Pas de refuge pour Emmanuelle Bayamack-Tam ?

Publié le par Alexandre Anizy

            Quoi de plus normal que d'obtenir le prix Inter pour une "trendy mixture".

 

 

            Le mélange concocté par Emmanuelle Bayamack-Tam dans Arcadie (éditions P.O.L, août 2018) a tout pour séduire : genres, sexe, communauté, gourou, refuge blanc... sans oublier les migrants.

            Mais finalement, tout rentre dans l'ordre en vigueur : puisqu' « A Liberty House, on a le droit d'être vieux, laid, malade, drogué, asocial, ou improductif, mais apparemment pas jeune, pauvre et noir », bref un repaire de gens inadaptés au modèle nomade, le gourou jouisseur en délicatesse avec l'honneur zigouilla ses fidèles.  

            "Il n'y a pas de refuge" semble dire Mme Bayamack-Tam, mais « l'amour existe » : nous voilà tous ragaillardis.

 

 

Alexandre Anizy

Publié dans Notes culturelles

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