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La France a lâché le français

Publié le par Alexandre Anizy

            Après une succession de petits renoncements, voilà un acte fort d'abandon sous le règne du bankster Macron... qui en même temps jacassera bientôt sur Villers-Cotterêts, là où François Ier instaurait la langue française, pour voiler sa soumission à l'ordre anglo-saxon.

 

            Bien sûr cela vient de loin, comme le jour où le Conseil des ministres approuvait le protocole de Londres en 2007 (lire ici ), comme le jour où la ministre Valérie Pécresse avait ouvertement prêché l'abdication en 2008 (lire ici ), comme le jour de 2013 où la ministre Geneviève Fioraso sabordait le français dans l'Enseignement (lire ici )...  

            Mais un acte fort vient d'être posé : le 16 mars 2021, l'Etat français a montré un document administratif qui fait fi de sa langue légale des contrats : la carte nationale d'identité (CNI) en anglais et français.

            Evidemment, l'énacratie européiste présente ce lâche abandon comme une simple mise à jour du logiciel bruxellois, qui est conforme à la méthode de l'agent américain Monnet (bâtir un Etat fédéral vassal en dépiautant les aédies constituées).

 

            Disons-le tout net : les jean-foutre qui tiennent la France, c'est-à-dire la cupide bourgeoisie d'affaires et la noblesse désargentée qui la sert dans l'appareil d'Etat qu'elle monopolise, se croient modernes en se plaçant dans le vent de l'Histoire qui dilue le pays dans la chimère européiste, alors qu'ils sont l'irresponsable vieux monde internationaliste en perte de vitesse et de sens.  

 

Alexandre Anizy

 

L'Australie blanche est mal partie (inédit)

Publié le par Alexandre Anizy

(Poème inédit extrait d'un recueil en préparation)

 

Le pays continent est un aperçu d'un futur possible.

 

En tout cas ce n'est pas romance :

Aborigènes massacrés,

Déforestations intensives

Suivies par une herbe broutée

Par les moutons de ces colons,

Sols anciens et pas nourriciers

Et même salés, incertaines

Pluies donc semailles gaspillées,

Lapins et renards ravageurs,

Eau douce en faible quantité...

Le tableau n'est pas folichon !

Pour bon nombre d'activités,

Rien qu'une exploitation minière :

Les ressources sont épuisées.

 

Alexandre Anizy

 

L'indécence de Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa

Publié le par Alexandre Anizy

            L'ex serviteur de la pseudo-élite affirme son intention de faire un pas de plus dans la sécession. 

 

 

            Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa vient d'être condamné pour corruption. Il a immédiatement interjeté appel, ce qui suspend sa peine d'un an ferme de prison, et tous ses copains ont eu accès aux médias qui appartiennent aux milliardaires (Arnault, Niel, Dassault, Bouygues, etc.) pour bombarder la populace de leur message : soutien amical et consternation devant ce jugement inique.

            A la radio ce matin, un certain Renaud Muselier (vieux politicard marseillais devenu président de la région PACA) semblait découvrir la quasi irresponsabilité des juges dans l'exercice de leur fonction, et donc leur impunité. "Qui jugera les juges ?" lisait-on dans l'éditorial du Figaro¹.

            Aujourd'hui, toujours dans le Figaro (après tout, c'est un bon choix : ce journal appartient à la famille Dassault, dont le chef Serge Dassault a été condamné en 2017 à 5 ans d'inéligibilité et 2 millions d'euros d'amende pour blanchiment de fraude fiscale ― amende jamais payée puisque le lascar a eu le mauvais goût de crever sans régler la dette ―, « Mais le tribunal correctionnel de Paris a estimé que le sénateur de près de 92 ans, président d'honneur de Dassault Aviation ne pouvait être condamné à une peine de prison, même avec sursis, "compte tenu de son grand âge". »²), l'ex président de la République française Sarkozy de Nagy Bocsa va plus loin : « J'ai fait appel de la décision, peut-être faudra-t-il que ce combat s'achève devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Ce serait pour moi une souffrance que d'avoir à faire condamner mon propre pays, mais j'y suis prêt car ce serait le prix de la démocratie. »³. 

            Imagine-t-on le général De Gaulle aller pleurer dans un tribunal du Luxembourg ?

 

            Grâce à Christopher Lasch, à Eric Maurin⁴, nous connaissions le séparatisme social des riches (lire ici ) ; grâce à Sarkozy de Nagy Bocsa, nous savons maintenant qu'ils rejettent les décisions judiciaires de la France quand elles les condamnent. En fait, leur milieu n'a qu'une loi : la leur.     

 

 

Alexandre Anizy

 

 

 

(¹) : Figaro du mardi 2 mars 2021.

(²) : Mediapart du 2 février 2017.

(³) : Figaro du 3 mars 2021.

(⁴) : Eric MAURIN, le ghetto français, Seuil, octobre 2004.