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Martin CRUZ SMITH et Cuba

Publié le par Alexandre Anizy

Indien par sa mère, Martin CRUZ SMITH est un américain né en 1942 en Pennsylvanie et diplômé de l’université de cet Etat. Il a 30 romans à son actif.

« Havana Bay » (pockett n° 11367) est une aventure de son détective russe atypique Arkady Renko à Cuba : une écriture simple et efficace, des personnages bien campés, une intrigue. Tout pour un thriller réussi.

Pour ceux qui aiment ce pays sans pour autant fermer les yeux.

Alexandre Anizy

Philip ROTH un autre géant

Publié le par Alexandre Anizy

Philip ROTH est un immense écrivain américain. Un auteur de l’est (par opposition à Jim HARRISON par exemple).

C’est grâce à une amie que nous l’avons découvert, lorsqu’elle nous offrit « j’ai épousé un communiste » : nous avons dévoré ce livre en une nuit. Nous nous empressâmes de lire « pastorale américaine » et ensuite « la tache », parce que cette trilogie constitue un tableau d’ensemble de la société américaine à partir des années 50.

Chez Philip ROTH, en tout cas dans cette trilogie, on admire le projet ambitieux et l’art de la construction romanesque, la sobriété du style et la précision du vocabulaire.

Vous pouvez faire un tour du côté de chez ROTH : vous n’y perdrez pas votre temps.

Alexandre Anizy

Naguib MAHFOUZ un géant

Publié le par Alexandre Anizy

Nous n’avons pas la prétention de connaître Naguib MAHFOUZ. Comme pour chacun d’entre nous, le temps nous est compté ; c’est pourquoi nous butinons dans la grande Bibliothèque de l’Humanité sans nous focaliser sur un écrivain.

Mais en lisant la trilogie « impasse du palais » « le palais du désir » « le jardin du passé », vous découvrirez comme nous un immense écrivain. On le compare parfois à BALZAC : ce serait alors un BALZAC sobre dans ses descriptions.

Vous trouverez cette trilogie dans le livre de poche « classiques modernes », avec une excellente préface de Jamal CHEHAYED.
Vous pouvez partir à la découverte du monde oriental avec Naguib MAHFOUZ : c’est un excellent guide.

Alexandre Anizy

Gao XINGJIAN une ballade chinoise

Publié le par Alexandre Anizy

« La montagne de l’aube » (édition l’aube poche, nov. 2000, 670 pages) de Gao XINGJIAN est un chef d’œuvre, qui lui valut le prix Nobel.

C’est un roman d’initiation dont le millier de références ne peut qu’échapper au lecteur occidental : il ne lui reste alors que la musique de cette ballade chinoise et la profonde humanité de ce voyageur.

Alexandre Anizy

Juan Manuel de PRADA une question

Publié le par Alexandre Anizy

Juan Manuel de PRADA est un jeune écrivain espagnol (né en 1970) bourré de talent. Ce n’est pas un hasard s’il est déjà reconnu dans son pays comme un auteur majeur.

Si vous lisez « la tempête » (poche points 946), vous succomberez vous aussi devant sa prose.
Dans « les lointains de l’air » (Seuil 2002, 21 €), nous avons retrouvé la patte de PRADA, avec toujours un projet romanesque ambitieux. Mais cette fois-ci, la prise n’est pas parfaite. Exemple : le portrait de DURRUTI trop en raccourci…

"Je ne crois pas à la littérature engagée surtout quand elle est polluée par l'idéologie. En revanche, l'écrivain doit être engagé dans la recherche des vérités, claires ou obscures, de son temps. Il s'agit pour moi d'une obligation." (Le nouvel observateur, 6 janvier 2005, page 12)

Comme le dit Philippe DJIAN, le style, c’est un point de vue sur le monde. Juan Manuel de PRADA en a-t-il un ?

Alexandre Anizy

Où s'arrêteront les SARKOZY de NAGY BOCSA ?

Publié le par Alexandre Anizy

En élisant Président Nicolas SARKOZY de NAGY BOCSA, les Français ignoraient qu’ils gagnaient aussi une « Présidente ».

Avec la libération des infirmières bulgares, Cécilia SARKOZY de NAGY BOCSA aurait révélé tous ses talents diplomatiques, politiques et humanitaires, forcément humanitaires. Son intervention aurait été décisive face au retors guide de sa révolution KHADAFI, militaire de formation (ça facilite les interrogatoires, même en Libye) : du moins, c’est ce que nous avons compris du plan média de l’Elysée avec ses ouvriers Claude GUéANT et David MARTINON en action sur les chaînes de télévision.

Il nous semble que Cécilia SARKOZY de NAGY BOCSA n’a fait ni l’ENA, ni IEP Paris (Sciences Po.), ni HEC, ni ESSEC, etc., mais Assas (Faculté de Droit bien connue pour « ses groupuscules d’extrême droit » chers à Alain MADELIN, Gérard LONGUET, Patrick DEVEDJIAN, etc. –ah ! folle jeunesse !) qu’elle quitte sans terminer « son Droit » …
C’est formidable : il y aurait donc en France des compétences ailleurs.

Quand les renardeaux du Parti Socialiste s’interrogent, voire s’indignent de la dimension étatique et internationale de la « Présidente Cécilia » (comme on disait Evita, si chère au peuple argentin), ils ne s’honorent vraiment pas, puisqu’ils osent mêler leurs petites ambitions avec l’humanisme gratuit de la grande Dame de France.

Si le roturier socialiste Arnaud MONTEBOURG a beau jeu de préciser que la femme du Président n’a « aucun statut, aucun mandat prévus dans l’ordre institutionnel », il devrait quand même réfléchir, car, avec des propos aussi ringards, il pourrait lui aussi devenir un éventuel défaut pour sa châtelaine, qui va peut-être le briefer.  

« Qui peut mieux représenter le Président de la République que sa femme ? » s’interrogeait l’énarque Claude GUéANT, quand l’avocat DEVEDJIAN remarquait que « dans les monarchies, le conjoint du monarque a une place institutionnelle ».

Mais nous sommes en République, n’est-ce pas ?

 
Alexandre Anizy

Lawrence BLOCK une qualité inégale

Publié le par Alexandre Anizy

Comme Donald WESTLAKE, Lawrence BLOCK est un professionnel qui publie beaucoup. Mais la qualité est plus inégale.

Dans « les lettres mauves » (poche points n° 1048), il mène à bon port une nouvelle histoire de son libraire cambrioleur. 
Dans « au cœur de la mort », on retrouve son héros Matt Scudder : le livre semble vite écrit … et on le lit encore plus vite.

Cela dit, remettons les choses en perspective : un petit BLOCK vaut quand même cinq HIGGINS CLARK !
BLOCK, c’est une valeur sûre pour un dimanche pluvieux.

Alexandre Anizy

Donald WESTLAKE le professionnel

Publié le par Alexandre Anizy

On lit Donald WESTLAKE comme on lisait autrefois Eugène SUE ou Michel ZEVACCO. Comme c’est un professionnel, on ne risque pas la déception si on s’intéresse au sujet en arrière-plan.

Avec « le couperet », WESTLAKE donne une réponse au chômage pour un cadre supérieur : élimination des concurrents ! COSTA GAVRAS en a tiré un film, que nous n’avons pas vu, avec José GARCIA.
Avec « le contrat », vous avez une peinture du monde de l’édition aux USA. Avec « faites-moi confiance », WESTLAKE vous présente l’univers amoral de la presse à scandale.

A lire sans modération.

Alexandre Anizy

Manuel VALLS et l'étiquette "gauche"

Publié le par Alexandre Anizy

Le député de l’Essonne Manuel VALLS verrait d’un bon œil le changement de nom du Parti Socialiste, sans attendre les élections municipales de 2008. Mais attention : il faudrait que le mot « gauche » soit dans la nouvelle dénomination.

Est-ce à dire, cher Manuel VALLS, que le dépoussiérage, voire le décapage (terme sans doute plus approprié compte tenu de vos options politiques), serait si radical qu’il vaudrait mieux inscrire « gauche » sur l’étiquette du flacon, de peur que les électeurs ne comprennent pas que ce serait un contenu de gauche qu’on leur fourguerait ?
En somme, vous prônez l’auto - certification.

Alexandre Anizy

François BON et les pierres philosophales

Publié le par Alexandre Anizy

François BON est un écrivain qui nous intéresse à bien des égards, parce qu’il est dans son époque socialement, intellectuellement, numériquement : voir son site www.tierslivre.net. Cette démarche ne nous est pas étrangère.

Mais aujourd’hui, nous parlerons de sa biographie des « Rolling Stones » (Fayard 2002, 673 pages, 20,90 €) : c’est LA référence. Elle est très fouillée, impartiale (essayant d’être objective dans l’analyse des faits et ce qu’ils sous-tendent), écrite par un auteur qui soigne le style.
Mais n’oubliez pas : ça reste une biographie !

Nous avons appris beaucoup de choses sur les Stones, mais aussi sur leur environnement.
Avec les Stones, il valait mieux parler d’univers !
(you see what I mean)
Malgré le brouillard qui enveloppait ces hommes, on découvre que Mick en particulier a compris très tôt le sens du mot business : ils transformèrent un idéal musical en rente de situation.

Si François BON a brisé le mythe, la magie demeure.

Alexandre Anizy

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