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Extension du domaine de la crise du Far Wall

Publié le par Alexandre Anizy

Comme nous l’avions prévu, les premiers dominos bancaires sont tombés en Europe.

 

Après Northern Rock en 2007, c’est le belgo-néerlandais Fortis qui est nationalisé. En Grande-Bretagne, c’est la banque Bradford & Bingley dont l’Etat s’occupe en urgence. Dexia, 1er banquier des collectivités locales en France et en Belgique, est au bord du précipice (le cours de son action a baissé hier de 28,50 % à Paris), puisqu’une augmentation de capital est à l’étude. En Allemagne, Hypo Real Estate, banque immobilière détenant la Depfa Bank spécialisée dans les collectivités locales est au plus mal, contraignant l’Etat à garantir une ligne de crédit de 35 Milliards d’euros.

N’est-il pas curieux de lire à la mi-septembre des choses sur une fusion « logique » de BNP et Société Générale ?

 

 

Malgré cela, qu’elle n’ignore pas, l’incompétent ministre Christine LAGARDE continue ses propos lénifiants : c’est peut-être ce qu’impose le job qu’elle fait mal.

 

Pendant ce temps, le ministre franc mac Xavier BERTRAND et le secrétaire général de l’Elysée Claude GUéANT ont quémandé à l’américaine Pat RUSSO le remboursement de son parachute doré : ce n’est qu’une opération médiatique de diversion.

 

Alexandre Anizy

Alessandro BARICCO fait dans la soie

Publié le par Alexandre Anizy

En écrivant son roman intitulé « soie » (Albin Michel 1997, 121 pages, 75 FRF), Alessandro BARICCO a réalisé son chef d’œuvre. 

 

Dès l'incipit, on est captivé :

« Bien que son père eût imaginé pour lui un brillant avenir dans l’armée, Hervé Joncour avait fini par gagner sa vie grâce à une profession insolite, à laquelle n’étaient pas étrangers, par une singulière ironie, des traits à ce point aimables qu’ils trahissaient une vague inflexion féminine. » (p.7)

 

Le tout est du même trousseau.

 

Même la quatrième de couverture est une dentelle finement composée.

 

Alexandre Anizy

Mathématique du crime de Guillermo MARTINEZ

Publié le par Alexandre Anizy

Que l’on connaisse ou pas WITTGENSTEIN, GÖDEL, les Pythagoriciens, etc., n’affecte pas le plaisir de lire « mathématique du crime » de Guillermo MARTINEZ (pavillons poche Robert Laffont, mars 2008, 260 p., 7,90 €).

 

Ce polar original est remarquablement construit de bout en bout, et le style est à la hauteur du projet ambitieux.

 

Un tueur en série sévit soudain dans la vieille ville universitaire d’Oxford (Angleterre) : grâce à des symboles, il annonce ses futurs crimes à un logicien réputé, flanqué d’un étudiant boursier argentin. Réussiront-ils à empêcher le prochain crime ?

A vous de le découvrir.

 

Alexandre Anizy

Les dernières heures du libéralisme selon Christian CHAVAGNEUX (VIII)

Publié le par Alexandre Anizy

(Suite aux notes économiques du 17, 18, 22, 23, 24, 25, 26 septembre 2008)

 

Nous avons fait l’impasse sur la partie II du livre (« quand l’église libérale perd ses croyants »), parce que c’est la plus faible. Il est vrai que faire référence au dogme libéral et ses adeptes modernes, mais aussi vouloir montrer les défections au sein de cette chapelle, en moins de 40 pages est une gageure.

 

Compte tenu du fait que la barre était placée très haute, on peut dire que Christian CHAVAGNEUX livre un survol de la pensée libérale en posant de bonnes questions, qui pourra intéresser un lecteur non averti, afin qu’il ne succombe pas à la pseudo scientificité de cette doctrine.

Reprenons ici la citation du libéral Maurice ALLAIS (p.110) : « la science économique, comme toutes les sciences, n’échappe pas au dogmatisme, mais le dogmatisme est ici considérablement renforcé par la puissance des intérêts et des idéologies ».

 

 

Dans sa conclusion, Christian CHAVAGNEUX annonce le retour du socialisme libéral. En France, ils s’appelaient Alfred NAQUET ou bien Paul GAULTIER … On laisse aux socialistes comme Vincent PEILLON le soin de vous en parler, en prétendant faire du neuf avec du vieux, et sans se rendre compte (vraiment ?) qu’ils ne feront que théoriser ce qu’ils ont réalisé depuis 1986.

Misère des socialistes.

 

Alexandre Anizy

Les dernières heures du libéralisme selon Christian CHAVAGNEUX (VII)

Publié le par Alexandre Anizy

(Suite aux notes économiques du 17, 18, 22, 23, 24, 25 septembre 2008)

 

En 2005, les étrangers détenaient un peu moins de 50 % du capital des 40 plus grandes entreprises françaises cotées en bourse, mais 16 étaient majoritairement internationales.

Cette situation n’a pas échappé aux politiques, que ce soit le sieur Arnaud MONTEBOURG (PS), ou Bernard CARAYON (UMP) qui en appelait à « une nouvelle pensée, une philosophie de l’action à l’aune d’une nouvelle ère économique, celle du post libéralisme ». (Cité p.125)

 

Mais là encore, la pseudo élite française est en retard sur le monde (c’est une habitude …) puisque « 9 autres pays européens contrôlent les investissements étrangers, de même que les Etats-Unis ou la Chine, ce dernier pays ayant même mis en œuvre, en septembre 2006, une nouvelle loi destinée à renforcer les contrôles sur les investisseurs étrangers. » (p.126)

Sans parler de l’Allemagne qui vient d’adopter « la loi VW », c'est-à-dire la possibilité pour une entité publique de détenir un droit de veto dans le capital d’une entreprise privée, au grand dam des eurocrates de Bruxelles dont l’élite allemande se fiche bien quand il s’agit de défendre ses intérêts nationaux.

 

En France, en s’appuyant sur le rapport commandé au polytechnicien Jean-Louis BEFFA assisté par exemple d’un autre polytechnicien, l’économiste Robert BOYER, le Premier Ministre Dominique GALOUZEAU DE VILLEPIN a lancé sa politique industrielle : l’Etat intervient sur les moyens organisationnels de cette stratégie dont la finalité est laissée à l’appréciation d’autres acteurs, en dernière analyse.

Parce que « la mondialisation fonctionne dans le cadre d’un capitalisme d’alliance décrit par l’économiste américain John DUNNING, celui des partenariats stratégiques entre entreprises ». (p.128)

 

Alexandre Anizy

Les dernières heures du libéralisme selon Christian CHAVAGNEUX (VI)

Publié le par Alexandre Anizy

(Suite aux notes économiques du 17, 18, 22, 23 et 24 septembre 2008)

 

Il s’avère que l’offensive libérale contre la régulation des Etats date de 1957 : elle est entreprise par les banquiers privés de Londres avec l’aide de la Banque d’Angleterre (bien que nationalisée depuis 1946). Pour la City, il s’agissait de reprendre la main en devenant le centre des eurodollars.

Définissons les eurodollars comme « un jeu d’écriture comptable qui permet à une banque installée en dehors des Etats-Unis d’effectuer des opérations en dollars sans que celles-ci soient considérées avoir eu lieu sur le territoire de la banque. Elles se produisent dans un espace fictif, l’offshore, dont la particularité est de n’être sous le contrôle d’aucune autorité publique. » (p.118)

L’historien britannique Gary BURN a démontré comment la Banque d’Angleterre s’est impliquée dans l’éclosion et le développement de ce marché, qui était en dehors du contrôle étatique de Bretton Woods.

 

Le deuxième pavé contre l’édifice étatique, c’est l’instauration des taux de change flottants sous NIXON (début des années 70).

Le troisième pavé, au début des années 80, c’est « la fin des politiques nationales d’interventions directes sur la quantité et le prix (taux d’intérêt) des crédits » et « l’ouverture internationale du financement des dettes publiques » (p.119)

 

Vous savez bien sûr que la France n’a pas échappé à cette déferlante libérale. Pour ceux qui en douteraient, la lecture de l’étude parue en 2006 sous la direction de Pepper D. CULPEPPER, Peter A. HALL et Bruno PALIER s’impose. Pour la France et en matière économique, les conclusions sont : « (…) la France a opté en faveur du libéralisme triomphant. Privatisations, déréglementation financière, poids des investisseurs étrangers, individualisation des salaires sur lesquels l’Etat n’exerce plus d’influence, flexibilité de l’emploi, etc., tout y est, jusqu’aux énarques qui ne rêvent que de pantoufler dans le privé ! »

Pantoufler : possibilité juridique pour un (haut) fonctionnaire d’aller s’enrichir dans une société privée … sans forcément perdre définitivement son statut de fonctionnaire.

L’insécurité de l’emploi n’est bonne que pour les autres, i.e. la populace.

« (…) sur la période 1996 – 2005, l’Hexagone est le premier exportateur net d’investisseurs étrangers, les capitaux investis en dehors des frontières dépassent de 380 Milliards de dollars ceux reçus de l’extérieur. » (p.123)

 

Alexandre Anizy


Les dernières heures du libéralisme selon Christian CHAVAGNEUX (V)

Publié le par Alexandre Anizy

(Suite aux notes économiques du 17, 18, 22 et 23 septembre 2008)

 

Diminution des risques financiers et crises moins fréquentes

 

Pour les apôtres du libéralisme, plus il y a d’acteurs sur les marchés, plus il y a d’échanges de titres variés, mieux les risques seront répartis. L’innovation financière a été poussée tellement loin que certains n’hésitent plus à comparer les marchés financiers à une salade niçoise … qui se transforme en mélasse comme aujourd’hui.

 

Dans le rapport annuel 2006 de la Banque des Règlements Internationaux (BRI, le club des banquiers centraux) en charge du bon fonctionnement du marché en quelque sorte, il est écrit que « compte tenu de la complexité de la situation et des limites de nos connaissances, il est extrêmement difficile de formuler des prévisions (…), les crises financières des dernières décennies ont, le plus souvent, eu pour origine un évènement presque entièrement inattendu. » (cité p.64)

Dit autrement : les produits financiers sont si sophistiqués, les volumes si importants de même que leur croissance, notre maîtrise du véhicule financier en excès de vitesse si faible, que nous sommes incapables de prévoir quand et où la crise explosera, mais nous savons que ses effets négatifs seront dommageables à la croissance et l’emploi.

 

Lorsque Christian CHAVAGNEUX publie son livre en février 2007, certains experts ont déjà dit des choses intéressantes concernant la crise qui va venir en juillet 2007. Pour Garry J. SCHINASI (économiste du FMI), « les produits dérivés lient les institutions financières dans un réseau d’exposition aux risques, dont l’amplitude est à la fois forte, volatile et mal comprise aussi bien par les autorités publiques que par les acteurs financiers eux-mêmes. Ils sont susceptibles de provoquer des crises financières dont les conséquences sur la croissance mondiale seraient aussi fortes que celles provoquées par des paniques financières et des crises bancaires. » (p.69)

Warren BUFFET quant à lui, vieux briscard de la finance, est on ne peut plus explicite lorsqu’il affirmait que les dérivés de crédit sont des Armes financières de Destruction Massive !

 

Chez Goldman Sachs, l’état major a suivi l’analyse de Warren BUFFET ou compris l’état d’éruption imminente du volcan financier, et ils en ont tiré au début de 2007 une conséquence pratique : miser sur la faillite des « subprimes ». Durant l’été 2007, Goldman Sachs touchait le jackpot.

Dimanche 21 septembre 2008 : Goldman Sachs, ainsi que Morgan Stanley (i.e. les 2 dernières grandes banques d’affaires américaines), ont annoncé leur intention de devenir des holdings bancaires ; elles sortiront du périmètre de contrôle de la SEC (organisme de surveillance des marchés boursiers) pour passer dans celui de la FED et de l’ « Office of the Comptroller of the Currency » (OCC) dépendant du Trésor. Quel est l’intérêt de ce changement brusque ? Pouvoir bénéficier du guichet ouvert (le fameux plan de sauvetage de 700 Milliards de dollars) par l’Etat pour les institutions financières nécessiteuses, car le marché ne croyait pas trop à leur ratio de solvabilité qui ne cadrait pas avec leur niveau d’engagement estimé (leurs dettes représenteraient 30 fois leurs capitaux). Même si cette décision stratégique semble avoir été prise sous la pression du marché, soulignons ici l’ « animal spirit » des dirigeants de ces 2 sociétés. Ce changement radical suffira-t-il pour échapper à la tourmente ? C’est une autre histoire. A New-York, une page vient d’être tournée.

 

Face aux perdants, vous trouvez nécessairement des gagnants (provisoires). Et la « main invisible » n’y est pour rien. La finance internationale est devenue une zone de non-régulation de l’économie mondiale, comme l’a exprimé Susan STRANGE. (citée p.70)

 

Alexandre Anizy


Les dernières heures du libéralisme selon Christian CHAVAGNEUX (IV)

Publié le par Alexandre Anizy

(Suite aux notes économiques du 17, 18, 22 septembre 2008)

 

Retour à l’autonomie des politiques monétaires nationales

 

Dans un monde libéral où la finance est libre, les banques centrales n’ont pas à s’occuper des taux de change (remarquez que c’est le discours officiel de la BCE entériné par le Traité de Maastricht) puisqu’ils fluctuent … et finissent toujours au niveau optimal assurant l’harmonie économique.

 

Mais dans le monde réel, le poids de l’économie dominante est déterminant et sa politique monétaire influence celles des autres pays.

En 2002, Alan GREENSPAN (le patron de la Fed) a confirmé la position théorique des Etats-Unis : une Banque Centrale ne doit pas intervenir sur le marché des changes.

En 2006, un type a formalisé une autre politique monétaire : il s’appelait William WHITE, chef du département économique et monétaire de la Banque des Règlements Internationaux (BRI), i.e. le club des banquiers centraux. Que dit ce monsieur ? La non-intervention et le laxisme conduisent à des crises répétées, à des bulles spéculatives qui explosent tôt ou tard ; il faut intervenir dès que la croissance du crédit s’emballe et finance soit une augmentation du prix des actifs soit une consommation excessive …

Pour résumer le propos, disons qu’un financier libéral adepte d’une saine gestion doit appliquer une gestion préventive dont la politique monétaire est systématiquement néfaste pour la croissance et l’emploi.

(Sur ces questions monétaires, lire nos notes économiques « les archaïques des banques centrales I à VIII »)

 

 

Epargne mondiale répartie harmonieusement, ce qui favoriserait la croissance et le développement du Sud 

 

La libre circulation des capitaux allait permettre d’optimiser l’allocation des fonds pour le plus grand bénéfice de la population mondiale. Une « main invisible » répartirait l’épargne disponible au mieux des intérêts de la croissance.

 

Dans le monde réel, les choses se sont passées autrement.

 

Les Etats-Unis accaparent les 2/3 de l’épargne internationale pour pallier leur manque interne. D’où vient l’argent ? Des pays émergents qui ont des taux d’épargne domestique très élevés, de l’ordre de 25 – 30 %, contre environ 15 % aux Etats-Unis et 20 % en Europe.

Mais que font-ils de leur épargne colossale, les pays émergents ? Ils remboursent leurs crédits notamment ceux provenant de l’aide au développement et ils accumulent des réserves (au total, 3.000 Milliards de dollars) qu’ils placent dans les pays riches …

En définitive, les pays pauvres contribuent au financement des pays riches.

 

Alexandre Anizy

 

Les dernières heures du libéralisme selon Christian CHAVAGNEUX (III)

Publié le par Alexandre Anizy

(Suite aux notes économiques du 17 et 18 septembre 2008)

Par les temps qui courent, il est opportun de poser la question’ de l'utilité de la libéralisation financière.

 

Christian CHAVAGNEUX cite d’emblée Kenneth ROGOFF (économiste en chef du FMI) : « (…) il n’y a aucun élément « pour soutenir l’argument théorique selon lequel la mondialisation financière per se permet d’obtenir des taux de croissance plus élevés » (p.51) Raghuram RAJAN (autre économiste en chef du FMI) déclarait en août 2006 : « Les pays en développement qui ont relativement plus recours aux capitaux étrangers n’ont pas crû plus vite sur le long terme et même crû moins vite ». (p.52) Et il ajoutait que les pays en développement exportent plus de capitaux vers le Nord qu’ils n’en reçoivent du Nord. » (p.52)

 

Les apôtres du libéralisme financier avaient promis monts et merveilles :

  • Suppression des déséquilibres des échanges extérieurs et fin des mouvements erratiques des taux de change ;
  • Retour à l’autonomie des politiques monétaires nationales ;
  • Epargne mondiale répartie harmonieusement, ce qui favoriserait la croissance et le développement du Sud ;
  • Diminution des risques financiers et crises moins fréquentes.

 

suppression des déséquilibres des échanges extérieurs et fin des mouvements erratiques des taux de change

 

Les échanges extérieurs des Etats-Unis, hormis quelques années, ont été dans le rouge durant ces dernières décennies. Le Japon, l’Allemagne et la Chine, sont structurellement excédentaires. Aucun mécanisme n’est venu résoudre les déséquilibres extérieurs, et par conséquent les mouvements erratiques des taux de change n’ont pas cessé puisque les variations correctrices n’ont pas eu lieu, et elles ne viendront pas parce que « le commerce international des biens et services ne représente plus que quelques pour-cent des transactions sur le marché des changes qui servent à des opérations purement financière n’ayant plus grand-chose à voir avec l’économie réelle et la résorption des déséquilibres extérieurs. » (p.55)

 

Alexandre Anizy

La réserve de Russel BANKS

Publié le par Alexandre Anizy

Le début du roman « la Réserve » (Actes Sud, mars 2008, 380 p., 23 €) est laborieux : nous faillîmes renoncer. Et puis le chapitre 2 réveilla notre curiosité, ce qui nous amena à la dernière phrase.

« Dès six heures, bien avant que le reste de sa famille ne fût réveillé, Jordan Groves sortit de son lit. Il se rasa, revêtit sa tenue de travail – un sweat-shirt et une salopette assez ample, maculée de peinture -, puis il descendit le grand escalier de devant pour se rendre dans le séjour. Il alla dans la cuisine, fit sortir les chiens et rentrer les chats. Le plus souvent, il emportait directement dans son atelier un morceau de fromage avec du pain, puis se préparait une pleine cafetière de café et restait assis pendant plus d’une heure à contempler son tableau de la veille avant de s’y atteler. » (p.51)

Russel BANKS est un bon écrivain et « la Réserve » est un bon livre.

 

Néanmoins, nous critiquerons les insertions : comme elles sont très courtes, elles n’apportent rien à la structure et elles n’intéressent pas vraiment le lecteur. Le procédé agace plus qu’autre chose.

 

Nous convenons qu’il s’agit d’un défaut infime qui, s’il n’était que comparé aux monstruosités de cette rentrée littéraire, ne mériterait pas ce commentaire. Mais puisqu’il s’agit de Russel BANKS, il atténue notre satisfaction.

 

Alexandre Anizy

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