angleterre. Arrivé en Australie à l'âge de 19 ans, il y découvre la diversité de ce pays.  Son personnage Napoléon Bonaparte, dit "Bony", est un sang mêlé qui utilise le savoir des aborigènes dans ses enquêtes, notamment dans le bush.
Nous avons lu quelques titres, dont « mort d’un trimardeur » (10/18 n° 2345).   

Le fondateur de l’ethno-polar a rédigé quelques pépites qui méritent le détour. A comparer ensuite avec Tony HILLERMAN.

Alexandre Anizy

Tony HILLERMAN un maître de l'ethno-polar

Publié le par Alexandre Anizy

Puisque nous sommes dans les auteurs d’origine indienne, il convient de dire notre admiration pour Tony HILLERMAN.

Comme c’est un géant de la littérature policière (n’a-t-on pas inventé le terme « ethno-polar » pour évoquer ses romans ?), vous trouverez beaucoup de choses en poche.

Pour commencer, choisir par exemple « là où dansent les morts », ou bien « femme qui écoute », ou bien « les clowns sacrés ». 

Alexandre Anizy

James WELCH un indien à suivre

Publié le par Alexandre Anizy

Né en 1940 sur la réserve Blackfeet de Browning dans le Montana, James WELCH fait des études universitaires et publie à 31 ans un recueil de poésie surréaliste.

« L’avocat indien » (10/18 n° 3337) est écrit en 1990 après les premiers succès : un roman sympathique qui donne envie de lire un autre WELCH.
A suivre donc.

Alexandre Anizy

Martin CRUZ SMITH et Cuba

Publié le par Alexandre Anizy

Indien par sa mère, Martin CRUZ SMITH est un américain né en 1942 en Pennsylvanie et diplômé de l’université de cet Etat. Il a 30 romans à son actif.

« Havana Bay » (pockett n° 11367) est une aventure de son détective russe atypique Arkady Renko à Cuba : une écriture simple et efficace, des personnages bien campés, une intrigue. Tout pour un thriller réussi.

Pour ceux qui aiment ce pays sans pour autant fermer les yeux.

Alexandre Anizy

Philip ROTH un autre géant

Publié le par Alexandre Anizy

Philip ROTH est un immense écrivain américain. Un auteur de l’est (par opposition à Jim HARRISON par exemple).

C’est grâce à une amie que nous l’avons découvert, lorsqu’elle nous offrit « j’ai épousé un communiste » : nous avons dévoré ce livre en une nuit. Nous nous empressâmes de lire « pastorale américaine » et ensuite « la tache », parce que cette trilogie constitue un tableau d’ensemble de la société américaine à partir des années 50.

Chez Philip ROTH, en tout cas dans cette trilogie, on admire le projet ambitieux et l’art de la construction romanesque, la sobriété du style et la précision du vocabulaire.

Vous pouvez faire un tour du côté de chez ROTH : vous n’y perdrez pas votre temps.

Alexandre Anizy

Naguib MAHFOUZ un géant

Publié le par Alexandre Anizy

Nous n’avons pas la prétention de connaître Naguib MAHFOUZ. Comme pour chacun d’entre nous, le temps nous est compté ; c’est pourquoi nous butinons dans la grande Bibliothèque de l’Humanité sans nous focaliser sur un écrivain.

Mais en lisant la trilogie « impasse du palais » « le palais du désir » « le jardin du passé », vous découvrirez comme nous un immense écrivain. On le compare parfois à BALZAC : ce serait alors un BALZAC sobre dans ses descriptions.

Vous trouverez cette trilogie dans le livre de poche « classiques modernes », avec une excellente préface de Jamal CHEHAYED.
Vous pouvez partir à la découverte du monde oriental avec Naguib MAHFOUZ : c’est un excellent guide.

Alexandre Anizy

Gao XINGJIAN une ballade chinoise

Publié le par Alexandre Anizy

« La montagne de l’aube » (édition l’aube poche, nov. 2000, 670 pages) de Gao XINGJIAN est un chef d’œuvre, qui lui valut le prix Nobel.

C’est un roman d’initiation dont le millier de références ne peut qu’échapper au lecteur occidental : il ne lui reste alors que la musique de cette ballade chinoise et la profonde humanité de ce voyageur.

Alexandre Anizy

Juan Manuel de PRADA une question

Publié le par Alexandre Anizy

Juan Manuel de PRADA est un jeune écrivain espagnol (né en 1970) bourré de talent. Ce n’est pas un hasard s’il est déjà reconnu dans son pays comme un auteur majeur.

Si vous lisez « la tempête » (poche points 946), vous succomberez vous aussi devant sa prose.
Dans « les lointains de l’air » (Seuil 2002, 21 €), nous avons retrouvé la patte de PRADA, avec toujours un projet romanesque ambitieux. Mais cette fois-ci, la prise n’est pas parfaite. Exemple : le portrait de DURRUTI trop en raccourci…

"Je ne crois pas à la littérature engagée surtout quand elle est polluée par l'idéologie. En revanche, l'écrivain doit être engagé dans la recherche des vérités, claires ou obscures, de son temps. Il s'agit pour moi d'une obligation." (Le nouvel observateur, 6 janvier 2005, page 12)

Comme le dit Philippe DJIAN, le style, c’est un point de vue sur le monde. Juan Manuel de PRADA en a-t-il un ?

Alexandre Anizy

Où s'arrêteront les SARKOZY de NAGY BOCSA ?

Publié le par Alexandre Anizy

En élisant Président Nicolas SARKOZY de NAGY BOCSA, les Français ignoraient qu’ils gagnaient aussi une « Présidente ».

Avec la libération des infirmières bulgares, Cécilia SARKOZY de NAGY BOCSA aurait révélé tous ses talents diplomatiques, politiques et humanitaires, forcément humanitaires. Son intervention aurait été décisive face au retors guide de sa révolution KHADAFI, militaire de formation (ça facilite les interrogatoires, même en Libye) : du moins, c’est ce que nous avons compris du plan média de l’Elysée avec ses ouvriers Claude GUéANT et David MARTINON en action sur les chaînes de télévision.

Il nous semble que Cécilia SARKOZY de NAGY BOCSA n’a fait ni l’ENA, ni IEP Paris (Sciences Po.), ni HEC, ni ESSEC, etc., mais Assas (Faculté de Droit bien connue pour « ses groupuscules d’extrême droit » chers à Alain MADELIN, Gérard LONGUET, Patrick DEVEDJIAN, etc. –ah ! folle jeunesse !) qu’elle quitte sans terminer « son Droit » …
C’est formidable : il y aurait donc en France des compétences ailleurs.

Quand les renardeaux du Parti Socialiste s’interrogent, voire s’indignent de la dimension étatique et internationale de la « Présidente Cécilia » (comme on disait Evita, si chère au peuple argentin), ils ne s’honorent vraiment pas, puisqu’ils osent mêler leurs petites ambitions avec l’humanisme gratuit de la grande Dame de France.

Si le roturier socialiste Arnaud MONTEBOURG a beau jeu de préciser que la femme du Président n’a « aucun statut, aucun mandat prévus dans l’ordre institutionnel », il devrait quand même réfléchir, car, avec des propos aussi ringards, il pourrait lui aussi devenir un éventuel défaut pour sa châtelaine, qui va peut-être le briefer.  

« Qui peut mieux représenter le Président de la République que sa femme ? » s’interrogeait l’énarque Claude GUéANT, quand l’avocat DEVEDJIAN remarquait que « dans les monarchies, le conjoint du monarque a une place institutionnelle ».

Mais nous sommes en République, n’est-ce pas ?

 
Alexandre Anizy