Le dénigrement à l'encontre de Rachida DATI

Publié le par Alexandre Anizy

Comme nous n’avons pas l’honneur de connaître ni de près ni de loin Mme Rachida DATI, on ne peut nous soupçonner d’une quelconque connivence avec la Dame de la place Vendôme, ni même de sympathie. Mais nous observons depuis quelques semaines une montée en puissance du dénigrement à l’encontre du Garde des Sceaux, un feu croisé venant de l’oligarchie administrative et médiatique. Ces gens-là feront payer cher à Mme DATI son introduction dans la classe dirigeante.

Quand on est fille de maçon maghrébin, on ne peut réussir une formation de haut niveau et un parcours professionnel diversifié que par une force de caractère inébranlable et une capacité de travail importante : la pseudo élite qui s’auto – reproduit sans effort en arrive donc à la qualification de « caractérielle », dans le cas de Mme DATI ;
Quand on est un énarque arrogant, voire méprisant pour le quidam, tellement sûr de son intelligence supérieure que la politique ne peut se résumer qu’en une mise en scène des décisions de l’auguste personne, la pseudo élite qui s’auto – reproduit en arrive à la qualification indulgente de « droit dans ses bottes », dans le cas de M. Alain JUPPé.  
Chacun appréciera la différence.

Dominique SOPO, Président de SOS Racisme : « Je pressens que Rachida DATI paie d’être une ministre atypique, parce qu’elle est jeune, femme, et d’origine maghrébine. (…) Cette aristocratie républicaine attachée à ses privilèges défend son pré carré. » (Libération 16 juillet 2007, page 10).
A notre avis, M. SOPO, l’adjectif « républicaine » est en contradiction avec la pratique sociale de cette caste : il semble qu’elle se soit appropriée et identifiée à « la chose publique », pour le bonheur du peuple évidemment.

La société est gangrenée par un ostracisme permanent et sournois : le communautarisme a déjà triomphé en France. Comme toujours, l’élite a montré l’exemple.

Alexandre Anizy