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Ce que l'on sait de Didier Migaud

Publié le par Alexandre Anizy

            Didier Migaud est un apparatchik pistonné portant le badge PS de la ligue libérale-radicale.  

 

 

Extrait de notre billet du 20 avril 2020 (lire ici ).

 

            Avant de diriger la Cour des Comptes, le politicard Didier Migaud avait déjà montré son obsession de la rigueur budgétaire. Il est le coauteur de la Loi organique relative aux lois de finances (2001), qui prétend notamment améliorer l'efficacité de l'Etat grâce à une logique d''objectifs et de résultats. L'Etat doit être géré comme une entreprise, c'est la doxa des hommes du Pouvoir. Le problème, c'est que Didier Migaud ne connaît rien au monde de l'entreprise.

Né en 1952, fils du notaire de Château-Chinon chez qui François Mitterrand dînait parfois (3), Didier Migaud, diplômé de Sciences Po Lyon et titulaire d'un DESS de droit public, finit donc ses études vers 1975 (quid du service militaire ?) et entre sur recommandation du francisquain Mitterrand dans le cabinet de Louis Mermaz (un fidèle du bourgeois de Jarnac) ; il grandit sous l'aile de son patron et devint député en 1988, etc.

Didier Migaud est un apparatchik pistonné portant le badge PS de la ligue libérale-radicale qui, bien qu'il ne connaisse pas l'entreprise, a voulu en appliquer le bréviaire managérial dans l'Etat. Sait-il au moins aujourd'hui le fondement nazi de cette théorie du management ? (lire ici )  L'ignorance doublée d'incompétence sera couverte du manteau de la vertu. 

            Seulement voilà, en matière de vertu, le vulgum pecus découvre dans le Canard enchaîné (4) l'autre visage débectant de Didier Migaud : parce qu'il peut déjà prétendre à 3 pensions de retraite (conseiller régional, député, 1er président), l'infâme a des "exigences" en matière de pognon pour prendre la présidence de la HATVP (7.033 euros bruts mensuels + indemnité de fonction de 9.500 euros nets par an) en quittant la Cour des Comptes, où il touchait 14.500 euros nets par mois, avec secrétariat particulier, abonnement téléphonique professionnel et salle à manger privative. Hors-sol depuis 1988, ce personnage n'est plus en capacité de comprendre l'obscénité de ses exigences.

            Pour Didier Migaud et l'élisphère, l'austérité c'est bon pour l'Etat et les gens de peu.

 

 

Alexandre Anizy

 

 

(1) Ce rapport est disponible sur la Toile : fichier nommé 59342_grippe_A_H1N1.pdf.

(2) Louis Hausalter, Marianne du 17 avril 2013. Excellent article.

(3) Dixit Didier Migaud dans l'article publié par l'imMonde du 9 février 2010.

(4) Canard enchaîné du 19 décembre 2019, repris par le blog librejugement.org

 

 

De quoi Lucie Castets est-elle le parangon ?

Publié le par Alexandre Anizy

Sortie du chapeau pour le poste de Premier Ministre lors de la conciliation du Nouveau Front Populaire à la fin du mois de juillet, les Français sont en droit d’en savoir plus sur ce perdreau politique.


    Mme Lucie Castets est née à Caen il y a 37 ans. Après son baccalauréat en 2005, elle entre à l’IEP Paris pour des études en affaires publiques (1) : elle fera son stage de 3ème année de BA au Consulat de France à Shangaï ; puis son Double Master en Politiques Publiques de Sciences Po (1 an) et London School of Economics (1 an).
N.B. : se prétendre économiste avec çà, c’est faire injure aux étudiants qui plongent dans le cursus d’économie de 5 ans.  
Mme Castets enchaîne avec l’ENA (2012-2013), débute dans la vie active en janvier 2014 (Direction du Trésor), entre à la Mairie de Paris en septembre 2020 où elle ne devient Directrice des Finances et des Achats (2) qu’en octobre 2023 seulement : c’est dire que Mme Castets n’a fait que suivre un parcours ordinaire de haut fonctionnaire…

    Enacrate depuis 2014, Mme Castets appartient à ce que l’économiste Pierre-Yves Gomez appelle la technocratie spéculative, dont l’ordre hiérarchique se décompose en 3 niveaux : l’élite, les paramétreurs, les bureaucrates. Font partie de l’élite « ceux qui, dans l’administration publique, contribuent à la financiarisation : les très hauts fonctionnaires des finances en particulier, qui orientent la politique fiscale, l’engagement ou le désengagement de l’Etat ou les normes juridiques et comptables. » (3) N’étant pas de ce niveau, Mme Castets est donc une paramétreuse. La technocratie spéculative forme un tout cohérent, même si « à l’évidence, il existe peu de mobilité verticale entre les niveaux de la technocratie car les compétences, les formations et les réseaux d’appartenance et de pouvoir sont spécifiques. (…) Tous se tiennent donc. » (4) Ainsi depuis 2014, en tant que débutante, Mme Castets participe à la gestion du capitalisme spéculatif, dont voici une analyse partielle : « Le casino spéculatif est rempli de joueurs qui misent l’argent des autres, récupèrent une petite part des gains mais pas les pertes. » (5) Un exemple ? Après la crise financière de 2008, le président Sarkozy de Nagy Bocsa sauva le système bancaire pour un coût de 600 milliards d’euros (l’augmentation de la dette publique)… une dette que la masse des Français, pas l’oligarchie bien sûr, paiera d’une manière ou d’une autre.   

    Dès Sciences Po, l’ambitieuse Lucie Castets entre dans la compétition des technocrates en étant aux gages d’un parti de gouvernement (le Parti Socialiste), car pour vite grimper dans la hiérarchie technocratique, il faut être visible. La communication est donc indispensable. Pour cela, quoi de mieux aussi qu’un Collectif et un Observatoire national de l’extrême-droite dont les travaux sont minces et les résultats insignifiants ? Mais l’essentiel est ailleurs : réseau et présence médiatique sont les deux mamelles de la conquête du pouvoir.  Voilà pourquoi le nom de Lucie Castets est sorti du chapeau à la fin de juillet.
    Etre un perdreau politique non crédible ne gêne pas l’ambitieuse énarque, qui personnellement ne vise que le niveau supérieur de la technocratie spéculative. Le sort des Français lui importe peu.  
Notons le premier couac de son lancement : se prétendre non encartée quand on le fut de 2008 à 2011 au PS (6), qui plus est candidate aux élections régionales de 2015 en Normandie (7), n’est-ce pas être adepte de la post-vérité ?
Notons le deuxième couac : dans un portrait publié hier (8), en page pouvoirs, Dame Castets nous dit que « personne n’a jamais été haut fonctionnaire dans ma famille »… mais quelle famille peut payer les frais de scolarité et de séjour de l’IEP Paris, sans parler de ceux de l’année à la London School of Economics ? Pas les gens de peu en tout cas.  


Pour résumer le personnage Lucie Castets, imitons un philosophe.  
- Qui est Lucie Castets ?
- Une bourgeoise ambitieuse.
- Qu’a-t-elle créé ?
- Rien.
- Que veut-elle ?
- Le pouvoir, tout de suite, comme le bankster Macron en 2017.

(On connaît son bilan : 1.000 milliards d'euros de dette publique supplémentaire et la mouscaille)


Alexandre Anizy

 

(1) Fiche Wikipedia et fiche 75secondes du 23 juillet 2024.   
 (2) Le canard enchaîné du 31 juillet 2024.
 (3 Pierre-Yves Gomez, L’esprit malin du capitalisme, édition poche Litos, octobre 2022, page 55. Un essai intelligent à la portée de tous les esprits curieux.
 (4) Idem, page 59.
 (5) Idem, page 76.
  (6) imMonde du 25 juillet 2024
 (7) La Nouvelle République du 24 juillet 2024
 (8) Paris-Match du 8 août 2024.

Le freluquet Julien Bayou et Taïwan

Publié le par Alexandre Anizy

Dans l’affrontement national Chine / Taïwan, un petit chose Vert donne une leçon frelatée de politique. Hélas, il se prend pour un homme d’Etat !

 

Nous nous souvenons qu’à peine sorti du cocon éducatif, Julien Bayou faisait le pitre sur un chariot dans la rue du 4 Septembre : une opération d’agit-prop de son association Jeudi Noir¹ rapportée par le mal nommé Libération, journal libéral-radical d’avant-garde foireuse.  Le sort des sans-abris n’a pas changé, mais celui de Bayou s’est amélioré… Maintenant,  sans doute pour paraître crédible, le freluquet a glissé une cravate dans sa panoplie de parlementaire, et comme il est dépourvu d’éthique, nous espérons qu’il n’aura pas la possibilité de saisir une cravache !

            Il y a quelques jours, suite à la visite à Taïwan² de la sénile sénatrice³ Nancy Pelosi, Julien Bayou a montré d’une part sa perfidie en tirant sur son allié politique au nom d’un grand principe (défendre la Démocratie : partout, envers et contre tout), et d’autre part son irresponsabilité, en feignant d’ignorer⁴ que l’Etat français ne reconnaît qu’un seul Etat chinois (la République de Xi Jinping). Quand on se rêve en homme d’Etat, on ne devrait pas dire ça…  

 

Pour le bien de la France, il vaudrait mieux que le freluquet Julien Bayou ne grandisse plus dans les ors de la République.

 

Alexandre Anizy

 

(¹) Cet ambitieux organisait aussi des visites de squats pour un politicard… (Monde diplomatique, juillet 2016).

(²) Même Dominique Moïsi, membre de la Commission Trilatérale (une organisation privée qui n’est pas farouchement anti-américaine…), écrit : « Dans sa politique à l’égard de la Chine, l’Amérique serait-elle passée de "l’ambiguïté stratégique" à "la confusion stratégique" ? On attend d’une grande puissance responsable qu’elle sache hiérarchiser ses priorités. Or l’Amérique a-t-elle les moyens, et la volonté, de gérer trois crises virulentes en même temps : avec la Russie, avec la Chine, sinon avec l’Iran ? Le court mais hautement symbolique déplacement de Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, à Taïwan, le troisième personnage de l’Etat, est l’exemple parfait de ce qu’il ne faut pas faire en politique internationale. » (Les Echos du milliardaire Bernard Arnault, lundi 8 août 2022).  

(³) Même Renaud Girard, qui n’est pas gauchiste, écrit : « Trois mois avant des élections de mi-mandat (du premier mardi de novembre), qui s’annoncent extrêmement difficiles pour le Parti démocrate américain  ̶  qui pourrait perdre sa majorité à la Chambre des représentants au profit du Parti républicain  ̶  , on peut comprendre que Mme Pelosi ait voulu faire parler d’elle. Mais choisir une démarche diplomatique aussi provocatrice était, de sa part, irresponsable. » (Figaro de la très riche famille Dassault, mardi 9 août 2022).

(⁴) Chez Julien Bayou, entre l’incompétence diplomatique et l’hypocrisie, nous avons choisi. A tort peut-être ? 

La parachutiste Sandrine Rousseau

Publié le par Alexandre Anizy

Rions un peu puisqu’elle ne le vaut pas.

 

 

Un’ grise bourgeoise bêcheuse

Maquillée en pingouin vert

Va débarquer dans mon chéng qū

Juin au plus tard.

Fille des impôts et deuzièm’ gôche

Sait pas c’que c’est vivr’ dans la dèche

Mais donn’ des l’çons

A qui mieux mieux.

Elle va verdir les Olympiades d’un coup d’baguette

Potemkine en col mao

Pour le Bonheur tous à la Ferme !

Mais c’matin elle jact’ dans la lucarne     

L’Ukraine c’est pour l’UE

Tout en étant hors de l’OTAN

Vrai zozo vert

Maqué Oncle Sam pour gerber

D’conneries si patraques !

 

Alors je dis

C’est bien exprès qu’tu es wokiste

Parachutiste 

 

(Special thanks to Renaud and Maxime Le Forestier)

 

Alexandre Anizy

Christiane Taubira l'enfumeuse bobo

Publié le par Alexandre Anizy

Christiane Taubira est-elle une amie qui veut du bien aux gens de peu ? Ses actes donnent la réponse.   

 

Quelques lignes suffisent pour cerner le personnage : 

  • Christiane Taubira est une Française républicaine… qui a milité pour l’indépendance de la Guyane¹ ;
  • Christiane Taubira est une députée débutante « de gauche »… qui en 1993 a voté l’investiture du gouvernement Balladur², ce ploutocrate néolibéral ;
  • En 1994, elle embarque sur la liste européenne de l’affairiste filou Bernard Tapie, une opération visant à couler le « socialiste » Michel Rocard (idiot utile du néolibéralisme)  ̶  le fumet du Vichy pétainiste émane toujours des plats combinés par le francisquain Mitterrand ;
  • Christiane Taubira est une députée laïque… qui a voté en 2004 contre l’interdiction du voile à l’école¹.

En vérité, « l’icône » de la bouillabaisse wokiste en vogue n’est qu’une vieille politicarde, façon girouette

Alors aujourd’hui comme hier, sa candidature de témoignage à la présidentielle sert les gens de pouvoir en place.

 

Pour qui travaille Christiane Taubira ? Rien que pour le bien-être (moral, bien sûr) de sa petite personne.

 

Alexandre Anizy

 

(¹) Le Parisien, 23 janvier 2022.

(²) Le canard enchaîné, 6 janvier 2016.

Edouard Tétreau contre les Etats-Unis, c'est un gag

Publié le par Alexandre Anizy

Faut-il prendre au sérieux la tribune d’Edouard Tétreau dans le Figaro d’aujourd’hui ?

 

 

            A peine sorti de l’œuf (1992 - HEC), Edouard Tétreau va bosser dans la finance et dans les médias, ce qui explique en partie son intégration (trustee) au Committee for Economic Development, think tank basé à Washington, le genre d’organisation comme les Young Leaders qui formatent les cerveaux des strangers au profit des intérêts des Etats-Unis. En ce qui le concerne, sa propagande sera centrée sur les Etats-Unis d’Europe, cette invention américaine.   

            Comme financier, il semble qu’Edouard Tétreau ait vu venir la crise financière de 2008 ; comme expert géopolitique, il n’a rien vu du basculement du cœur de l’économie mondiale dans le Pacifique (avec toutes ses implications…), alors que nous en parlions déjà en 1985 à l’université avec l’économiste Michel Beaud… Edouard Tétreau, c’est encore un expert aveugle et sourd !

 

            Suite à la « trahison des Anglo-saxons (USA, U-K, Australia) » dans l'affaire du "contrat du siècle", Tréteau prend sa plume pour donner 2 recommandations :

  1. Sortir du commandement militaire intégré de l’OTAN ;
  2. Interdire à toutes les administrations, les entreprises publiques, les entreprises stratégiques ayant l’Etat directement ou indirectement dans le capital, d’avoir recours à des banques d’affaires ou des cabinets de conseil américains.  

Excellent, seulement voilà… Pour l’OTAN, Tétreau s’empresse d’ajouter : « Sortir, pourquoi pas, mais pour aller où, et avec qui ? » Apporte-t-il un début de réponse aux questions qu’il pose ? Non. Pour sa deuxième proposition, le macroniste Tétreau ne craint pas l’incohérence politique, puisque son lideur est un ami des cabinets et des industriels américains (Cf. l’affaire ALSTOM, et puis MICROSOFT pour la Santé des Français – lire ici ).

Le reste de la tribune étant hors sujet et sans intérêt, nous vous l’épargnons.  

            Membre d’une organisation américaine, Tétreau peut-il être crédible quand il mord la main de son maître ? Non.

Alors que le bankster Macron brade l’industrie française aux étrangers, le macroniste Tétreau est-il sérieux et honnête quand il invoque le patriotisme économique ? Non.  

 

Faisant depuis des années la propagande pour les Etats-Unis d’Europe, Edouard Tétreau  n’a cessé de penser contre la France ; aujourd’hui dans le Figaro du 18 septembre 2021, il préconise la sortie de l’OTAN et le patriotisme économique. Force est de constater qu’Edouard Tétreau est un intellectuel indigne.

 

Alexandre Anizy

L'indécent Eric Ciotti

Publié le par Alexandre Anizy

 

            Le politicard Eric Ciotti a manoeuvré à l'insu de son plein gré pour ne pas payer son impôt de citoyen en 1991, mais cela ne l'empêche pas de se pavaner lorsqu'il parle encore et toujours de la sécurité des Français.

 

 

            En ce temps-là, le service militaire était l'impôt payé par tous les citoyens en bonne santé (les citoyennes étaient exemptes). C'est pourquoi le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 a relaté avec malice les manoeuvres pathétiques (les députés Estrosi et Fillon qui interviendra auprès du ministre des Armées)  du jeune Eric Ciotti pour échapper à son devoir.

            Finalement, c'est la grossesse de sa femme qui lui permit d'être dispensé.

 

            La France se prépare un bel avenir en collectionnant des experts de cet acabit. 

 

 

Alexandre Anizy

 

 

Bruno Le Maire ou l'enflure façon Messier

Publié le par Alexandre Anizy

            Bruno Le Maire ressemble à J6M, en pire.

 

 

            Depuis son score dérisoire dans une élection interne du parti (mais on connaît la sincérité toute relative des résultats d'élection chez "Les Républicains"...), l'énacrate Bruno Le Maire a compris qu'il devait changer de boutique pour accomplir son destin. Il s'est donc recyclé "ailleurs" (comme disait Michel Jobert), c'est-à-dire en compagnon de gouvernement des macronistes. Peu importe le flacon, pourvu qu'il siège dans les palais du pouvoir.

 

            BLM est un normalien qui « ne se plaisait pas dans l'enseignement », notamment au collège Pablo Neruda d'Aulnay-sous-Bois : faire peuple, peut-être, l'intégrer non merci ! Alors qu'allait-il faire à l'ENS ? Sans doute juste une passerelle commode pour le Graal des "gros melons" (« Mon intelligence est un obstacle » dit l'immodeste) : l'ENA.

 

            Au Quai d'Orsay, il devint le directeur de cabinet du ministre Dominique Gallouzeau de Villepin, dont il cira les pompes sans modération :

« J'accompagne au ministère de l'Intérieur un ministre qui a la grandeur de la France chevillée au corps. » (1)

« Quelle que soit mon affection pour lui, qui est réelle et forte (...) » (2)

« A force de travail, de méticulosité obsessionnelle dans la préparation de ses interventions et de ses points de presse, il est parvenu à la maîtrise parfaite de son principal outil de travail : le langage. » (3)

« Parce qu'aussi le ministre a de ces coups de génie qui effacent la fatigue, balaient les doutes et nourrissent un sentiment d'admiration qui amène à se dire que sa rigueur est au service d'autre chose que lui-même. » (4)

Le monsieur a des dispositions pour ce métier, n'est-ce pas ?

 

 

            Si le destin de la France est confié à ce zigoto arrogant, il est sûr qu'elle connaîtrait le même sort que celui du groupe Vivendi sous la houlette de J6M : la débâcle.

 

 

 

Alexandre Anizy

 

 

(1) : Bruno Le Maire, Le ministre, Grasset, 2004, p.8/122 du livrel.

(2) : Ibidem, p.11/122.

(3) : Idem, p.62/122.

(4) : Idem, p.90/122.

Portrait de Macron et compagnie chez Wilhelm Röpke

Publié le par Alexandre Anizy

            Dans "Au-delà de l'offre et de la demande" de l'ordolibéral Wilhelm Röpke, nous avons trouvé un portrait du centraliste moraliste qui sied à Emmanuel Macron.

 

 

            Un "enacrate" centraliste, c'est un pléonasme, alors lisons la suite pour le comédien "moraliste de gauche" (parce que secrétaire puis ministre d'un "président de gauche" "ennemi de la finance", vous vous souvenez ?).

            « On comprend maintenant que le "centraliste" n'en est pas moins un moraliste, un moraliste du genre facile et rhétorique, enclin à pousser l'abus des grands mots de liberté, justice, droits des hommes jusqu'à la phraséologie ; c'est un parangon de vertus, dont le propre est d'utiliser son moralisme comme une arme politique (...). C'est le moralisme de ces gens qui se croient moralement supérieurs aux autres (...). Ce moralisme de "gauche" atteint trop souvent ce degré déplorable où les grands mots d'amour, de liberté et de justice deviennent le prétexte du contraire, et où le moraliste, nous morigénant du haut de son cheval de bataille, devient l'ennemi intolérant et envieux, où le pacifiste théorique devient, dans les cas pratiques où il s'agit de préserver, un impérialiste, et où l'avocat de la justice sociale abstraite devient l'arriviste possédé du désir de dominer. » (p.317-318, éditions Les Belles Lettres, octobre 2009)

 

 

            Ah, si les Français avaient lu Wilhelm Röpke avant mai 2017 !

            Mieux encore, s'ils avaient lu l'article d'Adrien de Tricornot de 2010 (lire ici ), que le journal imMonde, devenu propriété du milliardaire Xavier Niel et l'un des premiers soutiens de Bel-Ami (lire ici ), n'a jamais reproduit durant la campagne présidentielle, y faisant une très vague allusion en 2 lignes dans un portrait de 2 pages pleines (seuls ceux qui avaient lu le papier de Tricornot pouvaient comprendre l'allusion : d'après le barème de la profession et particulièrement celui du quotidien vespéral imMonde, "l'honnêteté intellectuelle" des journaleux signant cet article infâme était sauf)...

 

 

Alexandre Anizy

 

8. Les tartuffes socialistes Boris Vallaud

Publié le par Alexandre Anizy

            Hier matin, puisque la colère sociale sourd, l'européiste Boris Vallaud pérorait à la télévision en se présentant comme un défenseur des gens de peu (les cheminots, les agriculteurs, etc.). "Non, dit-il en gros à Jeff Wittenberg, si les socialistes gouvernaient, ils n'auraient pas voté le CETA", alors que ce sont eux qui ont laissé aboutir ce traité... Gonflé l'énacrate ! Mais n'est-ce pas à cela qu'on les reconnaît ?

 

 

            Soyez-en sûrs : les vautours de la ligue libérale radicale vont occuper l'espace médiatique, pour le cas où le pouvoir devrait changer de main... pour que rien ne change. A cette enseigne, le moins jeune Boris Vallaud (le mari de Pimprenelle qui a tant fait pour l'abaissement de la qualité de l'école publique) peut jouer un rôle majeur, parce que ce tartuffe est parfaitement qualifié. Qu'on se souvienne.

            En 2012-14, il est au ministère de l'Economie quand le culbuto Hollande, ennemi de la finance, offre un cadeau fiscal de 20 Milliards d'euros aux entreprises pour lutter contre le chômage : les patrons ont eu le pognon, les chômeurs furent plus légion.

            En 2014-16, il est secrétaire adjoint à l'Elysée, oeuvrant (mais attention, ce n'est pas lui le responsable, c'est l'autre du bureau d'à côté...) sur la sinistre loi Travail défendue par la ministre El Khomri. Soulignons ici que pour faire leurs saloperies, les socialistes ont l'art de placer un innocent en tête de gondole : ce fut Pierre Bérégovoy pour la financiarisation de l'économie dans les années 80, ce fut une beurette pour la casse du code du travail.

            En résumé, le bilan social de l'énacrate Vallaud n'est pas reluisant, il est dégueulasse. Pour notre part, nous écrivions dès le 26 juin 2012... Lire ici

 

 

            Mais depuis 2017, où le bébé cador élyséen a hérité d'une circonscription en or, Boris Vallaud se refait une virginité "de gauche" : non, il la joue pas comme Karl Liebknecht, mais Pimprenelle n'est pas Rosa Luxemburg non plus !     

 

 

Alexandre Anizy

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