Illusions de Balzac toujours d'actualité
En relisant les « illusions perdues » d' Honoré de Balzac (livrel gratuit à télécharger), nous faisions le constat suivant.
D'abord nous confirmons notre appréciation du temps de la folle jeunesse : la prose balzacienne n'a pas notre faveur (les longueurs, le style).
Ensuite, face à la pesanteur de certains passages des « illusions perdues », nous faisons l'hypothèse que le tapuscrit de cette œuvre serait de nos jours refusé chez certains éditeurs, réécrit chez d'autres. A Saint-Germain-des-près, d'aucuns feraient même la leçon de littérature à l'infortuné Balzac …
Enfin, concernant le métier de journaliste, le déniaisement cruel à travers le personnage de Rubempré vaut toujours : la carrière d'un Franz-Olivier Giesbert, le changement de casaque d'un Claude Askolovitch (lire http://www.alexandreanizy.com/article-22469551.html ), l'autocritique nauséabonde d'un Eric Fottorino (lire http://www.alexandreanizy.com/article-le-monde-en-crise-virer-fottorino-60446129.html ) peuvent étayer cette analyse.
Les Rubempré n'ont jamais déserté les salles de rédaction.
Évidemment, nous considérons le bilan de Balzac globalement positif, selon la formule de Georges (non, pas le vendeur de café …).
Alexandre Anizy