Vargas glaciaire

Publié le par Alexandre Anizy

La malédiction s'est abattue sur le 13ème roman policier de Fred Vargas titré Temps glaciaires (Flammarion, mars 2015, 497 pages, 19,90 € ; en livrel à 14,99 € - trop cher !) : glissant sur une séquence ennuyeuse, le lecteur est tenaillé par l'envie de lâcher l'ouvrage pour vaquer à d'autres plaisirs. Que s'est-il donc passé ?

Alors que l'auteur déclare :

« Je suis obsédée par le tempo, le rythme du livre. » (1),

force est de constater que la partition n'est pas homogène ;

« Et, alors que tous mes livres tournent autour des 600.000 signes (...) » (idem),

il aurait mieux valu que celui-ci frise les 500.000.

Au diable LE format, Fred ! Diantre, l'audace s'imposait !

Que nous sachions, un auteur comme Vargas, obligée de changer d'éditeur pour cause de liaison dangereuse avec un agent littéraire, ne se paie pas à la ligne !

Alexandre Anizy

(1) Entretien de Fred Vargas dans Express du 4 mars 2015

Publié dans Notes culturelles

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