Volonté et fortune de Carlos Fuentes

Publié le par Alexandre Anizy

Si nous reconnaissons l'apport incommensurable des écrivains latino-américains à la littérature mondiale dans la deuxième moitié du XXe siècle, nous gardons néanmoins l'esprit critique pour chaque production des statues du commandeur. Il en est ainsi de La volonté et la fortune de Carlos Fuentes (Gallimard, 2014, traduit de l'espagnol par Vanessa Capieu, livrel à 17,99 € - le prix habituellement scandaleux de cette maison !).

Malgré nos efforts pour suivre le fil de cette histoire complexe mais finalement construite sur une trame ordinaire improbable (on pense alors au Quatre-vingt-treize de Victor Hugo), nous n'avons pas réussi à nous y intéresser. Cependant nous avons apprécié la liberté de ton, même sur des choses scabreuses, faisant passer bien des auteurs iconoclastes pour ce qu'ils sont, à savoir des enfants de chœur. Est-ce suffisant pour vous plonger dans ce roman ? Non.

Alexandre Anizy

Publié dans Notes culturelles

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :