François Hollande est un blanc bonnet sarkozyen
Il faut toujours prendre à la lettre les idées des hommes politiques. Prenons celles du culbuto molletiste François Hollande.
« Question de l'Express : estimez-vous que les Allemands pratiquent une politique de compétitivité favorable à leurs exportations au détriment de leurs partenaires, comme le leur a reproché Christine Lagarde ?
Les pays qui ont laissé filer leurs déficits publics doivent redresser leurs comptes. Ils ne peuvent pas vivre aux crochets de ceux qui ont fait des efforts [on croirait lire Bild, le journal allemand ; ndAA]. De son côté, l'Allemagne doit jouer son rôle de locomotive. Il n'y aura pas de rééquilibrage dans la zone euro sans ce double mouvement. A l'Allemagne de prendre des décisions permettant l'harmonie et la cohésion. Il ne faut pas l'accuser, mais trouver une stratégie coopérative et concertée de retour à la croissance. » (Express 25 mars 2010)
François Hollande, fidèle à son mentor, le social-traître Jacques Delors, adepte de la dérive mitterrandienne …
Un François Fillon ne dit-il pas autre chose, comme d'ailleurs Sarkozy de Nagy Bocsa (enfin, lui, ça dépend du moment, du public, de sa cote dans les sondages, etc.) ?
Concernant le culbuto molletiste, dans Paris-Match, on avait déjà eu le choc de la photo (souvenez-vous des clones Sarkozy & Hollande : même costume, même chemise, même cravate), et maintenant dans l'Express, on a toujours le poids des mots …
En paraphrasant Jacques Duclos, on peut dire que François Hollande est un blanc bonnet sarkozyen … comme les autres socialistes (1). C'est pourquoi d'avance nous savons qu'il n'y a rien à attendre de ce mandataire de l'oligarchie française.
Alexandre Anizy
(1) : Prenons par exemple Dominique Strauss-Kahn, qui vient de déclarer à Varsovie : « A la suite de cette crise [grecque, ndAA], il faut accélérer l'intégration européenne et non la ralentir (…). Le temps est venu de porter le projet européen au niveau supérieur » … Le niveau supérieur, est-ce l'intégration dans l'Allemagne, puisque l'arrêt de la Cour Constitutionnelle de Karlsruhe du 30 juin 2009 interdit toute évolution supranationale aux Allemands, sauf changement préalable de leur Constitution par référendum – une opportunité que le peuple allemand n'a pas eue pour le traité de Lisbonne auquel il était opposé, comme les Français … - ?